Mondial au Canada : pas avant 2034
Soccer lundi, 5 juil. 2010. 20:37 jeudi, 12 déc. 2024. 08:40
MONTRÉAL - Les amateurs canadiens de soccer qui espèrent voir la Coupe du monde au pays devront attendre au moins deux décennies.
L'Association canadienne de soccer invoque une variété de raisons pour lesquelles on ne pourrait même pas penser organiser un tel événement avant 2034, au plus tôt.
Parmi ces raisons, il y a le fait qu'on s'attend à ce que le Mondial soit accordé aux États-Unis en 2018 ou 2022, et le fait que d'autres continents vont aussi recevoir cet honneur selon une certaine rotation.
"Il nous faudrait attendre notre tour," a dit le secrétaire général de l'ASC, Peter Montopoli, qui a travaillé comme l'un des coordonnateurs généraux à la Coupe du monde en cours, en Afrique du Sud.
Il y a d'autres obstacles de taille à un hypothétique Mondial canadien, comme les infrastructures et la performance du pays sur le terrain.
Comme exigences minimales pour accueillir le plus important événement sportif de la planète, le Canada aurait besoin de milliards de $ d'investissements du gouvernement, ainsi que de 10 stades pouvant chacun recevoir 50 000 personnes.
Seulement pour ce qui est des stades, le pays arriverait bien à court.
"En ce moment, c'est sûr que oui, a dit Montopoli au sujet de ce fait, en ajoutant que le Canada n'a eu que des discussions préliminaires avec les Américains concernant l'idée d'une Coupe du monde répartie dans deux pays. Aux États-Unis, il y a 10 stades avec cette capacité seulement en Californie, comme exemple."
Un autre obstacle pourrait être le rang mondial de l'équipe canadienne - 63e, un rang devant le Monténégro et un rang derrière la Macédoine.
La FIFA, qui régit le football mondial, a déjà laissé entendre que le Canada aurait de meilleures chances d'accueillir un Mondial si le pays avait un espoir raisonnable de se rendre au-delà du premier tour.
Montopoli a tout de même rappelé qu'il y a beaucoup de passionnés de football au Canada, où ce sport est celui qui compte le plus de joueurs, encore davantage que le hockey.
Le Canada a notamment montré cet engouement lors du Mondial U20, il y a trois ans. Les amateurs ont remplis les stades dans plusieurs villes du pays, si bien que le tournoi a totalisé les meilleures foules d'un événement de la FIFA autre que la Coupe du monde des hommes.
Le Canada est aussi un candidat à ne pas négliger pour l'organisation de la Coupe du monde féminine en 2015, a dit Montopoli.
L'Association canadienne de soccer invoque une variété de raisons pour lesquelles on ne pourrait même pas penser organiser un tel événement avant 2034, au plus tôt.
Parmi ces raisons, il y a le fait qu'on s'attend à ce que le Mondial soit accordé aux États-Unis en 2018 ou 2022, et le fait que d'autres continents vont aussi recevoir cet honneur selon une certaine rotation.
"Il nous faudrait attendre notre tour," a dit le secrétaire général de l'ASC, Peter Montopoli, qui a travaillé comme l'un des coordonnateurs généraux à la Coupe du monde en cours, en Afrique du Sud.
Il y a d'autres obstacles de taille à un hypothétique Mondial canadien, comme les infrastructures et la performance du pays sur le terrain.
Comme exigences minimales pour accueillir le plus important événement sportif de la planète, le Canada aurait besoin de milliards de $ d'investissements du gouvernement, ainsi que de 10 stades pouvant chacun recevoir 50 000 personnes.
Seulement pour ce qui est des stades, le pays arriverait bien à court.
"En ce moment, c'est sûr que oui, a dit Montopoli au sujet de ce fait, en ajoutant que le Canada n'a eu que des discussions préliminaires avec les Américains concernant l'idée d'une Coupe du monde répartie dans deux pays. Aux États-Unis, il y a 10 stades avec cette capacité seulement en Californie, comme exemple."
Un autre obstacle pourrait être le rang mondial de l'équipe canadienne - 63e, un rang devant le Monténégro et un rang derrière la Macédoine.
La FIFA, qui régit le football mondial, a déjà laissé entendre que le Canada aurait de meilleures chances d'accueillir un Mondial si le pays avait un espoir raisonnable de se rendre au-delà du premier tour.
Montopoli a tout de même rappelé qu'il y a beaucoup de passionnés de football au Canada, où ce sport est celui qui compte le plus de joueurs, encore davantage que le hockey.
Le Canada a notamment montré cet engouement lors du Mondial U20, il y a trois ans. Les amateurs ont remplis les stades dans plusieurs villes du pays, si bien que le tournoi a totalisé les meilleures foules d'un événement de la FIFA autre que la Coupe du monde des hommes.
Le Canada est aussi un candidat à ne pas négliger pour l'organisation de la Coupe du monde féminine en 2015, a dit Montopoli.