Platini défend sa réforme de l'arbitrage
Soccer jeudi, 8 déc. 2011. 14:20 vendredi, 13 déc. 2024. 21:41
VENISE - Le président de l'UEFA, Michel Platini, a défendu sa réforme des arbitres de surface contre le projet de caméras sur la ligne de but de la Fifa, qu'il voit comme le cheval de Troie de l'arbitrage assisté par la technologie, à l'issue du Comité exécutif, jeudi à Venise.
Il a également promis un Euro-2012 réussi en Pologne et en Ukraine, malgré les difficultés (hôtellerie, organisation), et assuré que cet évènement serait pour ces deux pays l'occasion d'un "saut de qualité de trente ans".
Pas de technologie dans l'arbitrage, selon lui. "Nous avons mis des yeux humains pour voir si le ballon est rentré, a dit Platini. J'aime les cinq arbitres parce que c'est un système humain (...) De bonnes décisions ont été prises ainsi."
Platini sait que le président de la Fédération internationale (Fifa), Joseph Blatter, veut proposer les caméras sur la ligne de but.
"De toutes façons ça ce n'est pas l'arbitrage vidéo, c'est juste sur la ligne de but. Je ne suis pas sûr que la technologie soit importante dans ce cas-là. Il y a eu, si on considère les coupes du monde 2010 et 1966 (Angleterre-Allemagne chaque fois, en huitième et en finale, NDLR), soit deux cas. Toute cette technologie pour s'en servir une fois tous les 40 ans?", a souligné Platini.
"Ce qui me fait peur, c'est que si on commence à utiliser la technologie pour ce qui ne sert pas à grand-chose, va-t-on passer à la technologie pour déterminer les hors-jeu? Car des hors-jeu, il y en a cinq par matches!" a-t-il estimé, répétant: "Ca m'inquiète."
L'Euro-2012 sera "formidable"
"L'Euro? Bon, on reprend depuis le début", a dit Platini. "C'était un gros challenge pour l'Ukraine, la Pologne et l'UEFA. Ca n'a pas été simple, surtout pour l'Ukraine, à certains moments on s'est posé la question de savoir si on allait continuer."
Mais "les stades sont finis, ils sont très beaux". "Il ne manque que deux choses: un peu d'hôtels, car la crise n'a pas permis de les faire, mais ils cherchent tous les moyens pour accueillir les partisans. Et l'organisationnel, ils comptent sur le savoir-faire de l'UEFA. Je ne me fais pas de soucis, je crois que ça va être formidable", a-t-il ajouté.
Et les deux pays en tireront des "avantages", a-t-il ajouté. "Pour eux c'est un saut de qualité de trente ans, au niveau des télécommunications, du réseau routier... Si vous aviez vu l'état des villes il y a quelques années et maintenant, c'est étonnant. De formidables choses ont été faites, même s'ils ne sont pas encore au niveau de l'Angleterre, de l'Italie ou de la France", a estimé le président de l'UEFA.
Il a également promis un Euro-2012 réussi en Pologne et en Ukraine, malgré les difficultés (hôtellerie, organisation), et assuré que cet évènement serait pour ces deux pays l'occasion d'un "saut de qualité de trente ans".
Pas de technologie dans l'arbitrage, selon lui. "Nous avons mis des yeux humains pour voir si le ballon est rentré, a dit Platini. J'aime les cinq arbitres parce que c'est un système humain (...) De bonnes décisions ont été prises ainsi."
Platini sait que le président de la Fédération internationale (Fifa), Joseph Blatter, veut proposer les caméras sur la ligne de but.
"De toutes façons ça ce n'est pas l'arbitrage vidéo, c'est juste sur la ligne de but. Je ne suis pas sûr que la technologie soit importante dans ce cas-là. Il y a eu, si on considère les coupes du monde 2010 et 1966 (Angleterre-Allemagne chaque fois, en huitième et en finale, NDLR), soit deux cas. Toute cette technologie pour s'en servir une fois tous les 40 ans?", a souligné Platini.
"Ce qui me fait peur, c'est que si on commence à utiliser la technologie pour ce qui ne sert pas à grand-chose, va-t-on passer à la technologie pour déterminer les hors-jeu? Car des hors-jeu, il y en a cinq par matches!" a-t-il estimé, répétant: "Ca m'inquiète."
L'Euro-2012 sera "formidable"
"L'Euro? Bon, on reprend depuis le début", a dit Platini. "C'était un gros challenge pour l'Ukraine, la Pologne et l'UEFA. Ca n'a pas été simple, surtout pour l'Ukraine, à certains moments on s'est posé la question de savoir si on allait continuer."
Mais "les stades sont finis, ils sont très beaux". "Il ne manque que deux choses: un peu d'hôtels, car la crise n'a pas permis de les faire, mais ils cherchent tous les moyens pour accueillir les partisans. Et l'organisationnel, ils comptent sur le savoir-faire de l'UEFA. Je ne me fais pas de soucis, je crois que ça va être formidable", a-t-il ajouté.
Et les deux pays en tireront des "avantages", a-t-il ajouté. "Pour eux c'est un saut de qualité de trente ans, au niveau des télécommunications, du réseau routier... Si vous aviez vu l'état des villes il y a quelques années et maintenant, c'est étonnant. De formidables choses ont été faites, même s'ils ne sont pas encore au niveau de l'Angleterre, de l'Italie ou de la France", a estimé le président de l'UEFA.