L'expérience et l'équilibre ont mené Seattle et Toronto en finale de la MLS
MLS vendredi, 8 nov. 2019. 07:59 dimanche, 15 déc. 2024. 06:11Pas de vedettes à l'affiche, mais des habitués : la finale de la MLS aura des allures de belle entre Seattle et Toronto, qui s'affrontent pour la troisième fois en quatre ans à ce stade, dimanche.
Nul doute qu'au sein de la MLS on aurait vu d'un bon oeil la présence d'au moins une des vedettes comme Zlatan Ibrahimovic (L.A. Galaxy), Carlos Vela (L.A. FC) ou Wayne Rooney (DC United), qui ont animé la saison régulière, contribuant à sa médiatisation grandissante.
À défaut de clinquant, cette 24e finale propose une affiche entre les deux clubs les plus réguliers de ces quatre dernières années, dont l'expérience en séries a fait la différence en finales de conférences, face à deux franchises ambitieuses tout récemment créées.
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Seattle s'est imposé (3-1) chez le LAFC (intégré en 2018) du Mexicain Vela, joueur par excellence et meilleur buteur de la saison. Toronto en a fait de même (2-1) à Atlanta, champion surprise l'an passé dès sa deuxième saison.
Voilà donc l'heure pour ces deux habitués d'écrire un nouveau chapitre de leur rivalité. En 2016, Seattle avait été sacré après la séance des tirs au but (0-0, 5-4 t.a.b.). L'année suivante, de nouveau à domicile, Toronto avait pris sa revanche (2-0).
« Richesse de nos effectifs »
Cette fois, ce sont les Sounders qui reçoivent. Le CenturyLink Field sera à guichets fermés, avec plus de 69.000 personnes attendues. Ce qui serait le deuxième plus grosse pour une finale, derrière celle de 2018 à Atlanta (73.019).
« C'est vraiment incroyable que deux équipes, dans cette ligue qui en contient plus de vingt, soient parvenues à remporter leur conférence trois fois en quatre ans », a souligné Greg Vanney, l'entraîneur de Toronto depuis 2014.
« Cela montre bien la richesse de nos effectifs. Seattle est une franchise très bien gérée, tout comme la nôtre. Les deux équipes ont des joueurs expérimentés qui ont fait leurs preuves, des joueurs qui sont en terrain connu », a résumé le milieu Nick DeLeon, recruté par Toronto en début de saison.
Seattle et Toronto s'avancent dans cette finale sans vedette internationale dans leurs rangs, mais avec des formations homogènes, plus équilibrées.
S'il faut sortir quelques individualités, Seattle sait qu'il peut compter sur le gardien suisse Stefan Frei qui a réalisé de nombreux miracles cette saison sur sa ligne, ainsi que sur Jordan Morris et Raúl Ruidíaz en attaque, auteurs chacun de trois buts en trois matchs de séries.
Toronto peut s'appuyer sur ses infatigables milieux de terrain Alejandro Pozuelo et Michael Bradley, sans oublier l'ailier Français Nicolas Benezet, buteur en finale de conférence à Atlanta.
Enfin, le club canadien espère la participation de son attaquant Jozy Altidore, 11 buts cette saison, mais blessé depuis le 6 octobre et encore incertain.