Nul à suspense pour Arsenal-Liverpool
Soccer mercredi, 2 avr. 2008. 16:57 dimanche, 15 déc. 2024. 05:28
LONDRES - Liverpool, grâce à un moment de brillance de Steven Gerrard, a arraché mercredi chez un Arsenal dispendieux un nul en or (1-1) qui place le finaliste de l'édition 2007 dans une situation favorable avant le quart de finale retour de la Ligue des Champions la semaine prochaine.
Surtout ne pas prendre de but chez soi, avait prévenu Arsène Wenger. Raté! Si le résultat ne ruine pas les espoirs d'Arsenal, il complique sérieusement la tâche d'une équipe qui risque de regretter ses occasions de la seconde période quand elle se retrouvera dans l'enfer d'Anfield, face à un vieux routier de la compétition.
Les équipes abordaient la rencontre diminuées défensivement, les blessures de Bacary Sagna et Daniel Agger ayant conduit Wenger et Rafael Benitez à chambouler leur arrière-garde.
Cela sautait aux yeux. Côté Liverpool d'abord, heureux de voir Robin Van Persie ne pas cadrer sa reprise sur un long ballon de Mathieu Flamini qui n'aurait pas dû gêner une défense de ce niveau (21). Les Reds ne retenaient pas la leçon et, sur un corner concédé par Pepe Reina après une frappe de Van Persie, ils regardaient placidement Emmanuel Adebayor, démarqué, ajuster de la tête le gardien espagnol (23, 1-0).
Pénalty oublié
Les visiteurs n'avaient pas le temps de douter. Sur un ballon que la défense des Gunners ne parvenait à éloigner, Gerrard faisait parler son immense classe.
Il se jouait comme à la parade, au prix notamment d'un double contact somptueux, de Touré, Emmanuel Eboué et Mathieu Flamini pour centrer fort devant le but au ras du sol. Dirk Kuyt se jetait pour devancer Gaël Clichy et Senderos (26, 1-1).
Arsenal devait mettre un autre but. Si Kuyt sollicitait Manuel Almunia (46), les Londoniens allaient dominer outrageusement la seconde période face à une équipe de Liverpool acculée, qui n'a fait qu'attendre une occasion de contre.
Une frappe de Theo Walcott, rentré à la place de Van Persie, rasait le montant (55), Martin Skrtel sauvait sur sa ligne devant Adebayor juste avant que l'arbitre ne reste coi quand Kuyt déséquilibrait Alex Hleb dans la surface (66), un oubli qui rendait Wenger furieux.
Avec la rentrée d'un attaquant, Nicklas Bendtner, pour un milieu, Emmanuel Eboué (67), Wenger jouait un va-tout peu inspiré: le Danois, à qui Pepe Reina venait d'ôter le ballon de la tête, se trouvait sur la trajectoire d'un tir de Cesc Fabregas pour se faire l'involontaire sauveur de l'Espagnol (70). Le siège se poursuivait jusqu'au terme du match. Mais il n'accouchait plus d'occasions. Uniquement des regrets londoniens.
Surtout ne pas prendre de but chez soi, avait prévenu Arsène Wenger. Raté! Si le résultat ne ruine pas les espoirs d'Arsenal, il complique sérieusement la tâche d'une équipe qui risque de regretter ses occasions de la seconde période quand elle se retrouvera dans l'enfer d'Anfield, face à un vieux routier de la compétition.
Les équipes abordaient la rencontre diminuées défensivement, les blessures de Bacary Sagna et Daniel Agger ayant conduit Wenger et Rafael Benitez à chambouler leur arrière-garde.
Cela sautait aux yeux. Côté Liverpool d'abord, heureux de voir Robin Van Persie ne pas cadrer sa reprise sur un long ballon de Mathieu Flamini qui n'aurait pas dû gêner une défense de ce niveau (21). Les Reds ne retenaient pas la leçon et, sur un corner concédé par Pepe Reina après une frappe de Van Persie, ils regardaient placidement Emmanuel Adebayor, démarqué, ajuster de la tête le gardien espagnol (23, 1-0).
Pénalty oublié
Les visiteurs n'avaient pas le temps de douter. Sur un ballon que la défense des Gunners ne parvenait à éloigner, Gerrard faisait parler son immense classe.
Il se jouait comme à la parade, au prix notamment d'un double contact somptueux, de Touré, Emmanuel Eboué et Mathieu Flamini pour centrer fort devant le but au ras du sol. Dirk Kuyt se jetait pour devancer Gaël Clichy et Senderos (26, 1-1).
Arsenal devait mettre un autre but. Si Kuyt sollicitait Manuel Almunia (46), les Londoniens allaient dominer outrageusement la seconde période face à une équipe de Liverpool acculée, qui n'a fait qu'attendre une occasion de contre.
Une frappe de Theo Walcott, rentré à la place de Van Persie, rasait le montant (55), Martin Skrtel sauvait sur sa ligne devant Adebayor juste avant que l'arbitre ne reste coi quand Kuyt déséquilibrait Alex Hleb dans la surface (66), un oubli qui rendait Wenger furieux.
Avec la rentrée d'un attaquant, Nicklas Bendtner, pour un milieu, Emmanuel Eboué (67), Wenger jouait un va-tout peu inspiré: le Danois, à qui Pepe Reina venait d'ôter le ballon de la tête, se trouvait sur la trajectoire d'un tir de Cesc Fabregas pour se faire l'involontaire sauveur de l'Espagnol (70). Le siège se poursuivait jusqu'au terme du match. Mais il n'accouchait plus d'occasions. Uniquement des regrets londoniens.