Pas de démission pour Donadoni
Soccer lundi, 23 juin 2008. 09:58 dimanche, 15 déc. 2024. 17:00
BADEN - Le sélectionneur Roberto Donadoni, au lendemain de l'élimination de l'Italie en quarts de finale de l'Euro-2008 face à l'Espagne (0-0, 4 t.a.b. à 2), a refusé lundi d'envisager sa démission, arguant notamment qu'il serait "stupide de réduire l'Euro à un penalty raté".
Selon le technicien, si le parcours des champions du monde "n'a pas été extraordinaire", il a vécu une "expérience enthousiasmante" avec des joueurs qui, eux, ont en revanche été "extraordinaires".
Q: Comment vous sentez-vous au lendemain de l'élimination?
R: "J'ai beaucoup de rage en moi. J'aimerais bien l'exprimer mais elle restera intérieure. Maintenant, il faut de toute façon regarder devant et penser au futur. Il y aura d'autres matches et d'autres opportunités".
Q: Et les joueurs?
R: "Je suis amer et déçu pour eux. Mais je ne peux pas faire autre chose que de tous les remercier. Ils ont été extraordinaires du premier jour de la préparation jusqu'à aujourd'hui. A voir leurs larmes hier, j'ai compris que j'avais fait les bons choix. Je vous assure que cela représente beaucoup".
Q: Avez-vous songé à démissionner? Après l'élimination, n'est-ce pas une décision logique?
R: "Je ne peux pas dire aujourd'hui si cela serait juste ou injuste que la Fédération résilie mon contrat. Mais je n'ai jamais pensé à la démission. C'est une idée qui ne m'est pas passée par la cervelle. Ce serait stupide de réduire l'Euro à un penalty raté, comme cela serait stupide, aussi, de l'évaluer à un penalty réussi".
Q: Vous êtes-vous déjà entretenu avec le président de la Fédération, Giancarlo Abete?
R: "Il y a une heure, au petit-déjeuner, j'ai parlé avec lui. Je lui ai simplement dit que j'étais heureux d'avoir vécu ces deux années (il était entré en fonction en juillet 2006, ndlr). J'en ressors enrichi, plus mature et meilleur. C'est une expérience enthousiasmante, et je ne finirai jamais de remercier la Fédération pour ça".
Q: Il semble qu'Abete ne vous a jamais expressément soutenu publiquement...
R: "C'est quelqu'un qui, humainement, me plaît. Nous avons des points communs et, s'il n'a jamais publiquement été très élogieux à mon égard, c'est parce que c'est sa manière de faire. C'est dans sa nature, comme la mienne est de ne pas être très expansif".
Q: Toute la presse italienne assure déjà que Marcello Lippi va revenir à votre place...
R: "Cela fait déjà quinze jours qu'on écrit sur son retour... De toute façon, depuis que je suis ici, j'ai décidé de ne pas lire les critiques, qu'elles soient positives ou négatives".
Q: Avec une élimination en quarts, l'Euro demeure quoi qu'il arrive mauvais...
R: "Je ne suis pas stupide et je ne cherche pas d'alibi. Cela serait trop facile de se cacher et des chercher des excuses. L'équipe est venue ici et elle a tout donné, jusqu'à l'ultime goutte de sueur. Mais si on parle des résultats, il n'y a pas besoin de Zichichi (en référence à Antonino Zichichi, grand scientifique italien contemporain, ndlr) pour dire que cela n'a pas été extraordinaire. Mais le comportement de l'équipe, lui, l'a en revanche toujours été".
Selon le technicien, si le parcours des champions du monde "n'a pas été extraordinaire", il a vécu une "expérience enthousiasmante" avec des joueurs qui, eux, ont en revanche été "extraordinaires".
Q: Comment vous sentez-vous au lendemain de l'élimination?
R: "J'ai beaucoup de rage en moi. J'aimerais bien l'exprimer mais elle restera intérieure. Maintenant, il faut de toute façon regarder devant et penser au futur. Il y aura d'autres matches et d'autres opportunités".
Q: Et les joueurs?
R: "Je suis amer et déçu pour eux. Mais je ne peux pas faire autre chose que de tous les remercier. Ils ont été extraordinaires du premier jour de la préparation jusqu'à aujourd'hui. A voir leurs larmes hier, j'ai compris que j'avais fait les bons choix. Je vous assure que cela représente beaucoup".
Q: Avez-vous songé à démissionner? Après l'élimination, n'est-ce pas une décision logique?
R: "Je ne peux pas dire aujourd'hui si cela serait juste ou injuste que la Fédération résilie mon contrat. Mais je n'ai jamais pensé à la démission. C'est une idée qui ne m'est pas passée par la cervelle. Ce serait stupide de réduire l'Euro à un penalty raté, comme cela serait stupide, aussi, de l'évaluer à un penalty réussi".
Q: Vous êtes-vous déjà entretenu avec le président de la Fédération, Giancarlo Abete?
R: "Il y a une heure, au petit-déjeuner, j'ai parlé avec lui. Je lui ai simplement dit que j'étais heureux d'avoir vécu ces deux années (il était entré en fonction en juillet 2006, ndlr). J'en ressors enrichi, plus mature et meilleur. C'est une expérience enthousiasmante, et je ne finirai jamais de remercier la Fédération pour ça".
Q: Il semble qu'Abete ne vous a jamais expressément soutenu publiquement...
R: "C'est quelqu'un qui, humainement, me plaît. Nous avons des points communs et, s'il n'a jamais publiquement été très élogieux à mon égard, c'est parce que c'est sa manière de faire. C'est dans sa nature, comme la mienne est de ne pas être très expansif".
Q: Toute la presse italienne assure déjà que Marcello Lippi va revenir à votre place...
R: "Cela fait déjà quinze jours qu'on écrit sur son retour... De toute façon, depuis que je suis ici, j'ai décidé de ne pas lire les critiques, qu'elles soient positives ou négatives".
Q: Avec une élimination en quarts, l'Euro demeure quoi qu'il arrive mauvais...
R: "Je ne suis pas stupide et je ne cherche pas d'alibi. Cela serait trop facile de se cacher et des chercher des excuses. L'équipe est venue ici et elle a tout donné, jusqu'à l'ultime goutte de sueur. Mais si on parle des résultats, il n'y a pas besoin de Zichichi (en référence à Antonino Zichichi, grand scientifique italien contemporain, ndlr) pour dire que cela n'a pas été extraordinaire. Mais le comportement de l'équipe, lui, l'a en revanche toujours été".