"Nous voulons gagner la Coupe"
Soccer dimanche, 2 juil. 2006. 11:02 samedi, 14 déc. 2024. 04:38
DORTMUND (AFP) - L'équipe d'Italie, en pleine confiance malgré un lourd climat extra-sportif, s'apprête à affronter toute l'Allemagne rassemblée derrière sa sélection nationale en demi-finale du Mondial-2006 de soccer, mardi à Dortmund.
Depuis le début du tournoi, la Squadra Azzurra est parvenue à faire abstraction du contexte nauséabond dans la Péninsule, entre les scandales secouant le Calcio (matches truqués présumés, paris illégaux) et la tentative de suicide supposée de l'ex-joueur de la Juventus Turin, Gianluca Pessotto.
Les Italiens ont livré des prestations mitigées contre les Etats-Unis (1-1) et l'Australie en 8e de finale (1-0 sur un penalty controversé dans le temps additionnel), mais convaincantes face à des équipes réputées plus huppées, telles que le Ghana (2-0) et la République tchèque (2-0), balayant même l'Ukraine de Shevchenko en quarts (3-0).
La Mannschaft s'appuie sur la ferveur nationale en Allemagne et une mainmise affermie sur le jeu, seulement bousculée par l'Argentine en quarts. L'Italie, elle, espère poursuivre sur sa lancée de 23 matches sans défaite, sa meilleure série depuis 1939.
Question chiffres, l'Italie dispose d'un certain avantage psychologique sur la Mannschaft, puisque, outre deux nuls, elle l'a battue deux fois lors de leurs confrontations en Coupe du monde. Deux victoires transalpines qui se sont d'ailleurs pleinement inscrites dans l'histoire du ballon rond, avec la demi-finale épique de 1970 (4-3 a.p.) et la finale de 1982 (3-1).
La balance générale du face-à-face penche aussi en faveur de la Squadra Azzurra, avec 13 victoires, 8 nuls et 7 défaites contre l'Allemagne.
4-1 le 1er mars
Plus récemment, les deux nations se sont retrouvées pour un match amical survolé par les Italiens, le 1er mars à Florence (4-1). Leur sélectionneur Marcello Lippi les a toutefois invités à ne pas confondre les deux matches, et à prendre en compte l'élan populaire portant le pays organisateur.
"Nous ne marquerons plus quatre buts à l'Allemagne, a-t-il d'emblée prévenu. Ce n'est plus l'équipe que nous avons rencontrée en mars. Elle exploite désormais l'enthousiasme de toute une nation et cela l'a transfigurée".
"Nous allons nous mesurer à une grande équipe qui est soutenue par tout un pays, mais nous croyons en nous-mêmes", a déclaré pour sa part l'arrière Fabio Grosso.
La confiance est forte du côté des coéquipiers du capitaine Fabio Cannavaro: "Nous ne sommes plus qu'à une étape du bout du chemin et nous voulons gagner la Coupe du monde", avance ainsi Francesco Totti.
Le meneur de jeu, auteur d'un bon match face à l'Ukraine, se réjouit déjà de ce duel: "L'Allemagne a une équipe forte et organisée, mais si vous me demandiez si j'aurais voulu jouer une autre équipe, je répondrais non. Je suis heureux d'affronter les Allemands."
"Cela va être un de ces matches excitants et remplis d'émotion auxquels les joueurs aiment prendre part. Nous avons la chance de rendre le rêve réalité", a ajouté le capitaine de la Roma.
Le milieu de terrain défensif Gennaro Gattuso ne compte quant à lui pas se ménager, même s'il est sous la menace d'une suspension: "Je serai plus qu'heureux d'être assis sur le banc si cela signifie que l'Italie est en finale de la Coupe du monde."
Depuis le début du tournoi, la Squadra Azzurra est parvenue à faire abstraction du contexte nauséabond dans la Péninsule, entre les scandales secouant le Calcio (matches truqués présumés, paris illégaux) et la tentative de suicide supposée de l'ex-joueur de la Juventus Turin, Gianluca Pessotto.
Les Italiens ont livré des prestations mitigées contre les Etats-Unis (1-1) et l'Australie en 8e de finale (1-0 sur un penalty controversé dans le temps additionnel), mais convaincantes face à des équipes réputées plus huppées, telles que le Ghana (2-0) et la République tchèque (2-0), balayant même l'Ukraine de Shevchenko en quarts (3-0).
La Mannschaft s'appuie sur la ferveur nationale en Allemagne et une mainmise affermie sur le jeu, seulement bousculée par l'Argentine en quarts. L'Italie, elle, espère poursuivre sur sa lancée de 23 matches sans défaite, sa meilleure série depuis 1939.
Question chiffres, l'Italie dispose d'un certain avantage psychologique sur la Mannschaft, puisque, outre deux nuls, elle l'a battue deux fois lors de leurs confrontations en Coupe du monde. Deux victoires transalpines qui se sont d'ailleurs pleinement inscrites dans l'histoire du ballon rond, avec la demi-finale épique de 1970 (4-3 a.p.) et la finale de 1982 (3-1).
La balance générale du face-à-face penche aussi en faveur de la Squadra Azzurra, avec 13 victoires, 8 nuls et 7 défaites contre l'Allemagne.
4-1 le 1er mars
Plus récemment, les deux nations se sont retrouvées pour un match amical survolé par les Italiens, le 1er mars à Florence (4-1). Leur sélectionneur Marcello Lippi les a toutefois invités à ne pas confondre les deux matches, et à prendre en compte l'élan populaire portant le pays organisateur.
"Nous ne marquerons plus quatre buts à l'Allemagne, a-t-il d'emblée prévenu. Ce n'est plus l'équipe que nous avons rencontrée en mars. Elle exploite désormais l'enthousiasme de toute une nation et cela l'a transfigurée".
"Nous allons nous mesurer à une grande équipe qui est soutenue par tout un pays, mais nous croyons en nous-mêmes", a déclaré pour sa part l'arrière Fabio Grosso.
La confiance est forte du côté des coéquipiers du capitaine Fabio Cannavaro: "Nous ne sommes plus qu'à une étape du bout du chemin et nous voulons gagner la Coupe du monde", avance ainsi Francesco Totti.
Le meneur de jeu, auteur d'un bon match face à l'Ukraine, se réjouit déjà de ce duel: "L'Allemagne a une équipe forte et organisée, mais si vous me demandiez si j'aurais voulu jouer une autre équipe, je répondrais non. Je suis heureux d'affronter les Allemands."
"Cela va être un de ces matches excitants et remplis d'émotion auxquels les joueurs aiment prendre part. Nous avons la chance de rendre le rêve réalité", a ajouté le capitaine de la Roma.
Le milieu de terrain défensif Gennaro Gattuso ne compte quant à lui pas se ménager, même s'il est sous la menace d'une suspension: "Je serai plus qu'heureux d'être assis sur le banc si cela signifie que l'Italie est en finale de la Coupe du monde."