IRENE - Le nouveau sélectionneur de l'Italie, Cesare Prandelli, sera officiellement intronisé le 1er juillet, a annoncé vendredi le président de la Fédération italienne (FIGC) Giancarlo Abete, au lendemain de l'élimination au 1er tour du Mondial-2010.

"Cesare Prandelli sera nommé le 1er juillet et, le 2 juillet, le Conseil fédéral sera chargé d'établir les stratégies pour repartir", a déclaré le dirigeant lors d'une conférence de presse tenue à la "Casa Azzurri" (Irene, sud de Pretoria).

"Il s'agira d'un contrat de quatre ans pour Prandelli", a précisé M. Abete.

L'actuel sélectionneur Marcello Lippi avait déjà annoncé son départ avant le début de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Cesare Prandelli, 52 ans, avait également été choisi par la Fédération avant le Mondial.

Ancien milieu de la Juventus, Prandelli a entraîné Parme (2002-2004) avant de passer cinq ans à la tête de la Fiorentina (2005-2010), qualifiant notamment deux fois l'équipe florentine pour la Ligue des champions.

Au lendemain de la défaite face à la Slovaquie (2-3) et de l'élimination des champions du monde, le dirigeant a également fait part de sa "grande tristesse" et de sa "grande amertume".

"La première période contre la Slovaquie a laissé tout le monde stupéfait, ils ne sont pas parvenus à faire deux passes de suite, a-t-il poursuivi. C'est une faillite absolue au regard de la capacité à affronter l'événement. Je ne pense pas que cela soit un problème de préparation physique".

"Mais il faut repartir, c'est un devoir, un fait objectif. La tristesse et l'amertume, c'est subjectif", a-t-il continué, évoquant "une réflexion à 360° sur la politique sportive".

"Je ne renie pas le choix de Lippi (comme sélectionneur). C'est mon choix et j'en assume la responsabilité", a-t-il également souligné, tout en admettant que "le niveau de compétitivité (de la sélection) va décroissant. C'est un signal d'alarme".

"Certains joueurs sont bons mais ils n'ont pas montré le niveau qu'il faut pour les compétitions internationales. Il y a un problème de changement de génération. Cependant, il ne faut pas être pessimistes, mais réalistes et déterminés", a-t-il insisté.

"Je vous demande de soutenir au maximum Cesare Prandelli, a-t-il conclu à l'adresse des journalistes italiens. Tout le monde doit avoir conscience du poids de la charge qu'il va assumer".