Munich peut se racheter face à Chelsea
Soccer dimanche, 13 mai 2012. 10:25 vendredi, 13 déc. 2024. 19:35
Berlin - Le Bayern Munich doit trouver les ressources mentales pour surmonter l'humiliation de Berlin, cette défaite 5-2 face à Dortmund samedi en finale de la Coupe d'Allemagne, et redorer son blason samedi contre Chelsea en finale de la Ligue des champions.
Après le triomphe contre le Real Madrid en demi-finales, le Bayern faisait pourtant figure de favori pour le sommet européen dans son stade. Jusqu'à cette douche froide contre le champion allemand en titre, la plus lourde défaite bavaroise en Pokal depuis le 5-1 contre Cologne en... 1972!
Coupable? La défense "catastrophique", selon les propres termes du coach Jupp Heynckes, ce rideau défensif qui n'a pas concédé plus de trois buts durant la saison mais a commis "des erreurs d'insouciance", de l'avis du président d'honneur, le légendaire Franz Beckenbauer.
Holger Badstuber, David Alaba et Luiz Gustavo n'ont pas été à la hauteur face aux contres virevoltants des Kagawa, Blaszczykowski et Lewandowski. Mais ils sont suspendus pour le match contre Chelsea.
Ce n'est pas le cas de Jerome Boateng, qui regrettait lui-même sa "faute stupide" sur Blaszczykowski, à l'origine du penalty redonnant l'avantage 2-1 à Dortmund.
Même le portier Manuel Neuer, héros de la séance de tirs au but face aux Ronaldo et Kaka en demies, a vécu une triste soirée: au but entre les jambes et au penalty effleuré s'est ajouté la bourde du ballon relâché, à l'origine du cinquième but.
"Passion, désir et agressivité"
Dans le vestiaire, le président Karl-Heinz Rummenigge a évoqué de la "fierté oubliée" alors que le Néerlandais Arjen Robben, l'un des deux buteurs avec le Français Franck Ribéry, évoquait un "serment de Berlin" passé entre les joueurs.
"C'est difficile d'effacer ça de nos têtes", admettait le capitaine Philipp Lahm alors que le coach rejetait le terme de traumatisme, persuadé "que le choc sera digéré d'ici la finale de la Ligue des champions", pour laquelle il s'attend à "un tout autre match".
"J'ai une grande confiance en cette équipe, insistait pour sa part Bastian Schweinsteiger pour redonner le moral à un triste banquet bavarois. Il faut arrêter de commenter les comportements individuels, il faut faire corps. On a une très bonne chance d'y parvenir et on doit tout faire pour ça".
Un appel, comme celui de Rummenigge, à plus de "passion, désir et agressivité", cette recette qui leur a si bien réussi durant la campagne europénne et particulièrement lors des deux confrontations avec le grand Real Madrid.
Surpris par l'ampleur de la défaite bavaroise, le sélectionneur allemand Joachim Löw retrouvait vite les mots rassurants pour une équipe qui fournit l'ossature de sa sélection: "Je suis persuadé qu'ils vont réagir contre Chelsea et brandir la Coupe. Ils ont la mentalité pour ça".
En Bavière, on attend une réaction d'orgueil. Pour ne pas terminer bredouille une deuxième saison de suite, ce qui n'est pas arrivé à la maison bavaroise depuis 1995-96. Et faire taire tous ceux qui, en Allemagne, parlent déjà de passation de pouvoir avec Dortmund.
Après le triomphe contre le Real Madrid en demi-finales, le Bayern faisait pourtant figure de favori pour le sommet européen dans son stade. Jusqu'à cette douche froide contre le champion allemand en titre, la plus lourde défaite bavaroise en Pokal depuis le 5-1 contre Cologne en... 1972!
Coupable? La défense "catastrophique", selon les propres termes du coach Jupp Heynckes, ce rideau défensif qui n'a pas concédé plus de trois buts durant la saison mais a commis "des erreurs d'insouciance", de l'avis du président d'honneur, le légendaire Franz Beckenbauer.
Holger Badstuber, David Alaba et Luiz Gustavo n'ont pas été à la hauteur face aux contres virevoltants des Kagawa, Blaszczykowski et Lewandowski. Mais ils sont suspendus pour le match contre Chelsea.
Ce n'est pas le cas de Jerome Boateng, qui regrettait lui-même sa "faute stupide" sur Blaszczykowski, à l'origine du penalty redonnant l'avantage 2-1 à Dortmund.
Même le portier Manuel Neuer, héros de la séance de tirs au but face aux Ronaldo et Kaka en demies, a vécu une triste soirée: au but entre les jambes et au penalty effleuré s'est ajouté la bourde du ballon relâché, à l'origine du cinquième but.
"Passion, désir et agressivité"
Dans le vestiaire, le président Karl-Heinz Rummenigge a évoqué de la "fierté oubliée" alors que le Néerlandais Arjen Robben, l'un des deux buteurs avec le Français Franck Ribéry, évoquait un "serment de Berlin" passé entre les joueurs.
"C'est difficile d'effacer ça de nos têtes", admettait le capitaine Philipp Lahm alors que le coach rejetait le terme de traumatisme, persuadé "que le choc sera digéré d'ici la finale de la Ligue des champions", pour laquelle il s'attend à "un tout autre match".
"J'ai une grande confiance en cette équipe, insistait pour sa part Bastian Schweinsteiger pour redonner le moral à un triste banquet bavarois. Il faut arrêter de commenter les comportements individuels, il faut faire corps. On a une très bonne chance d'y parvenir et on doit tout faire pour ça".
Un appel, comme celui de Rummenigge, à plus de "passion, désir et agressivité", cette recette qui leur a si bien réussi durant la campagne europénne et particulièrement lors des deux confrontations avec le grand Real Madrid.
Surpris par l'ampleur de la défaite bavaroise, le sélectionneur allemand Joachim Löw retrouvait vite les mots rassurants pour une équipe qui fournit l'ossature de sa sélection: "Je suis persuadé qu'ils vont réagir contre Chelsea et brandir la Coupe. Ils ont la mentalité pour ça".
En Bavière, on attend une réaction d'orgueil. Pour ne pas terminer bredouille une deuxième saison de suite, ce qui n'est pas arrivé à la maison bavaroise depuis 1995-96. Et faire taire tous ceux qui, en Allemagne, parlent déjà de passation de pouvoir avec Dortmund.