Reprises de buts : 2 systèmes à l'essai
Soccer mercredi, 28 nov. 2012. 13:16 samedi, 14 déc. 2024. 01:52
RIO DE JANEIRO - Le ballon a-t-il franchi la ligne de but ou non? La Fédération internationale de football (FIFA) va expérimenter deux technologies différentes lors du Mondial des clubs au Japon (6-16 décembre) pour être au point à l'occasion du Mondial-2014 au Brésil.
Le 8e de finale entre l'Allemagne et l'Angleterre au Mondial-2010 est encore dans toutes les mémoires : un but de Frank Lampard avait été refusé alors que le ballon avait bien franchi la ligne, une erreur d'arbitrage qui avait précipité l'élimination des Anglais qui, au lieu d'égaliser, se sont inclinés finalement 4 à 1.
Pour ne plus connaître pareille mésaventure, la FIFA a décidé de franchir le pas et d'avoir recours à la technologie pour seconder les arbitres.
Aujourd'hui, deux systèmes, l'un allemand, l'autre anglais, sont certifiés par la FIFA et sont au coude à coude pour devenir celui utilisé lors de la Coupe du monde au Brésil. Les deux fournisseurs se livreront un « duel » au Japon en décembre.
Le système GoalRef, qui se sert d'un champ magnétique et d'un ballon spécial, sera testé dans le stade de Yokohama. L'autre système, Hawk-Eye, qui se base sur l'utilisation de caméras comme cela se fait déjà au tennis ou au cricket, sera déployé dans le stade de Toyota.
Le premier, GoalRef, a été mis au point par des chercheurs du Fraunhofer Institute for Integrated Circuit en Allemagne, et le second par la société britannique Hawk-Eye Innovations.
Délai d'une seconde
« À la fin du mois de janvier, nous discuterons avec les deux fournisseurs de la technologie - et s'il y a un troisième système certifié également - et nous déciderons en février ou mars lequel sera utilisé pour la Coupe des confédérations », a expliqué Christoph Schmidt, du secrétariat général de la FIFA, au cours du salon Soccerex qui se déroule à Rio de Janeiro.
Toutefois, la FIFA a indiqué que le système qui sera retenu pour la Coupe des confédérations (15-30 juin 2013), répétition générale de la Coupe du monde, n'est pas automatiquement assuré d'être celui utilisé dans les douze stades du Mondial-2014.
À Soccerex, le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke, a une nouvelle fois défendu l'apport de la technologie à l'arbitrage, expliquant que le système enverra automatiquement un signal aux montres des arbitres, dans un délai d'une seconde.
« Est-ce qu'on tue le jeu en prenant une seconde pour voir s'il y a but ou non? N'est-il pas mieux que l'équipe sache si son but est valide? Car on ne parle de rien d'autre, il ne s'agit pas d'arrêter le jeu pendant quinze secondes, pour regarder une vidéo ou pour dire si un but a été marqué de la main », a ajouté Valcke, expliquant que l'arbitre sera le seul à recevoir l'information et à prendre la décision.
Avec le temps, la FIFA espère que le système retenu, aujourd'hui au coût élevé, pourra entrer en vigueur dans tous les championnats professionnels.
Le 8e de finale entre l'Allemagne et l'Angleterre au Mondial-2010 est encore dans toutes les mémoires : un but de Frank Lampard avait été refusé alors que le ballon avait bien franchi la ligne, une erreur d'arbitrage qui avait précipité l'élimination des Anglais qui, au lieu d'égaliser, se sont inclinés finalement 4 à 1.
Pour ne plus connaître pareille mésaventure, la FIFA a décidé de franchir le pas et d'avoir recours à la technologie pour seconder les arbitres.
Aujourd'hui, deux systèmes, l'un allemand, l'autre anglais, sont certifiés par la FIFA et sont au coude à coude pour devenir celui utilisé lors de la Coupe du monde au Brésil. Les deux fournisseurs se livreront un « duel » au Japon en décembre.
Le système GoalRef, qui se sert d'un champ magnétique et d'un ballon spécial, sera testé dans le stade de Yokohama. L'autre système, Hawk-Eye, qui se base sur l'utilisation de caméras comme cela se fait déjà au tennis ou au cricket, sera déployé dans le stade de Toyota.
Le premier, GoalRef, a été mis au point par des chercheurs du Fraunhofer Institute for Integrated Circuit en Allemagne, et le second par la société britannique Hawk-Eye Innovations.
Délai d'une seconde
« À la fin du mois de janvier, nous discuterons avec les deux fournisseurs de la technologie - et s'il y a un troisième système certifié également - et nous déciderons en février ou mars lequel sera utilisé pour la Coupe des confédérations », a expliqué Christoph Schmidt, du secrétariat général de la FIFA, au cours du salon Soccerex qui se déroule à Rio de Janeiro.
Toutefois, la FIFA a indiqué que le système qui sera retenu pour la Coupe des confédérations (15-30 juin 2013), répétition générale de la Coupe du monde, n'est pas automatiquement assuré d'être celui utilisé dans les douze stades du Mondial-2014.
À Soccerex, le secrétaire général de la FIFA, le Français Jérôme Valcke, a une nouvelle fois défendu l'apport de la technologie à l'arbitrage, expliquant que le système enverra automatiquement un signal aux montres des arbitres, dans un délai d'une seconde.
« Est-ce qu'on tue le jeu en prenant une seconde pour voir s'il y a but ou non? N'est-il pas mieux que l'équipe sache si son but est valide? Car on ne parle de rien d'autre, il ne s'agit pas d'arrêter le jeu pendant quinze secondes, pour regarder une vidéo ou pour dire si un but a été marqué de la main », a ajouté Valcke, expliquant que l'arbitre sera le seul à recevoir l'information et à prendre la décision.
Avec le temps, la FIFA espère que le système retenu, aujourd'hui au coût élevé, pourra entrer en vigueur dans tous les championnats professionnels.