Place au groupe de la mort à l'Euro
Soccer vendredi, 8 juin 2012. 14:06 vendredi, 13 déc. 2024. 19:25
Lviv - L'Allemagne et les Pays-Bas, deux des favoris de l'Euro 2012 versés dans le « groupe de la mort », vont se tester samedi face aux deux négligés, respectivement le Portugal et le Danemark, qui rêvent de frapper un grand coup pour la première journée du groupe B.
Avec Allemagne-Portugal, en soirée à Lviv (14 h 45 à RDS2), le tournoi tient son premier choc, entre deux équipes revanchardes, mais pas pour les mêmes raisons : la Nationalmannschaft, qui a collectionné les accessits dans les années 2000, ne se satisfera que de la victoire finale, tandis que la Selecçao doit réagir après ses éliminations en quart de finale de l'Euro 2008 (par l'Allemagne) et en huitième de finale du Mondial 2010.
À l'orée de leur entrée en lice, les deux équipes n'ont pas le même moral. La bande du sélectionneur Joachim Loew sort d'une phase de qualifications parfaite (10 victoires en 10 matches) et présente des garanties dans ses cages (Neuer), au milieu (Schweinsteiger, Khedira) et en attaque (Özil, Podolski et Müller, derrière Klose ou Gomez).
La détermination de la génération Özil afin d'aller chercher un titre semble totale. « Sans titre, on ne pourra pas parler de génération dorée à notre sujet », avait reconnu le capitaine Lahm en mai.
Mais c'est derrière que ça coince : la défaite contre la France fin février (2-1) puis l'humiliation face à la Suisse (5-3) ont relancé le débat sur l'arrière-garde, entre un Mertesacker blessé pendant trois mois, et des Badstuber et Hummels loin d'être indiscutables.
Au Portugal, c'est toute l'équipe qui apparaît en souffrance. Les médiocres matchs de préparation (0-0 contre la Pologne et la Macédoine, puis un revers 3-1 contre la Turquie) ont mis le pays en émoi.
La Selecçao a accumulé les pépins depuis un an, entre la suspension puis le renvoi du sélectionneur Carlos Queiroz, la bouderie de Ricardo Carvalho et le forfait de Carlos Martins, unique meneur de jeu du groupe.
Sensation danoise
Face au Danemark à Kharkiv (midi à RDS2), les Pays-Bas sont clairement favoris. Les vice-champions du monde, qui n'ont plus perdu face aux Danois depuis 1967, ont fait valoir une montée en puissance lors de leurs amicaux (défaite 2-1 face à la Bulgarie, puis succès contre la Slovaquie et l'Irlande du Nord, 2-0 et 6-0).
Le sélectionneur Bert van Marwijk est confronté à des problèmes défensifs. Le forfait vers lequel s'achemine Mathijsen redistribue les cartes : Bouma et Vlaar sont candidats pour jouer en défense centrale avec Heitinga, tandis qu'à gauche persiste l'incertitude entre Willems (18 ans), Bouma et Schaars.
Le choix pour l'avant-centre a été tranché : Van Persie sera préféré à Huntelaar, pourtant meilleur buteur des qualifications à l'Euro (tous groupes confondus) avec 12 buts. Et le meneur Sneijder a promis qu'il serait au rendez-vous après une saison mitigée à l'Inter Milan.
Le Danemark de son côté avait créé la sensation en terminant en tête de son groupe de qualification devant le Portugal. Il rêve d'un coup similaire à celui de 1992, lorsque les Danois avaient remporté l'Euro.
Le « gang Olsen », du nom du sélectionneur Morten Olsen en place depuis 2000, a perdu son gardien Sorensen sur blessure, et repose sur une ossature comprenant le défenseur central et capitaine Agger, le jeune meneur de jeu Eriksen et le buteur Bendtner. Mais quel acolyte pour le premier, quel niveau pour le deuxième avec la pression d'un tel poste, et quelle efficacité pour l'attaquant?
Avec Allemagne-Portugal, en soirée à Lviv (14 h 45 à RDS2), le tournoi tient son premier choc, entre deux équipes revanchardes, mais pas pour les mêmes raisons : la Nationalmannschaft, qui a collectionné les accessits dans les années 2000, ne se satisfera que de la victoire finale, tandis que la Selecçao doit réagir après ses éliminations en quart de finale de l'Euro 2008 (par l'Allemagne) et en huitième de finale du Mondial 2010.
À l'orée de leur entrée en lice, les deux équipes n'ont pas le même moral. La bande du sélectionneur Joachim Loew sort d'une phase de qualifications parfaite (10 victoires en 10 matches) et présente des garanties dans ses cages (Neuer), au milieu (Schweinsteiger, Khedira) et en attaque (Özil, Podolski et Müller, derrière Klose ou Gomez).
La détermination de la génération Özil afin d'aller chercher un titre semble totale. « Sans titre, on ne pourra pas parler de génération dorée à notre sujet », avait reconnu le capitaine Lahm en mai.
Mais c'est derrière que ça coince : la défaite contre la France fin février (2-1) puis l'humiliation face à la Suisse (5-3) ont relancé le débat sur l'arrière-garde, entre un Mertesacker blessé pendant trois mois, et des Badstuber et Hummels loin d'être indiscutables.
Au Portugal, c'est toute l'équipe qui apparaît en souffrance. Les médiocres matchs de préparation (0-0 contre la Pologne et la Macédoine, puis un revers 3-1 contre la Turquie) ont mis le pays en émoi.
La Selecçao a accumulé les pépins depuis un an, entre la suspension puis le renvoi du sélectionneur Carlos Queiroz, la bouderie de Ricardo Carvalho et le forfait de Carlos Martins, unique meneur de jeu du groupe.
Sensation danoise
Face au Danemark à Kharkiv (midi à RDS2), les Pays-Bas sont clairement favoris. Les vice-champions du monde, qui n'ont plus perdu face aux Danois depuis 1967, ont fait valoir une montée en puissance lors de leurs amicaux (défaite 2-1 face à la Bulgarie, puis succès contre la Slovaquie et l'Irlande du Nord, 2-0 et 6-0).
Le sélectionneur Bert van Marwijk est confronté à des problèmes défensifs. Le forfait vers lequel s'achemine Mathijsen redistribue les cartes : Bouma et Vlaar sont candidats pour jouer en défense centrale avec Heitinga, tandis qu'à gauche persiste l'incertitude entre Willems (18 ans), Bouma et Schaars.
Le choix pour l'avant-centre a été tranché : Van Persie sera préféré à Huntelaar, pourtant meilleur buteur des qualifications à l'Euro (tous groupes confondus) avec 12 buts. Et le meneur Sneijder a promis qu'il serait au rendez-vous après une saison mitigée à l'Inter Milan.
Le Danemark de son côté avait créé la sensation en terminant en tête de son groupe de qualification devant le Portugal. Il rêve d'un coup similaire à celui de 1992, lorsque les Danois avaient remporté l'Euro.
Le « gang Olsen », du nom du sélectionneur Morten Olsen en place depuis 2000, a perdu son gardien Sorensen sur blessure, et repose sur une ossature comprenant le défenseur central et capitaine Agger, le jeune meneur de jeu Eriksen et le buteur Bendtner. Mais quel acolyte pour le premier, quel niveau pour le deuxième avec la pression d'un tel poste, et quelle efficacité pour l'attaquant?