GENÈVE - Le président de la FIFA Sepp Blatter songe à éliminer les prolongations à l'occasion des matchs de la Coupe du monde de 2014 dans le but d'inciter les équipes à attaquer davantage.

Selon lui, celles-ci ont été trop prudentes lors du Mondial sud-africain.

Blatter a déclaré jeudi qu'il veut que les joueurs cessent de se replier en défensive lorsque le score est nul après 90 minutes de jeu et qu'il faut aller en prolongations.

"On tente alors à tout prix d'éviter de concéder un but, a-t-il souligné. Pour prévenir cela, nous pourrions aller directement aux tirs au but après 90 minutes, ou ramener la règle du but en or", a a déclaré Blatter dans une entrevue publiée sur le site Internet de la FIFA.

La règle du but en or a été en vigueur lors des Mondiaux de 1998 et 2002. Le premier but marqué en prolongation mettait alors fin au match.

Blatter s'est également dit insatisfait de l'approche négative adoptée par certaines équipes à leur premier match de la phase de groupe lors du dernier Mondial.

"Nous avons vu certaines équipes qui jouaient dans le but d'éviter la défaite, qui jouaient pour la nulle dès le début. Nous devons trouver le moyen d'encourager le football ouvert et fluide dans des tournois comme la Coupe du monde. Il faut que les équipes jouent pour gagner", a dit Blatter.

Les comités de football et de technique et développement de la FIFA étudieront tout cela lorsqu'ils se réuniront le 18 octobre. Ils présenteront leur rapport au comité exécutif de la FIFA lorsque celui-ci se réunira les 28 et 29 octobre à Zurich.

La Coupe du monde de 2014 sera disputée au Brésil.

Lors de sa réunion du mois prochain, l'exécutif de la FIFA devrait également déterminer la façon dont se déroulera le scrutin en vue de la sélection des pays-hôtes des Coupes du monde de 2018 et 2022. Le scrutin aura lieu le 2 décembre.

Blatter a clairement laissé entendre que le tournoi de 2018 sera accordé à l'un des quatre candidats d'Europe. Les États-Unis sont également en lice.

"La façon dont les choses se présentent maintenant, les Européens peuvent avoir plus que de l'espoir en vue de la Coupe du monde de 2018, a déclaré Blatter dans une entrevue avec le journal allemand Sport-Bild. Ceci n'est pas remis en question à l'échelle internationale, et cela ne l'est pas non plus au sein du comité exécutif de la FIFA."

L'Europe est favorite en ce qui concerne 2018 parce que les deux tournois précédents auront eu lieu ailleurs. L'Angleterre et la Russie sont en lice, de même que les Pays-Bas avec la Belgique et l'Espagne avec le Portugal en candidatures conjointes.

Les autres pays qui veulent accueillir le Mondial de 2022 sont l'Australie, le Japon, le Qatar et la Corée du Sud.