Monaco veut créer l'exploit face à un Real en crise
Soccer mardi, 23 mars 2004. 11:47 samedi, 14 déc. 2024. 15:38
MADRID (AFP) - Monaco, qui fera figure de "Petit Poucet", mercredi au stade Santiago-Bernabeu, tentera de créer l'exploit en quart de finale aller de la Ligue des Champions de soccer face au Real Madrid dont les vedettes attendent le retour de Ronaldo comme celui du "messie".
"Je ne cherche pas la victoire mais la qualification. Il faudra respecter le Real sans jouer sur la pointe des pieds. Je ne veux pas avoir de regrets et finir le match avec des si", affirme le défenseur Patrice Evra, qui, comme la plupart, de ses jeunes coéquipiers découvrent les grandes joutes européennes.
Son entraîneur Didier Deschamps, qui retrouvera son ancien coéquipier en équipe de France et à la Juventus Turin Zinédine Zidane, devrait, lui, aligner trois défenseurs centraux. Objectif: "Ne ne pas se prendre une valise" avant le retour à Monaco, selon Gaël Givet.
Hormis le Paris Saint-Germain, auteur de deux exploits en 1994 et 1995, les clubs français n'ont que des mauvais souvenirs face au meilleur club du XXe siècle, qui a privé Reims à deux reprises d'un titre européen et a barré deux fois la route des demi-finales à Nice, le voisin de Monaco...
Pourtant, même si le club monégasque traverse une "mini-crise" (4 victoires, 6 nuls et 1 défaite depuis janvier en Championnat de France, perte de la 1re place au profit de Lyon, élimination en Coupe de France par Châteauroux, une équipe de 2e division), il affronte le Real au meilleur moment de la saison.
Sauveur
En deux semaines, l'ogre madrilène qui rêvait d'une inédite triple couronne C1-Championnat-Coupe a sombré corps et biens, perdant la finale de la Coupe d'Espagne contre Saragosse (3-2 a.p.) et voyant fondre de huit à un point son avance en Liga. Normal que dans ces conditions, Ronaldo, meilleur buteur du club, soit attendu comme un sauveur. "Ronaldo est prêt" titrait mardi à sa Une le quotidien AS.
"Personne n'est attendu comme un messie au Real. Ronaldo est comme un autre joueur. Il rentre, il joue et fait son travail", s'énerve Zidane qui reconnaît toutefois que "sans Ronaldo, ce n'est pas aussi simple". Le Français souligne que le club n'a jamais fait que perdre "deux matches" et qu'il y n'a donc pas de crise mais "une mauvaise phase dont il faut sortir" aux dépens de Monaco. "Nous ne sommes pas morts", ajoute Luis Figo.
Si le Real, déjà privé de Roberto Carlos, compte sur le retour de Ronaldo, il pourrait toutefois enregistrer le forfait de Raul, en délicatesse avec sa cuisse droite. De quoi donner des regrets à certains supporteurs sur le départ de Fernando Morientes, auteur de plus de 100 buts en six saisons avec le Real et prêté en début de saison à... Monaco.
L'attaquant qui brille en France rêve sans doute de faire payer l'humiliante situation que lui a fait vivre le président Florentino Perez en 2003 en le mettant sur la banc au profit de Ronaldo. S'il refuse la polémique et affirme "je ne manque à personne à Madrid", Morientes aimerait montrer au président madrilène qu'il se trompe.
"Je ne cherche pas la victoire mais la qualification. Il faudra respecter le Real sans jouer sur la pointe des pieds. Je ne veux pas avoir de regrets et finir le match avec des si", affirme le défenseur Patrice Evra, qui, comme la plupart, de ses jeunes coéquipiers découvrent les grandes joutes européennes.
Son entraîneur Didier Deschamps, qui retrouvera son ancien coéquipier en équipe de France et à la Juventus Turin Zinédine Zidane, devrait, lui, aligner trois défenseurs centraux. Objectif: "Ne ne pas se prendre une valise" avant le retour à Monaco, selon Gaël Givet.
Hormis le Paris Saint-Germain, auteur de deux exploits en 1994 et 1995, les clubs français n'ont que des mauvais souvenirs face au meilleur club du XXe siècle, qui a privé Reims à deux reprises d'un titre européen et a barré deux fois la route des demi-finales à Nice, le voisin de Monaco...
Pourtant, même si le club monégasque traverse une "mini-crise" (4 victoires, 6 nuls et 1 défaite depuis janvier en Championnat de France, perte de la 1re place au profit de Lyon, élimination en Coupe de France par Châteauroux, une équipe de 2e division), il affronte le Real au meilleur moment de la saison.
Sauveur
En deux semaines, l'ogre madrilène qui rêvait d'une inédite triple couronne C1-Championnat-Coupe a sombré corps et biens, perdant la finale de la Coupe d'Espagne contre Saragosse (3-2 a.p.) et voyant fondre de huit à un point son avance en Liga. Normal que dans ces conditions, Ronaldo, meilleur buteur du club, soit attendu comme un sauveur. "Ronaldo est prêt" titrait mardi à sa Une le quotidien AS.
"Personne n'est attendu comme un messie au Real. Ronaldo est comme un autre joueur. Il rentre, il joue et fait son travail", s'énerve Zidane qui reconnaît toutefois que "sans Ronaldo, ce n'est pas aussi simple". Le Français souligne que le club n'a jamais fait que perdre "deux matches" et qu'il y n'a donc pas de crise mais "une mauvaise phase dont il faut sortir" aux dépens de Monaco. "Nous ne sommes pas morts", ajoute Luis Figo.
Si le Real, déjà privé de Roberto Carlos, compte sur le retour de Ronaldo, il pourrait toutefois enregistrer le forfait de Raul, en délicatesse avec sa cuisse droite. De quoi donner des regrets à certains supporteurs sur le départ de Fernando Morientes, auteur de plus de 100 buts en six saisons avec le Real et prêté en début de saison à... Monaco.
L'attaquant qui brille en France rêve sans doute de faire payer l'humiliante situation que lui a fait vivre le président Florentino Perez en 2003 en le mettant sur la banc au profit de Ronaldo. S'il refuse la polémique et affirme "je ne manque à personne à Madrid", Morientes aimerait montrer au président madrilène qu'il se trompe.