Portugal et Grèce qualifiés, Espagne éliminée
Soccer mardi, 22 juin 2004. 11:37 vendredi, 13 déc. 2024. 18:49
LISBONNE (AFP) - Le Portugal, vainqueur (1-0) de l'Espagne, et la Grèce, bien que défaite (2-1) par la Russie, se sont qualifiés dimanche pour les quarts de finale de l'Euro-2004 de soccer tandis que l'Espagne était éliminée, tout comme la Russie dont le sort était déjà scellé.
Elus du groupe A, Portugais et Grecs rejoignent dans le camp des qualifiés la République tchèque (groupe B) qui avait été la première à gagner, dès samedi, son billet.
A Lisbonne, devant leur public, les Portugais, qui n'avaient d'autre alternative que vaincre ou disparaître, ont démarré en trombe. Les deux équipes livraient un match d'une énorme intensité. Les occasions se multipliaient de part et d'autre mais rien ne passait et la pause était atteinte sur un score nul (0-0) qui qualifiait les Espagnols et éliminait les Portugais.
Le match reprenait avec, côté portugais, un Figo rageur qui tentait de déséquilibrer un bloc espagnol décidé à calmer le jeu. Cela n'empêchait pas Nuno Gomes de marquer (57) d'un tir à ras de terre libérateur. Le vent avait tourné. Les Portugais étaient qualifiés, les Espagnols éliminés.
C'était maintenant aux Portugais de tenter de casser le rythme. L'Espagne jetait toutes ses forces dans la bataille mais le coup de sifflet final sonnait son glas et les Portugais laissaient exploser leur joie.
A Faro, sur le littoral sud du pays, la Russie, déjà éliminée et qui n'avait plus que son honneur à sauver, n'a pas laissé aux Grecs le temps de s'échauffer. Kirichenko profitait d'une erreur de Katsouranis pour marquer 1 minute et 5 secondes après le coup d'envoi le but jusqu'alors le plus précoce du tournoi. Un quart d'heure plus tard, Bulykin (17) l'imitait en reprenant un corner de la tête.
Ballottés, les Grecs semblaient incapables de se rebeller. Il leur fallait près d'une demi-heure pour se remettre et réduire la marque par Vryzas (43).
Un petit réconfort d'autant que, à la même heure, dans la capitale, Espagnols et Portugais étaient à égalité, ce qui préservait la qualification de la Grèce, même battue par la Russie. L'ouverture du score à Lisbonne par le Portugal ne changeait rien à la donne.
Peut-être informés de cette situation, les Grecs se décidaient à prendre quelques risques, mais pas trop. Car les Russes restaient menaçants.
Ce n'est que le coup de sifflet donné à plusieurs centaines de kilomètres au nord, dans la capitale, qui sauvait finalement, de justesse, des Grecs qui s'étaient fait une grosse peur.
Elus du groupe A, Portugais et Grecs rejoignent dans le camp des qualifiés la République tchèque (groupe B) qui avait été la première à gagner, dès samedi, son billet.
A Lisbonne, devant leur public, les Portugais, qui n'avaient d'autre alternative que vaincre ou disparaître, ont démarré en trombe. Les deux équipes livraient un match d'une énorme intensité. Les occasions se multipliaient de part et d'autre mais rien ne passait et la pause était atteinte sur un score nul (0-0) qui qualifiait les Espagnols et éliminait les Portugais.
Le match reprenait avec, côté portugais, un Figo rageur qui tentait de déséquilibrer un bloc espagnol décidé à calmer le jeu. Cela n'empêchait pas Nuno Gomes de marquer (57) d'un tir à ras de terre libérateur. Le vent avait tourné. Les Portugais étaient qualifiés, les Espagnols éliminés.
C'était maintenant aux Portugais de tenter de casser le rythme. L'Espagne jetait toutes ses forces dans la bataille mais le coup de sifflet final sonnait son glas et les Portugais laissaient exploser leur joie.
A Faro, sur le littoral sud du pays, la Russie, déjà éliminée et qui n'avait plus que son honneur à sauver, n'a pas laissé aux Grecs le temps de s'échauffer. Kirichenko profitait d'une erreur de Katsouranis pour marquer 1 minute et 5 secondes après le coup d'envoi le but jusqu'alors le plus précoce du tournoi. Un quart d'heure plus tard, Bulykin (17) l'imitait en reprenant un corner de la tête.
Ballottés, les Grecs semblaient incapables de se rebeller. Il leur fallait près d'une demi-heure pour se remettre et réduire la marque par Vryzas (43).
Un petit réconfort d'autant que, à la même heure, dans la capitale, Espagnols et Portugais étaient à égalité, ce qui préservait la qualification de la Grèce, même battue par la Russie. L'ouverture du score à Lisbonne par le Portugal ne changeait rien à la donne.
Peut-être informés de cette situation, les Grecs se décidaient à prendre quelques risques, mais pas trop. Car les Russes restaient menaçants.
Ce n'est que le coup de sifflet donné à plusieurs centaines de kilomètres au nord, dans la capitale, qui sauvait finalement, de justesse, des Grecs qui s'étaient fait une grosse peur.