LAUSANNE, Suisse - La FIFA a promis jeudi un processus d'attribution du Mondial 2026 « transparent » après les suspicions de corruption pesant sur la désignation de la Russie et du Qatar pour les éditions 2018 et 2022. 

Dans une tribune à paraître vendredi dans le magazine de la FIFA, son président Gianni Infantino assure que la FIFA a « radicalement modifié le mécanisme de sélection » du pays hôte et a mis en place une procédure qui est désormais « aussi objective et transparente que possible ».

Le cahier des charges, les rapports d’évaluation, le vote de chaque membre du Conseil et la décision finale du Congrès de la FIFA, « chaque étape du processus de candidature sera publique et pour la première fois sera placée sous la supervision d'une société d'audit indépendante », explique M. Infantino.

Par ailleurs, le ou les pays qui seront désignés pour organiser le Mondial 2026 devront « s'engager formellement à mener leurs activités selon des principes de durabilité » et à respecter « les droits de l'Homme et les principes du droit du travail » définis par les Nations Unies, a ajouté M. Infantino. 

De nombreux soupçons de corruption ont entaché la désignation simultanée en 2010 de la Russie pour accueillir le Mondial 2018 et du Qatar pour organiser l'édition 2022. De plus, plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme ont dénoncé les conditions de travail à la fois en Russie et au Qatar, concernant notamment la construction des stades.

Le processus d'attribution du Mondial 2026 avait été suspendu en raison des suspicions pesant sur la désignation de la Russie et du Qatar. 

À ce jour, une candidature commune États-Unis/Canada/Mexique fait figure de favorite pour 2026 face à celle du Maroc. L'organisateur du Mondial 2026, le premier à se disputer avec 48 équipes (contre 32 en 2018 et 2022) doit être désigné en mai 2020.