Mondial 2010: le ballon encore critiqué
Soccer jeudi, 3 juin 2010. 17:11 mercredi, 11 déc. 2024. 06:30
JOHANNESBURG - Le ballon officiel de la Coupe du monde s'appele le Jabulani, inspiré du mot zoulou qui signifie «célébrer». Sauf qu'ils seront peu de gardiens à fêter son utilisation en Afrique du Sud.
Le gardien américain Marcus Hahnemann a été le plus récent footballeur à critiquer le ballon mis au point par Adidas, quand il l'a qualifié jeudi de «cauchemar».
«Les scientifiques ont inventé la bombe atomique, a-t-il souligné. Ça ne veut pas dire qu'il était nécessaire de l'utiliser.»
L'Italien Gianluigi Buffon a affirmé que le Jabulani était imprévisible - au mieux. Le Brésilien Julio Cesar l'a comparé à un ballon qu'on achèterait à l'épicerie et à peu près tous les membres de la sélection danoise en sont insatisfaits.
Et le ballon a maintenant donné lieu à une dispute entre l'entraîneur du Brésil, Dunga, et le secrétaire général de la FIFA, Jerome Valcke.
Valcke a laissé entendre que le Brésil s'apprêtait à se servir du ballon comme excuse en cas de piètre performance à la Coupe du monde.
«Ça fait des mois maintenant que le ballon a été mis sur le marché par Adidas», a déclaré Valcke, remettant en question le moment qu'ont choisi les membres des quintuples vainqueurs de la Coupe du monde pour formuler leurs plaintes. «Le Brésil parle-t-il ainsi parce qu'il a peur de ne pas réussir?»
Dunga a répliqué sèchement, jeudi, au camp d'entraînement de la sélection brésilienne à Johannesburg.
«(Valcke) n'est pas un homme de terrain. Je veux qu'il vienne à l'un de nos entraînements, nous lui donnerons alors le ballon et nous verrons s'il est capable de le contrôler.»
Tout a commencé avec Cesar, le gardien du Brésil et de l'Inter Milan, qui a comparé le Jabulani à un ballon à bon marché. Selon lui il est léger, il a tendance à trop flotter et il est tout simplement imprévisible.
Le gardien de l'Espagne Iker Casillas a déclaré que le ballon était «en condition épouvantable», tandis que l'Anglais David James estime qu'il est «horrible» et «atroce».
Buffon, le gardien de l'équipe italienne championne de la Coupe du monde en 2006, a affirmé que «chaque touche vient avec une part d'inconnu».
L'ancien gardien de la sélection anglaise Gordon Banks, qui a réussi l'un des plus beaux arrêts du 20e siècle aux dépens du Brésilien Pelé à l'occasion de la Coupe du monde de 1970, a dit qu'il tuait l'art d'être gardien.
«Il est trop léger, il bouge un peu partout dans les airs, en haut et en bas, latéralement aussi. Il ne donne aucune chance au gardien», a dit Banks.
Le Jabulani est la 11e version offerte par Adidas en vue de la Coupe du monde.
Sur le site Internet d'Adidas, on indique qu'il a huit panneaux thermiquement collés et une texture futuriste qui permet aux joueurs d'avoir le plein contrôle du ballon, peu importe les conditions météorologiques. Adidas affirme aussi que le ballon est parfaitement rond et permet des tirs plus précis que jamais.
Il est également plus léger. Plus rond et moins lourd, ce qui fait qu'il offre une moins grande résistance à l'air, surtout dans la haute altitude où se trouvent plusieurs des stades en Afrique du Sud. Tout indique que les gardiens auront beaucoup de plain sur la planche au cours du prochain mois de compétition.
«Il est possible que cela affectera les gardiens, a reconnu Andy Harland, qui a conçu le ballon. Le ballon va assurément aller plus vite dans les airs. Il faudrait préciser que peu importe quel ballon on utilise, l'altitude va affecter sa trajectoire.»
Harland a travaillé sur le Jabulani à l'Institut de technologie sportive de l'Université de Loughborough et Adidas affirme que le ballon offre «une technologie inédite».
Buffon croit toutefois que le soccer doit revenir à la base de temps à autre.
«On parle beaucoup de stades, d'infrastructures et de télé et c'est correct, mais avant tout il faudrait s'inquiéter des ballons, des crampons et des maillots», a-t-il noté.
Le gardien américain Marcus Hahnemann a été le plus récent footballeur à critiquer le ballon mis au point par Adidas, quand il l'a qualifié jeudi de «cauchemar».
«Les scientifiques ont inventé la bombe atomique, a-t-il souligné. Ça ne veut pas dire qu'il était nécessaire de l'utiliser.»
L'Italien Gianluigi Buffon a affirmé que le Jabulani était imprévisible - au mieux. Le Brésilien Julio Cesar l'a comparé à un ballon qu'on achèterait à l'épicerie et à peu près tous les membres de la sélection danoise en sont insatisfaits.
Et le ballon a maintenant donné lieu à une dispute entre l'entraîneur du Brésil, Dunga, et le secrétaire général de la FIFA, Jerome Valcke.
Valcke a laissé entendre que le Brésil s'apprêtait à se servir du ballon comme excuse en cas de piètre performance à la Coupe du monde.
«Ça fait des mois maintenant que le ballon a été mis sur le marché par Adidas», a déclaré Valcke, remettant en question le moment qu'ont choisi les membres des quintuples vainqueurs de la Coupe du monde pour formuler leurs plaintes. «Le Brésil parle-t-il ainsi parce qu'il a peur de ne pas réussir?»
Dunga a répliqué sèchement, jeudi, au camp d'entraînement de la sélection brésilienne à Johannesburg.
«(Valcke) n'est pas un homme de terrain. Je veux qu'il vienne à l'un de nos entraînements, nous lui donnerons alors le ballon et nous verrons s'il est capable de le contrôler.»
Tout a commencé avec Cesar, le gardien du Brésil et de l'Inter Milan, qui a comparé le Jabulani à un ballon à bon marché. Selon lui il est léger, il a tendance à trop flotter et il est tout simplement imprévisible.
Le gardien de l'Espagne Iker Casillas a déclaré que le ballon était «en condition épouvantable», tandis que l'Anglais David James estime qu'il est «horrible» et «atroce».
Buffon, le gardien de l'équipe italienne championne de la Coupe du monde en 2006, a affirmé que «chaque touche vient avec une part d'inconnu».
L'ancien gardien de la sélection anglaise Gordon Banks, qui a réussi l'un des plus beaux arrêts du 20e siècle aux dépens du Brésilien Pelé à l'occasion de la Coupe du monde de 1970, a dit qu'il tuait l'art d'être gardien.
«Il est trop léger, il bouge un peu partout dans les airs, en haut et en bas, latéralement aussi. Il ne donne aucune chance au gardien», a dit Banks.
Le Jabulani est la 11e version offerte par Adidas en vue de la Coupe du monde.
Sur le site Internet d'Adidas, on indique qu'il a huit panneaux thermiquement collés et une texture futuriste qui permet aux joueurs d'avoir le plein contrôle du ballon, peu importe les conditions météorologiques. Adidas affirme aussi que le ballon est parfaitement rond et permet des tirs plus précis que jamais.
Il est également plus léger. Plus rond et moins lourd, ce qui fait qu'il offre une moins grande résistance à l'air, surtout dans la haute altitude où se trouvent plusieurs des stades en Afrique du Sud. Tout indique que les gardiens auront beaucoup de plain sur la planche au cours du prochain mois de compétition.
«Il est possible que cela affectera les gardiens, a reconnu Andy Harland, qui a conçu le ballon. Le ballon va assurément aller plus vite dans les airs. Il faudrait préciser que peu importe quel ballon on utilise, l'altitude va affecter sa trajectoire.»
Harland a travaillé sur le Jabulani à l'Institut de technologie sportive de l'Université de Loughborough et Adidas affirme que le ballon offre «une technologie inédite».
Buffon croit toutefois que le soccer doit revenir à la base de temps à autre.
«On parle beaucoup de stades, d'infrastructures et de télé et c'est correct, mais avant tout il faudrait s'inquiéter des ballons, des crampons et des maillots», a-t-il noté.