LUANDA - Le président angolais José Eduardo Dos Santos a ouvert dimanche soir à Luanda la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2010), en dépit de menaces de nouvelles actions des séparatistes de l'enclave de Cabinda après une attaque meurtrière contre l'équipe du Togo.

"Nous voici réunis, que le meilleur gagne!", a lancé M. Dos Santos, au pouvoir depuis 30 ans, à la tribune du stade "11-Novembre", construit par les Chinois pour la compétition.

La CAN-2010, dont le coup d'envoi après la cérémonie d'ouverture était prévu à 20h00 locales (19h00 GMT) avec une rencontre Angola-Mali, s'est ouverte alors que la participation du Togo restait incertaine.

Lomé a dépêché dimanche un avion pour ramener de Cabinda la délégation togolaise, dont deux membres ont été tués dans la fusillade de leur bus vendredi.

Les "Eperviers" se trouvaient toutefois encore dimanche après-midi dans l'enclave de Cabinda, pendant que la Confédération africaine de football (CAF) et les organisateurs angolais de la CAN-2010 tentaient de retenir les Togolais.

Les autorités angolaises ont promis à la CAF que la sécurité des équipes serait garantie, tant à Cabinda que dans les trois autres villes-hôtes, Luanda, Benguela et Lubango (sud-ouest).