"On peut être fier de nous"
Soccer mercredi, 9 août 2006. 10:47 vendredi, 13 déc. 2024. 20:55
PARIS (AP) - Un mois jour pour jour après la défaite face à l'Italie, Thierry Henry affirme avoir "digéré" l'échec de la finale et estime que les joueurs de l'équipe de France peuvent "être fiers" de leur parcours lors de la Coupe du monde en Allemagne.
"Oui, j'ai digéré. Je suis parti loin pour me reposer un peu et oublier tout ça. J'ai tout coupé. Je n'ai fait que me reposer", déclare l'attaquant d'Arsenal, qui a repris l'entraînement la semaine dernière, dans un entretien publié mercredi dans "L'Equipe". "C'était un grand moment. Il ne faut pas tout oublier".
Malgré la "mauvaise note" que reste la défaite aux tirs aux buts face à l'Italie en finale, Thierry Henry se souvient en effet du Mondial allemand comme d'un "moment extraordinaire". "Ce qui est dur, c'est que cela s'est terminé sur une mauvaise note. Mais on peut être fiers de ce qu'on a fait, fiers de nous", estime-t-il. "Aller si loin et perdre en finale, c'est arrivé à d'autres grandes équipes".
L'attaquant international souhaite maintenant que la France s'appuie sur ce qui a été fait en Allemagne pour affronter l'avenir. "J'espère maintenant qu'on pourra bâtir quelque chose d'extraordinaire, car ce groupe possède un vécu. En tout cas, il ne faut pas tout remettre en cause parce qu'on a perdu".
Sur le déroulement de la compétition, Thierry Henry estime que le quart de finale remporté 3-1 contre l'Espagne a été le "match de référence" des Bleus en Allemagne et que c'est l'esprit d'équipe et la cohésion du groupe qui leur ont permis de réaliser ce beau parcours.
"Le match contre l'Espagne nous a libérés, nous a donné une dimension supplémentaire. L'équipe a fait la différence", explique-t-il. "Au sein du groupe, tout le monde a fait l'effort mental. Point barre. Zidane et Henry n'ont pas renoncé à défendre".
"Les gens ont remarqué qu'on se battait les uns pour les autres", souligne Thierry Henry, qui a joué seul en pointe pendant la compétition. "Personne n'a cherché à faire sa star".
Alors que Raymond Domenech a dévoilé mercredi le groupe retenu pour affronter la Bosnie-Herzégovine le 16 août prochain en amical, Thierry Henry revient également sur le rôle du sélectionneur en Allemagne.
"Le coach a été extraordinaire dans le sens où il était seul au monde", note-t-il. "Il nous a toujours parlé du 9 juillet (jour de la finale, NDLR) et il n'a pas menti. On peut être en désaccord avec lui mais il faut respecter ça. Il y a toujours cru. Il n'était pas loin d'être le seul à y croire".
Thierry Henry explique aussi que le groupe a pardonné son coup de tête en finale à Zinédine Zidane. "On vit ensemble et on meurt ensemble", souligne-t-il, reprenant la devise des Bleus en Allemagne. "Le groupe peut te pardonner ça. Je n'ai jamais eu aucun problème avec Zizou. Je le respecterai toujours".
Enfin, l'attaquant de l'équipe de France confie qu'il pense au record de 41 buts inscrits en sélection par Michel Platini. "Ce n'est pas un objectif. Mais ça me tient à coeur", indique Thierry Henry, auteur de 36 buts en 85 sélections sous le maillot bleu. "Si j'ai la chance de dépasser un jour un des plus grands joueurs du football mondial, je le ferai avec honneur".
"Oui, j'ai digéré. Je suis parti loin pour me reposer un peu et oublier tout ça. J'ai tout coupé. Je n'ai fait que me reposer", déclare l'attaquant d'Arsenal, qui a repris l'entraînement la semaine dernière, dans un entretien publié mercredi dans "L'Equipe". "C'était un grand moment. Il ne faut pas tout oublier".
Malgré la "mauvaise note" que reste la défaite aux tirs aux buts face à l'Italie en finale, Thierry Henry se souvient en effet du Mondial allemand comme d'un "moment extraordinaire". "Ce qui est dur, c'est que cela s'est terminé sur une mauvaise note. Mais on peut être fiers de ce qu'on a fait, fiers de nous", estime-t-il. "Aller si loin et perdre en finale, c'est arrivé à d'autres grandes équipes".
L'attaquant international souhaite maintenant que la France s'appuie sur ce qui a été fait en Allemagne pour affronter l'avenir. "J'espère maintenant qu'on pourra bâtir quelque chose d'extraordinaire, car ce groupe possède un vécu. En tout cas, il ne faut pas tout remettre en cause parce qu'on a perdu".
Sur le déroulement de la compétition, Thierry Henry estime que le quart de finale remporté 3-1 contre l'Espagne a été le "match de référence" des Bleus en Allemagne et que c'est l'esprit d'équipe et la cohésion du groupe qui leur ont permis de réaliser ce beau parcours.
"Le match contre l'Espagne nous a libérés, nous a donné une dimension supplémentaire. L'équipe a fait la différence", explique-t-il. "Au sein du groupe, tout le monde a fait l'effort mental. Point barre. Zidane et Henry n'ont pas renoncé à défendre".
"Les gens ont remarqué qu'on se battait les uns pour les autres", souligne Thierry Henry, qui a joué seul en pointe pendant la compétition. "Personne n'a cherché à faire sa star".
Alors que Raymond Domenech a dévoilé mercredi le groupe retenu pour affronter la Bosnie-Herzégovine le 16 août prochain en amical, Thierry Henry revient également sur le rôle du sélectionneur en Allemagne.
"Le coach a été extraordinaire dans le sens où il était seul au monde", note-t-il. "Il nous a toujours parlé du 9 juillet (jour de la finale, NDLR) et il n'a pas menti. On peut être en désaccord avec lui mais il faut respecter ça. Il y a toujours cru. Il n'était pas loin d'être le seul à y croire".
Thierry Henry explique aussi que le groupe a pardonné son coup de tête en finale à Zinédine Zidane. "On vit ensemble et on meurt ensemble", souligne-t-il, reprenant la devise des Bleus en Allemagne. "Le groupe peut te pardonner ça. Je n'ai jamais eu aucun problème avec Zizou. Je le respecterai toujours".
Enfin, l'attaquant de l'équipe de France confie qu'il pense au record de 41 buts inscrits en sélection par Michel Platini. "Ce n'est pas un objectif. Mais ça me tient à coeur", indique Thierry Henry, auteur de 36 buts en 85 sélections sous le maillot bleu. "Si j'ai la chance de dépasser un jour un des plus grands joueurs du football mondial, je le ferai avec honneur".