Mondial 2006 : la FIFA fait un effort pour les pays émergents
Soccer mardi, 17 déc. 2002. 12:45 jeudi, 12 déc. 2024. 11:51
MADRID (AP) - La FIFA a décidé mardi d'offrir à l'Océanie une place directe pour la Coupe du monde 2006, ce qui ne fait pas l'affaire de l'Europe ni de l'Amérique du Sud, qui ont perdu chacune une demi-place.
Ce choix, entériné par le comité exécutif de la Fédération internationale de soccer, assure pratiquement à l'Australie sa qualification pour la phase finale dans quatre ans, puisque le pays-continent des Antipodes remporte régulièrement le groupe qualificatif de l'Océanie. Mais jusqu'à maintenant, il devait ensuite disputer un "play off" en matches aller-retour face au cinquième de la zone sud-américaine.
"En tant qu'Australien, je suis satisfait. Mais la place est pour l'Océanie, pas pour l'Australie", a déclaré Basil Sacarsella, le président de la Fédération d'Océanie.
L'Océanie n'a participé qu'à deux reprises à des phases finales de Coupe du monde grâce à l'Australie en 1974 et à la Nouvelle-Zélande en 1982. Pour la Coupe du monde 2002, l'Australie avait été éliminée en "play off" par l'Uruguay.
La FIFA a pris cette décision après avoir consulté les représentants des six confédérations, alors qu'elle étudiait la composition des 32 équipes du plateau de la phase finale 2006 en Allemagne.
L'autre confédération qui gagne du terrain par rapport à la Coupe du monde 2002 est la CONCACAF, qui représente l'Amérique du Nord et centrale. La CONCACAF possède désormais trois places et demie, soit un gain d'une demie place. Cela veut dire que le quatrième du tournoi qualificatif de la zone CONCACAF affrontera le cinquième du groupe qualificatif de la zone Asie pour déterminer l'équipe qui héritera de la 32e et dernière place dans le tableau final.
Les grands perdants de la décision du comité exécutif de la FIFA sont l'Europe et l'Amérique du Sud, qui rendent chacun une demi-place. Rien ne change pour l'Asie qui avait quatre places et demie lors du Mondial 2002 (dont les organisateurs la Corée du Sud et le Japon), ni pour l'Afrique qui conserve ses cinq places pour 2006.
Il y aura donc seulement 14 nations en lice pour l'Europe en 2006, contre 15 l'été dernier lors du Mondial en Asie. Treize de ces nations passeront par les qualifications, l'Allemagne étant directement qualifiée comme pays organisateur. Il n'y aura donc plus de "play off" comme celui qui avait permis à l'Eire en 2002 de se qualifier aux dépens de l'Iran.
L'Amérique du Sud perdra aussi son concurrent des "play off" et bénéficiera donc seulement de quatre billets définitifs.
Le comité exécutif de la FIFA avait décidé l'an dernier qu'en 2006 un seul pays serait qualifié directement, le pays organisateur. Auparavant le tenant du titre était automatiquement qualifié pour l'édition suivante. Le Brésil, vainqueur de l'Allemagne en finale à Yokohama l'été dernier, devra donc concourir pour obtenir l'une des 31 places disponibles pour la phase finale.
Ce choix, entériné par le comité exécutif de la Fédération internationale de soccer, assure pratiquement à l'Australie sa qualification pour la phase finale dans quatre ans, puisque le pays-continent des Antipodes remporte régulièrement le groupe qualificatif de l'Océanie. Mais jusqu'à maintenant, il devait ensuite disputer un "play off" en matches aller-retour face au cinquième de la zone sud-américaine.
"En tant qu'Australien, je suis satisfait. Mais la place est pour l'Océanie, pas pour l'Australie", a déclaré Basil Sacarsella, le président de la Fédération d'Océanie.
L'Océanie n'a participé qu'à deux reprises à des phases finales de Coupe du monde grâce à l'Australie en 1974 et à la Nouvelle-Zélande en 1982. Pour la Coupe du monde 2002, l'Australie avait été éliminée en "play off" par l'Uruguay.
La FIFA a pris cette décision après avoir consulté les représentants des six confédérations, alors qu'elle étudiait la composition des 32 équipes du plateau de la phase finale 2006 en Allemagne.
L'autre confédération qui gagne du terrain par rapport à la Coupe du monde 2002 est la CONCACAF, qui représente l'Amérique du Nord et centrale. La CONCACAF possède désormais trois places et demie, soit un gain d'une demie place. Cela veut dire que le quatrième du tournoi qualificatif de la zone CONCACAF affrontera le cinquième du groupe qualificatif de la zone Asie pour déterminer l'équipe qui héritera de la 32e et dernière place dans le tableau final.
Les grands perdants de la décision du comité exécutif de la FIFA sont l'Europe et l'Amérique du Sud, qui rendent chacun une demi-place. Rien ne change pour l'Asie qui avait quatre places et demie lors du Mondial 2002 (dont les organisateurs la Corée du Sud et le Japon), ni pour l'Afrique qui conserve ses cinq places pour 2006.
Il y aura donc seulement 14 nations en lice pour l'Europe en 2006, contre 15 l'été dernier lors du Mondial en Asie. Treize de ces nations passeront par les qualifications, l'Allemagne étant directement qualifiée comme pays organisateur. Il n'y aura donc plus de "play off" comme celui qui avait permis à l'Eire en 2002 de se qualifier aux dépens de l'Iran.
L'Amérique du Sud perdra aussi son concurrent des "play off" et bénéficiera donc seulement de quatre billets définitifs.
Le comité exécutif de la FIFA avait décidé l'an dernier qu'en 2006 un seul pays serait qualifié directement, le pays organisateur. Auparavant le tenant du titre était automatiquement qualifié pour l'édition suivante. Le Brésil, vainqueur de l'Allemagne en finale à Yokohama l'été dernier, devra donc concourir pour obtenir l'une des 31 places disponibles pour la phase finale.