MU-AC, Barcelone-Chelsea : plaisir assuré
Soccer mardi, 22 févr. 2005. 12:33 vendredi, 13 déc. 2024. 20:51
PARIS (AFP) - Acte II des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions de soccer, les rencontres de mercredi réservent leur lot de duels dont les supporteurs attendent impatiemment de se délecter, à l'image des matchs Manchester United-Milan AC et Barcelone-Chelsea.
Ces quatre ambitieux cumulent neuf victoires dans l'épreuve reine. Mais les deux autres confrontations n'ont pas à "rougir" de la comparaison, puisqu'elles mettront aux prises le vainqueur sortant, le FC Porto, face à l'Inter Milan, ainsi que le champion d'Allemagne, le Werder Brême, face au champion de France, Lyon.
FC Porto (POR) - Inter Milan (ITA): tenant du trophée et vainqueur de la Coupe intercontinentale, le FC Porto ne fait cependant pas figure de favori. Qualifié in extremis pour les huitièmes, le club se cherche, tâtonne toujours, nostalgique de la fière assurance qu'il affichait il y a un an sous les ordres de Mourinho, aujourd'hui à Chelsea - et dont José Couceiro est déjà le 3e successeur -, et de son meneur Deco, parti à Barcelone. En quête de repères, les "Dragons" ne marquent plus beaucoup, mais peuvent heureusement compter sur une défense rarement prise en défaut. Une assurance qui ne sera pas de trop face à la meilleure attaque du Championnat d'Italie (47 buts). Invaincu depuis 37 matches toutes compétitions confondues, l'Inter fait peur. D'autant que, tapi dans l'ombre, sommeille le "phénomène", l'attaquant brésilien Adriano. Après avoir inscrit 21 buts en 19 rencontres au début de saison, il n'a plus marqué depuis la mi-décembre. Réveil esperé au stade Dragao.
Manchester United (ENG) - Milan AC (ITA): clubs légendaires aux palmarès vertigineux, forts d'effectifs pleins à craquer d'internationaux, MU et le Milan AC se retrouvent - et ce pour la première fois depuis 1969 - pour un choc aux allures de finale. Old Trafford, l'antre des Red Devils, avait réussi il y a peu aux Lombards: c'est là qu'ils ont remporté leur sixième Ligue des Champions, en 2003. Mercredi, les Milanais se présenteront toutefois sans leur grande vedette et Ballon d'or 2004 l'Ukrainien Andreï Shevchenko, convalescent. Cependant, avant de penser à attaquer, ils penseront surtout à bien défendre autour du gardien Dida - héros de la finale de 2003 - face à la furia annoncée: Rooney, van Nistelrooy (de retour de blessure), Scholes, Cristiano Ronaldo et Giggs tenteront de conférer à leur équipe un avantage décisif avant le retour.
FC Barcelone (ESP) - Chelsea (ENG): les superlatifs manquent pour qualifier cette confrontation dont le premier acte a lieu au Camp Nou. Leaders de leur championnat, le Barça et Chelsea sont les deux équipes qui impressionnent le plus en Europe depuis le début de la saison. En Espagne, avec 7 points d'avance sur le Real Madrid, le FC Barcelone éblouit par la qualité de son jeu offensif. Autour de l'astre Ronaldinho gravitent trois joueurs d'exception: Eto'o (meilleur buteur de Liga/17 buts), Giuly et Deco. En Premier League, Chelsea possède quant à lui neuf points d'avance sur Manchester United et, à l'inverse du Barça, impressionne du fait de la quasi imperméabilité de sa défense (8 buts encaissés en 27 journées, et aucun depuis le 12 décembre). Sous les ordres de José Mourinho, les Blues pensent ainsi d'abord à ne pas prendre de buts... ce qui ne les empêche pas de marquer: 50 buts en Premier League, 10 en C1. Battu en Coupe d'Angleterre ce week end (1-0) à Newcastle, l'ambitieux Chelsea va néanmoins devoir composer avec forfaits (Robben, Bridge) et incertitudes (Gallas, Duff, Drogba) au Camp Nou, là où le Barça ne s'est incliné qu'une seule fois cette saison.
Werder Brême (ALL) - Lyon (FRA): outsiders malgré leur titre de champion d'Allemagne et de France acquis l'an passé, les deux clubs ont une belle carte à jouer pour rejoindre des quarts qui, assurément, seront extrêmement relevés. Dans une confrontation que l'on pressent équilibrée, Lyon va tenter de rééditer ses performances de la première phase, au cours de laquelle il ne s'était pas montré maladroit à l'extérieur (deux victoires, une courte défaite). Côté allemand, où l'effectif est au grand complet - sauf le capitaine Baumann, suspendu -, si on ne rêve pas d'une victoire similaire à celle de décembre 1999 contre ce même OL (4-0 en C3), on se souvient des nettes victoires acquises à l'automne: 2-1 face à Valence CF et 5-1 contre Anderlecht.
Ces quatre ambitieux cumulent neuf victoires dans l'épreuve reine. Mais les deux autres confrontations n'ont pas à "rougir" de la comparaison, puisqu'elles mettront aux prises le vainqueur sortant, le FC Porto, face à l'Inter Milan, ainsi que le champion d'Allemagne, le Werder Brême, face au champion de France, Lyon.
FC Porto (POR) - Inter Milan (ITA): tenant du trophée et vainqueur de la Coupe intercontinentale, le FC Porto ne fait cependant pas figure de favori. Qualifié in extremis pour les huitièmes, le club se cherche, tâtonne toujours, nostalgique de la fière assurance qu'il affichait il y a un an sous les ordres de Mourinho, aujourd'hui à Chelsea - et dont José Couceiro est déjà le 3e successeur -, et de son meneur Deco, parti à Barcelone. En quête de repères, les "Dragons" ne marquent plus beaucoup, mais peuvent heureusement compter sur une défense rarement prise en défaut. Une assurance qui ne sera pas de trop face à la meilleure attaque du Championnat d'Italie (47 buts). Invaincu depuis 37 matches toutes compétitions confondues, l'Inter fait peur. D'autant que, tapi dans l'ombre, sommeille le "phénomène", l'attaquant brésilien Adriano. Après avoir inscrit 21 buts en 19 rencontres au début de saison, il n'a plus marqué depuis la mi-décembre. Réveil esperé au stade Dragao.
Manchester United (ENG) - Milan AC (ITA): clubs légendaires aux palmarès vertigineux, forts d'effectifs pleins à craquer d'internationaux, MU et le Milan AC se retrouvent - et ce pour la première fois depuis 1969 - pour un choc aux allures de finale. Old Trafford, l'antre des Red Devils, avait réussi il y a peu aux Lombards: c'est là qu'ils ont remporté leur sixième Ligue des Champions, en 2003. Mercredi, les Milanais se présenteront toutefois sans leur grande vedette et Ballon d'or 2004 l'Ukrainien Andreï Shevchenko, convalescent. Cependant, avant de penser à attaquer, ils penseront surtout à bien défendre autour du gardien Dida - héros de la finale de 2003 - face à la furia annoncée: Rooney, van Nistelrooy (de retour de blessure), Scholes, Cristiano Ronaldo et Giggs tenteront de conférer à leur équipe un avantage décisif avant le retour.
FC Barcelone (ESP) - Chelsea (ENG): les superlatifs manquent pour qualifier cette confrontation dont le premier acte a lieu au Camp Nou. Leaders de leur championnat, le Barça et Chelsea sont les deux équipes qui impressionnent le plus en Europe depuis le début de la saison. En Espagne, avec 7 points d'avance sur le Real Madrid, le FC Barcelone éblouit par la qualité de son jeu offensif. Autour de l'astre Ronaldinho gravitent trois joueurs d'exception: Eto'o (meilleur buteur de Liga/17 buts), Giuly et Deco. En Premier League, Chelsea possède quant à lui neuf points d'avance sur Manchester United et, à l'inverse du Barça, impressionne du fait de la quasi imperméabilité de sa défense (8 buts encaissés en 27 journées, et aucun depuis le 12 décembre). Sous les ordres de José Mourinho, les Blues pensent ainsi d'abord à ne pas prendre de buts... ce qui ne les empêche pas de marquer: 50 buts en Premier League, 10 en C1. Battu en Coupe d'Angleterre ce week end (1-0) à Newcastle, l'ambitieux Chelsea va néanmoins devoir composer avec forfaits (Robben, Bridge) et incertitudes (Gallas, Duff, Drogba) au Camp Nou, là où le Barça ne s'est incliné qu'une seule fois cette saison.
Werder Brême (ALL) - Lyon (FRA): outsiders malgré leur titre de champion d'Allemagne et de France acquis l'an passé, les deux clubs ont une belle carte à jouer pour rejoindre des quarts qui, assurément, seront extrêmement relevés. Dans une confrontation que l'on pressent équilibrée, Lyon va tenter de rééditer ses performances de la première phase, au cours de laquelle il ne s'était pas montré maladroit à l'extérieur (deux victoires, une courte défaite). Côté allemand, où l'effectif est au grand complet - sauf le capitaine Baumann, suspendu -, si on ne rêve pas d'une victoire similaire à celle de décembre 1999 contre ce même OL (4-0 en C3), on se souvient des nettes victoires acquises à l'automne: 2-1 face à Valence CF et 5-1 contre Anderlecht.