La FIFA va utiliser pour la première fois l'assistance vidéo à l'arbitrage dans une compétition qu'elle organise, le Mondial des Clubs qui débute jeudi à Yokohama au Japon, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

L'IFAB, organisme garant des lois du jeu du football, avait autorisé en mars des tests en conditions réelles de matches pendant deux ans, premier pas vers l'utilisation de l'arbitrage vidéo et changement majeur dans l'histoire du football.

« Ces tests de l'arbitrage vidéo dans des conditions en direct représentent un grand pas en avant », a déclaré Marco van Basten, directeur de la division du développement technique de la FIFA, cité dans le communiqué.

« Le système d’arbitrage vidéo a été développé dans la même optique que la technologie sur la ligne de but, c'est-à-dire afin de fournir une aide supplémentaire à l'arbitre », a ajouté Massimo Busacca, chef du département de l'arbitrage de la FIFA, dans le même communiqué.

Les quatre cas où l'assistant vidéo peut avoir son mot à dire à l'arbitre central, selon le protocole d'expérimentation de l'IFAB, sont : but marqué, carton rouge, penalty, doute sur l'identité d'un joueur à avertir.

Plusieurs pays ont déjà été choisis pour tester l'assistance vidéo: les États-Unis, déjà à l'ouvrage, la France, l'Australie, l'Allemagne, le Brésil, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal, chacun sous l'égide de sa fédération et/ou de sa ligue professionnelle.

« On va multiplier (les tests) pendant deux ans et, en mars 2018, on décidera », avait déclaré fin novembre le président de la Fifa Gianni Infantino dans une interview au quotidien Le Parisien. « J'espère qu'on aura l'arbitrage vidéo pour la Coupe du monde 2018 ».

Le Mondial des clubs, qui oppose chaque année les vainqueurs des différentes compétitions continentales des confédérations composant la Fifa (Europe, Afrique, Amérique du Sud etc...), débute jeudi à Yokohama au Japon, avec l'entrée en lice du club nippon des Kashima Antlers opposé aux Néo-Zélandais de Auckland City FC.