Radioscopie des 32 participants (deuxième partie)
Soccer dimanche, 30 juin 2002. 11:32 samedi, 14 déc. 2024. 02:37
PARIS (AFP) - Radioscopie du parcours des 32 participants lors du Mondial-2002 de soccer en Corée du Sud et au Japon, dont la finale a vu la victoire du Brésil face à l'Allemagne (2-0) dimanche à Yokohama au Japon.
EUROPE
Allemagne. Finaliste. 1er du groupe E avec deux victoires et un nul (onze buts pour, un contre). Dans la foulée d'une qualification poussive, on annonçait une Allemagne en reconstruction. Mais la Mannschaft est toujours là. Mise en confiance par son "carton" face à l'Arabie saoudite (8-0) et un Oliver Kahn impressionnant, elle s'est frayée son chemin jusqu'à la finale, sans brio certes mais avec beaucoup de puissance et de réalisme. Elle sera dure à battre chez elle en 2006.
Angleterre. Quart de finale. 2e du groupe F avec une victoire et deux nuls (deux buts pour, un contre). L'Angleterre laisse une impression mitigée au terme de ce Mondial, qu'elle a quitté sur une performance décevante face au Brésil (2-1). Auparavant, elle avait pourtant pris sa revanche sur l'Argentine (1-0). Mais David Beckham et Michael Owen étaient trop diminués pour qu'elle puisse espérer refaire le coup de 1966.
Belgique. Huitième de finale. 2e du groupe H avec une victoire et deux nuls (six buts pour, cinq contre). Les Diables Rouges ont réalisé un Mondial très solide. Invaincus en poule, les hommes de Robert Waseige se sont inclinés contre le cours du jeu devant le Brésil en huitième (2-0) alors qu'un but parfaitement valable et qui aurait pu changer le cours du match a été refusé à Marc Wilmots.
Croatie. Eliminée en poule. 3e du groupe G avec une victoire et deux défaites (deux buts pour, trois contre). Les Croates, révélations en 1998 où ils avaient terminé 3e, ont réussi un match, celui contre l'Italie (2-1). En revanche ils se sont inclinés sans gloire devant le Mexique et l'Equateur (1-0). Une des déceptions du Mondial.
Danemark. Huitième de finale. 1er du groupe A avec deux victoires et un nul (5 buts pour, 2 contre). Les Danois et leur buteur Jon Dahl Tomasson (4 buts) sont parvenus à sortir en tête de leur groupe, devant les surprenants Sénégalais, et après avoir dominé les tenants du titre français (2-0). Mais ils ont été surclassés par l'Angleterre en huitième (3-0) et laissent ainsi une impression mitigée.
Irlande. Huitième de finale. 2e du groupe E avec une victoire et deux nuls (cinq buts pour, deux contre). Malgré l'absence de Roy Keane, renvoyé au pays pour "indiscipline", juste avant la compétition, les Irlandais sont tout de même parvenus à se frayer un chemin jusqu'en huitième. Une nouvelle fois, ils ont fait preuve de ressources en revenant plusieurs fois au score, notamment contre l'Espagne, pour finalement s'incliner aux tirs au but (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 2).
Espagne. Quart de finale. 1er du groupe B avec trois victoires (neuf buts pour, quatre contre). Impériaux en poule, les Espagnols sont une nouvelle fois passés près d'une place dans le dernier carré. Privés de Raul, blessé, ils ont chuté en quart contre la Corée du Sud (0-0, 5 t.a.b. à 3), en faisant porter le chapeau à l'arbitre.
France. Eliminée en poule. 4e du groupe A avec un nul et deux défaites (zéro but pour, trois contre). "LE" fiasco de cette Coupe du monde. Privée de Zinédine Zidane, blessé pour les deux premières rencontres, la France est passée complétement à côté de son sujet devenant le premier champion du monde en titre à ne pas inscrire le moindre but. Une page est tournée.
Italie. Huitième de finale. 2e du groupe G avec une victoire, un nul et une défaite (quatre buts pour, trois contre). Paradoxalement, sa qualification "à l'italienne" en poule incitait à l'optimisme. Mais comme à l'Euro 2000, les Italiens ont été victimes du but en or (1-2) contre la Corée, après avoir été rejoints au score dans les derniers instants du temps réglementaire. Les vice-champions d'Europe ont été il est vrai victimes de plusieurs décisions contestées de la part des arbitres assistants.
Pologne. Eliminée en poule. 4e du groupe D avec une victoire et deux défaites (trois buts pour, sept contre). La Pologne, un des premiers qualifiés, est passée sans grand bruit dans cette Coupe du monde. Après deux défaites pour ses deux premiers matches, la victoire contre les Etats-Unis (3-1) a eu un goût amer.
Portugal. Eliminé en poule. 3e du groupe D avec une victoire et deux défaites (six buts pour, quatre contre). Derrière la France et l'Argentine, le Portugal est l'une des principales victimes du premier tour. Avec un Luis Figo diminué par une blessure et complétement transparent, les Portugais sont tombés contre la Corée (0-1), quittant la compétition par la petite porte.
Russie. Eliminée en poule. 3e du groupe H avec une victoire et deux défaites (quatre buts pour, quatre contre). L'espoir né de la victoire contre la Tunisie en ouverture (2-0) est vite retombé avec deux défaites, devant le Japon (0-1) et la Belgique (2-3), à l'issue de performances décevantes.
Slovénie. Eliminée en poule. 4e du groupe B avec trois défaites (deux buts pour, sept contre). Pour sa première participation, la Slovénie, en proie à une crise interne en raison des caprices de sa star Zlatko Zahovic, n'aura pas répondu aux attentes nées de son parcours en qualifications.
Suède. Huitième de finale. 1re du groupe F avec une victoire et deux nuls (quatre buts pour, trois contre). "Croqués" par les Lions du Sénégal en huitième (1-2, but en or), les Suédois avaient pourtant réussi au préalable une belle performance en terminant premiers du redoutable groupe F. Malgré leur bonne tenue lors de l'épreuve, c'est la déception qui domine en Suède.
Turquie. Troisième. Sortie 2e du groupe C avec une victoire, un nul, et une défaite (cinq buts pour, trois contre). Les Turc terminent à une troisième place aussi surprenante que méritée. Disposant sans doute du meilleur milieu de terrain du Mondial, développant un jeu solide et réaliste, les Trucs ont refait le coup de la Croatie en 1998. Ils peuvent également dire merci à leur étonnant gardien Rustu.
EUROPE
Allemagne. Finaliste. 1er du groupe E avec deux victoires et un nul (onze buts pour, un contre). Dans la foulée d'une qualification poussive, on annonçait une Allemagne en reconstruction. Mais la Mannschaft est toujours là. Mise en confiance par son "carton" face à l'Arabie saoudite (8-0) et un Oliver Kahn impressionnant, elle s'est frayée son chemin jusqu'à la finale, sans brio certes mais avec beaucoup de puissance et de réalisme. Elle sera dure à battre chez elle en 2006.
Angleterre. Quart de finale. 2e du groupe F avec une victoire et deux nuls (deux buts pour, un contre). L'Angleterre laisse une impression mitigée au terme de ce Mondial, qu'elle a quitté sur une performance décevante face au Brésil (2-1). Auparavant, elle avait pourtant pris sa revanche sur l'Argentine (1-0). Mais David Beckham et Michael Owen étaient trop diminués pour qu'elle puisse espérer refaire le coup de 1966.
Belgique. Huitième de finale. 2e du groupe H avec une victoire et deux nuls (six buts pour, cinq contre). Les Diables Rouges ont réalisé un Mondial très solide. Invaincus en poule, les hommes de Robert Waseige se sont inclinés contre le cours du jeu devant le Brésil en huitième (2-0) alors qu'un but parfaitement valable et qui aurait pu changer le cours du match a été refusé à Marc Wilmots.
Croatie. Eliminée en poule. 3e du groupe G avec une victoire et deux défaites (deux buts pour, trois contre). Les Croates, révélations en 1998 où ils avaient terminé 3e, ont réussi un match, celui contre l'Italie (2-1). En revanche ils se sont inclinés sans gloire devant le Mexique et l'Equateur (1-0). Une des déceptions du Mondial.
Danemark. Huitième de finale. 1er du groupe A avec deux victoires et un nul (5 buts pour, 2 contre). Les Danois et leur buteur Jon Dahl Tomasson (4 buts) sont parvenus à sortir en tête de leur groupe, devant les surprenants Sénégalais, et après avoir dominé les tenants du titre français (2-0). Mais ils ont été surclassés par l'Angleterre en huitième (3-0) et laissent ainsi une impression mitigée.
Irlande. Huitième de finale. 2e du groupe E avec une victoire et deux nuls (cinq buts pour, deux contre). Malgré l'absence de Roy Keane, renvoyé au pays pour "indiscipline", juste avant la compétition, les Irlandais sont tout de même parvenus à se frayer un chemin jusqu'en huitième. Une nouvelle fois, ils ont fait preuve de ressources en revenant plusieurs fois au score, notamment contre l'Espagne, pour finalement s'incliner aux tirs au but (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 2).
Espagne. Quart de finale. 1er du groupe B avec trois victoires (neuf buts pour, quatre contre). Impériaux en poule, les Espagnols sont une nouvelle fois passés près d'une place dans le dernier carré. Privés de Raul, blessé, ils ont chuté en quart contre la Corée du Sud (0-0, 5 t.a.b. à 3), en faisant porter le chapeau à l'arbitre.
France. Eliminée en poule. 4e du groupe A avec un nul et deux défaites (zéro but pour, trois contre). "LE" fiasco de cette Coupe du monde. Privée de Zinédine Zidane, blessé pour les deux premières rencontres, la France est passée complétement à côté de son sujet devenant le premier champion du monde en titre à ne pas inscrire le moindre but. Une page est tournée.
Italie. Huitième de finale. 2e du groupe G avec une victoire, un nul et une défaite (quatre buts pour, trois contre). Paradoxalement, sa qualification "à l'italienne" en poule incitait à l'optimisme. Mais comme à l'Euro 2000, les Italiens ont été victimes du but en or (1-2) contre la Corée, après avoir été rejoints au score dans les derniers instants du temps réglementaire. Les vice-champions d'Europe ont été il est vrai victimes de plusieurs décisions contestées de la part des arbitres assistants.
Pologne. Eliminée en poule. 4e du groupe D avec une victoire et deux défaites (trois buts pour, sept contre). La Pologne, un des premiers qualifiés, est passée sans grand bruit dans cette Coupe du monde. Après deux défaites pour ses deux premiers matches, la victoire contre les Etats-Unis (3-1) a eu un goût amer.
Portugal. Eliminé en poule. 3e du groupe D avec une victoire et deux défaites (six buts pour, quatre contre). Derrière la France et l'Argentine, le Portugal est l'une des principales victimes du premier tour. Avec un Luis Figo diminué par une blessure et complétement transparent, les Portugais sont tombés contre la Corée (0-1), quittant la compétition par la petite porte.
Russie. Eliminée en poule. 3e du groupe H avec une victoire et deux défaites (quatre buts pour, quatre contre). L'espoir né de la victoire contre la Tunisie en ouverture (2-0) est vite retombé avec deux défaites, devant le Japon (0-1) et la Belgique (2-3), à l'issue de performances décevantes.
Slovénie. Eliminée en poule. 4e du groupe B avec trois défaites (deux buts pour, sept contre). Pour sa première participation, la Slovénie, en proie à une crise interne en raison des caprices de sa star Zlatko Zahovic, n'aura pas répondu aux attentes nées de son parcours en qualifications.
Suède. Huitième de finale. 1re du groupe F avec une victoire et deux nuls (quatre buts pour, trois contre). "Croqués" par les Lions du Sénégal en huitième (1-2, but en or), les Suédois avaient pourtant réussi au préalable une belle performance en terminant premiers du redoutable groupe F. Malgré leur bonne tenue lors de l'épreuve, c'est la déception qui domine en Suède.
Turquie. Troisième. Sortie 2e du groupe C avec une victoire, un nul, et une défaite (cinq buts pour, trois contre). Les Turc terminent à une troisième place aussi surprenante que méritée. Disposant sans doute du meilleur milieu de terrain du Mondial, développant un jeu solide et réaliste, les Trucs ont refait le coup de la Croatie en 1998. Ils peuvent également dire merci à leur étonnant gardien Rustu.
