Mondiaux : les candidatures étudiées
Soccer mercredi, 17 nov. 2010. 10:09 jeudi, 12 déc. 2024. 09:03
GENÈVE - La chaleur du Qatar, le système de gouvernement fédéral américain et le réseau de transport russe ont été évoqués comme critères potentiels de rejet de candidatures pour de prochaines Coupes du monde, mercredi.
Les conseillers techniques de la FIFA ont mis en lumière des points d'interrogation pour chacune des neuf candidatures en vue de 2018 et 2022 - que ce soit au niveau légal, commercial ou organisationnel. Un comité de six personnes a rendu visite à chaque groupe durant quatre jours, de juillet à septembre.
La Russie, l'Angleterre et les efforts conjoints Espagne-Portugal et Belgique-Pays-Bas espèrent obtenir le Mondial de 2018. Les États-Unis, la Corée du Sud, le Qatar, l'Australie et le Japon sont en lice pour celui de 2022.
Le comité exécutif fera son choix par vote secret dans 15 jours, dans les deux cas.
Le rapport sur le Qatar souligne que le Mondial aurait lieu en juin et juillet - les deux plus chauds mois dans cette région, avec une température moyenne de 41 degrés. Le fait que 10 des 12 stades proposés se trouvent dans un rayon de 30 km fait également sourciller au niveau logistique.
Le responsable de la candidature du pays, Hassan Al-Thawadi, dit que des systèmes de refroidissement de l'air feraient baisser le mercure à 27 degrés dans les stades.
Pour ce qui est des États-Unis, le comité fait remarquer que ni les garanties du gouvernement, ni sa déclaration légale ne respectaient les exigences de la FIFA.
En ce qui concerne la Russie, le comité se méfie du projet ambitieux de construire au coût de milliards $ de nouveaux stades et l'infrastructure s'y rattachant. On se questionne aussi sur l'absence d'un réseau de trains à haute vitesse, qui ajouterait grandement au trafic aérien et poserait des défis pour les déplacements des clubs, des officiels et des partisans.
L'Angleterre a eu de moins bonnes notes pour l'offre d'hôtels d'équipe et de bases d'entraînement.
Pour les candidatures australienne, japonaise et sud-coréenne, on évoque le risque de revenus de télé moins élevés, et donc des revenus commerciaux à la baisse en Europe et dans les Amériques. La grande fête quadriennale du football fournit à la FIFA environ 95 pour cent de ses revenus.
Concernant les efforts conjoints, la FIFA laisse planer la crainte de devoir faire à peu près tout en double, mentionnant des expériences négatives lors du Mondial de 2002, partagé entre le Japon et la Corée du Sud.
Le comité d'éthique annoncera jeudi si Amos Adamu, du Nigeria, et Reynald Temarii, de Tahiti, doivent être bannis pour avoir prétendument offert de vendre leur support. On décidera aussi si on doit exclure les candidatures du Qatar et celle Espagne-Portugal, à la suite de soupçons qu'ils auraient comploté pour échanger des votes.
Les conseillers techniques de la FIFA ont mis en lumière des points d'interrogation pour chacune des neuf candidatures en vue de 2018 et 2022 - que ce soit au niveau légal, commercial ou organisationnel. Un comité de six personnes a rendu visite à chaque groupe durant quatre jours, de juillet à septembre.
La Russie, l'Angleterre et les efforts conjoints Espagne-Portugal et Belgique-Pays-Bas espèrent obtenir le Mondial de 2018. Les États-Unis, la Corée du Sud, le Qatar, l'Australie et le Japon sont en lice pour celui de 2022.
Le comité exécutif fera son choix par vote secret dans 15 jours, dans les deux cas.
Le rapport sur le Qatar souligne que le Mondial aurait lieu en juin et juillet - les deux plus chauds mois dans cette région, avec une température moyenne de 41 degrés. Le fait que 10 des 12 stades proposés se trouvent dans un rayon de 30 km fait également sourciller au niveau logistique.
Le responsable de la candidature du pays, Hassan Al-Thawadi, dit que des systèmes de refroidissement de l'air feraient baisser le mercure à 27 degrés dans les stades.
Pour ce qui est des États-Unis, le comité fait remarquer que ni les garanties du gouvernement, ni sa déclaration légale ne respectaient les exigences de la FIFA.
En ce qui concerne la Russie, le comité se méfie du projet ambitieux de construire au coût de milliards $ de nouveaux stades et l'infrastructure s'y rattachant. On se questionne aussi sur l'absence d'un réseau de trains à haute vitesse, qui ajouterait grandement au trafic aérien et poserait des défis pour les déplacements des clubs, des officiels et des partisans.
L'Angleterre a eu de moins bonnes notes pour l'offre d'hôtels d'équipe et de bases d'entraînement.
Pour les candidatures australienne, japonaise et sud-coréenne, on évoque le risque de revenus de télé moins élevés, et donc des revenus commerciaux à la baisse en Europe et dans les Amériques. La grande fête quadriennale du football fournit à la FIFA environ 95 pour cent de ses revenus.
Concernant les efforts conjoints, la FIFA laisse planer la crainte de devoir faire à peu près tout en double, mentionnant des expériences négatives lors du Mondial de 2002, partagé entre le Japon et la Corée du Sud.
Le comité d'éthique annoncera jeudi si Amos Adamu, du Nigeria, et Reynald Temarii, de Tahiti, doivent être bannis pour avoir prétendument offert de vendre leur support. On décidera aussi si on doit exclure les candidatures du Qatar et celle Espagne-Portugal, à la suite de soupçons qu'ils auraient comploté pour échanger des votes.