Paris s'enfonce pour de bon
Soccer samedi, 1 déc. 2007. 13:31 jeudi, 12 déc. 2024. 04:30
PARIS - Battu pour la 5e fois de la saison à domicile par Caen (0-1), le Paris SG s'est enfoncé dans une crise profonde et reste relégable (18e) à l'issue de la 16e journée de L1 disputée samedi, alors que Nancy a raté l'occasion de mettre la pression sur le leader lyonnais en s'inclinant au Mans (2-1).
Le Parc des Princes, terre hostile pour les Parisiens depuis l'ouverture du championnat, est bel et bien en train de se transformer en cimetière pour Paul Le Guen et ses joueurs.
Le revers concédé contre les Caennais, qui survient six jours après une autre désillusion à Nice (2-1), met cette fois sous pression l'ensemble du club, de sa direction et de ses actionnaires, vilipendés par les fans parisiens, à l'équipe et à son entraîneur, jusqu'ici protégé.
Outre la défaite, les joueurs ont, en effet, pu mesurer la fracture désormais ouverte avec leur public. Les supporteurs des deux kops ont ainsi boycotté le premier quart d'heure de la rencontre, laissant leurs deux tribunes totalement vides avant de faire une entrée remarquée et bruyante mais qui n'a pas eu le don de réveiller le PSG.
La semaine qui s'ouvre s'annonce agitée dans la capitale.
Son grand rival marseillais n'a pas non plus gagné mais peut au moins se prévaloir d'un léger rétablissement après le nul ramené de Lille (1-1), avec une série positive en cours de quatre matches sans défaite (deux victoires, deux nuls).
Si Kluivert s'est enfin distingué avec son deuxième but en L1, c'est encore Niang, sauveur patenté de l'OM, qui a limité la casse en égalisant et en portant son total à huit réalisations, loin devant Cissé (2 buts), une nouvelle fois confiné au banc de touche au coup d'envoi par l'entraîneur Eric Gerets.
En l'absence de Nasri, forfait sur blessure, le technicien belge aura, en revanche, pu noter la réhabilitation de Ziani, sorti de sa condition de banni, qui a amené le but de l'OM sur une frappe repoussée par Sylva dans les pieds de Niang.
La remontée lensoise
Beaucoup plus haut dans le classement, Nancy (2e), qui s'était habitué à jouer les premiers rôles dans ce championnat, a connu un coup d'arrêt brutal au Mans (2-1).
Alors que les protégés de Pablo Correa avaient une belle occasion de revenir provisoirement à égalité du leader lyonnais, qui accueille Strasbourg, dimanche, ils n'ont pas réussi à sauvegarder un avantage acquis très tôt sur un penalty de Gavanon (9e), abandonnant les trois points aux Manceaux en seconde période (buts de Yebda et Gervinho).
Dans une Ligue 1 qui se plaît à accorder la part belle aux petites écuries, Le Mans en a profité pour monter sur la troisième marche du podium.
À Saint-Etienne, la crise, latente depuis plusieurs semaines, a été mise entre parenthèses avec un nul ramené de Lorient (1-1), tandis qu'à Monaco, le derby de la Côte d'Azur n'a pas souri à l'ASM, rattrapée in extremis par Nice (1-1), comme c'est devenu une habitude depuis onze ans.
En bas de tableau, Lens, invaincu depuis cinq journées, poursuit sa folle remontée (12e) aux dépens de Sochaliens, battus 2-0 et qui ne parviennent toujours pas à quitter la zone rouge (19e).
Et que dire du FC Metz, dernier bredouille à domicile depuis le début de la saison, et qui a encore une fois étalé ses lacunes à Saint-Symphorien face à des Auxerrois, 14e et en net regain de forme comme les Lensois (0-1).
Le Parc des Princes, terre hostile pour les Parisiens depuis l'ouverture du championnat, est bel et bien en train de se transformer en cimetière pour Paul Le Guen et ses joueurs.
Le revers concédé contre les Caennais, qui survient six jours après une autre désillusion à Nice (2-1), met cette fois sous pression l'ensemble du club, de sa direction et de ses actionnaires, vilipendés par les fans parisiens, à l'équipe et à son entraîneur, jusqu'ici protégé.
Outre la défaite, les joueurs ont, en effet, pu mesurer la fracture désormais ouverte avec leur public. Les supporteurs des deux kops ont ainsi boycotté le premier quart d'heure de la rencontre, laissant leurs deux tribunes totalement vides avant de faire une entrée remarquée et bruyante mais qui n'a pas eu le don de réveiller le PSG.
La semaine qui s'ouvre s'annonce agitée dans la capitale.
Son grand rival marseillais n'a pas non plus gagné mais peut au moins se prévaloir d'un léger rétablissement après le nul ramené de Lille (1-1), avec une série positive en cours de quatre matches sans défaite (deux victoires, deux nuls).
Si Kluivert s'est enfin distingué avec son deuxième but en L1, c'est encore Niang, sauveur patenté de l'OM, qui a limité la casse en égalisant et en portant son total à huit réalisations, loin devant Cissé (2 buts), une nouvelle fois confiné au banc de touche au coup d'envoi par l'entraîneur Eric Gerets.
En l'absence de Nasri, forfait sur blessure, le technicien belge aura, en revanche, pu noter la réhabilitation de Ziani, sorti de sa condition de banni, qui a amené le but de l'OM sur une frappe repoussée par Sylva dans les pieds de Niang.
La remontée lensoise
Beaucoup plus haut dans le classement, Nancy (2e), qui s'était habitué à jouer les premiers rôles dans ce championnat, a connu un coup d'arrêt brutal au Mans (2-1).
Alors que les protégés de Pablo Correa avaient une belle occasion de revenir provisoirement à égalité du leader lyonnais, qui accueille Strasbourg, dimanche, ils n'ont pas réussi à sauvegarder un avantage acquis très tôt sur un penalty de Gavanon (9e), abandonnant les trois points aux Manceaux en seconde période (buts de Yebda et Gervinho).
Dans une Ligue 1 qui se plaît à accorder la part belle aux petites écuries, Le Mans en a profité pour monter sur la troisième marche du podium.
À Saint-Etienne, la crise, latente depuis plusieurs semaines, a été mise entre parenthèses avec un nul ramené de Lorient (1-1), tandis qu'à Monaco, le derby de la Côte d'Azur n'a pas souri à l'ASM, rattrapée in extremis par Nice (1-1), comme c'est devenu une habitude depuis onze ans.
En bas de tableau, Lens, invaincu depuis cinq journées, poursuit sa folle remontée (12e) aux dépens de Sochaliens, battus 2-0 et qui ne parviennent toujours pas à quitter la zone rouge (19e).
Et que dire du FC Metz, dernier bredouille à domicile depuis le début de la saison, et qui a encore une fois étalé ses lacunes à Saint-Symphorien face à des Auxerrois, 14e et en net regain de forme comme les Lensois (0-1).