BUENOS AIRES, (AFP) - Au milieu des concerts de louanges à Ronaldo, auteur d'un doublé en finale du Mondial-2002 de soccer pour offrir au Brésil sa cinquième couronne, la presse argentine se demandait lundi "pourquoi eux et pas nous ?", revenant sur l'élimination sans gloire de l'équipe argentine.

"Le Brésil encore une fois roi du football", titre le quotidien Clarin, tandis que son envoyé spécial à Yokohama indique que "Ronaldo, le fascinant Ronaldo, certifie que le football sombre périodiquement, mais peut aussi faire des miracles."

L'attaquant brésilien, trophée en mains, orne pratiquement toutes les Une des quotidiens argentins pour qui Ronaldo a pris sa revanche sur la finale perdue (3-0 devant la France) en 1998.

"Pourquoi eux et pas nous ?", s'interroge toutefois le quotidien sportif Olé alors que les Argentins, qui ont survolé les éliminatoires sud-américaines, sont sortis sans gloire du tournoi à l'issue du premier tour.

"Le Brésil a confirmé qu'avec de l'intelligence, de la joie, de la flexibilité et un peu de talent, on peut gagner", commente Eduardo Castigilione, des qualités qui ont manqué à la sélection albiceleste.

"Le Brésil a fait des variantes en attaque, pas nous", écrit pour sa part l'ancien international Roberto Perfumo, pour expliquer les destins différents des deux sélections sud-américaines.