Retour embarrassant pour Delfim
Soccer mardi, 28 sept. 2004. 13:35 vendredi, 13 déc. 2024. 23:39
MARSEILLE (AFP) - Plus de deux ans après avoir disparu de tout terrain de football en raison d'un accident du travail controversé, l'ancien grand espoir portugais de Marseille (L1) José Delfim a fait son retour mardi au centre d'entraînement de l'OM, plaçant dans l'embarras la direction du club.
Jugé apte à la reprise du travail lundi par le Pr Noël Graziani, le chirurgien marseillais qui l'a opéré en juillet 2003 d'une arthrodèse, une lourde opération de soudage de deux vertèbres, Delfim a pour l'essentiel couru, à l'écart du groupe, sous le contrôle du "kiné" du club.
Il n'avait plus foulé la pelouse de la Commanderie depuis la veille de l'ouverture de la saison en août 2002. Le 3 août, pour le premier match à Lyon, il ressent en effet une douleur au dos. Le début d'une "souffrance incroyable", comme il l'a expliqué mardi devant la presse.
Déclaré en accident du travail le 25 octobre 2002, le joueur a subi en moins d'un an quatre interventions chirurgicales. Une première opération de pubalgie bilatérale le 24 octobre 2002 a été suivie de deux autres en janvier 2003, avant l'arthrodèse.
De source médicale, on met ainsi en cause la responsabilité d'une partie de l'encadrement médical du club à l'époque, ce qu'a toujours contesté le président marseillais Christophe Bouchet.
"Je constate qu'être opéré trois fois pour une hernie inguinale en si peu de temps, n'est pas normal", a déclaré le joueur, interpellant au passage la presse, dans un français parfait: "C'est la première fois en deux ans de souffrance que vous vous interrogez sur mon cas!".
"Triste histoire"
"Je ne souhaite à personne de connaître cela, de ne pas être physiquement capable de tenir un enfant dans ses bras. J'ai l'envie de revenir, je suis mentalement prêt, et on n'oublie pas le foot comme cela. Je dois juste récupérer physiquement, mais je sais que j'ai une marge de progression, il faut juste remettre la machine en route", a-t-il affirmé, évoquant sa "triste histoire".
Ce milieu défensif présenté comme un futur Didier Deschamps lors de son arrivée en provenance du Sporting Lisbonne en 2001 pour 5 millions d'euros et cinq ans de contrat, a aussi salué le travail de rééducation au Portugal du "kiné" de la sélection nationale, et celui du Pr Graziani "qui a fait le maximum pour récupérer l'homme et le joueur".
Delfim, conformément au droit du travail, passera jeudi une visite médicale du travail. "Vous savez, un docteur de plus...", dit-il en souriant.
Mais la direction du club ne s'attendait pas si tôt au retour de celui que son avocat, Me José Vieira, présente comme "un miracle de la médecine alors qu'il était donné mort pour le football voici un an".
Il est évident en tout cas que le joueur ne faisait pas partie des plans de la saison, dans un secteur du jeu déjà bien fourni. Prévenue lundi de son intention de reprendre, la direction de l'OM a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas mardi d'une "reprise d'entraînement", mais d'une "séance de rééducation".
Alors, réintégration à terme dans l'effectif ou rupture du contrat? "Nous allons écouter toutes les propositions", a affirmé son avocat, qui s'était opposé à l'OM à propos du versement d'indemnités au joueur, finalement débouté par la Ligue en mai.
Delfim, lui, a revu l'entraîneur José Anigo, "un homme droit et honnête, qui m'a témoigné son soutien".
Jugé apte à la reprise du travail lundi par le Pr Noël Graziani, le chirurgien marseillais qui l'a opéré en juillet 2003 d'une arthrodèse, une lourde opération de soudage de deux vertèbres, Delfim a pour l'essentiel couru, à l'écart du groupe, sous le contrôle du "kiné" du club.
Il n'avait plus foulé la pelouse de la Commanderie depuis la veille de l'ouverture de la saison en août 2002. Le 3 août, pour le premier match à Lyon, il ressent en effet une douleur au dos. Le début d'une "souffrance incroyable", comme il l'a expliqué mardi devant la presse.
Déclaré en accident du travail le 25 octobre 2002, le joueur a subi en moins d'un an quatre interventions chirurgicales. Une première opération de pubalgie bilatérale le 24 octobre 2002 a été suivie de deux autres en janvier 2003, avant l'arthrodèse.
De source médicale, on met ainsi en cause la responsabilité d'une partie de l'encadrement médical du club à l'époque, ce qu'a toujours contesté le président marseillais Christophe Bouchet.
"Je constate qu'être opéré trois fois pour une hernie inguinale en si peu de temps, n'est pas normal", a déclaré le joueur, interpellant au passage la presse, dans un français parfait: "C'est la première fois en deux ans de souffrance que vous vous interrogez sur mon cas!".
"Triste histoire"
"Je ne souhaite à personne de connaître cela, de ne pas être physiquement capable de tenir un enfant dans ses bras. J'ai l'envie de revenir, je suis mentalement prêt, et on n'oublie pas le foot comme cela. Je dois juste récupérer physiquement, mais je sais que j'ai une marge de progression, il faut juste remettre la machine en route", a-t-il affirmé, évoquant sa "triste histoire".
Ce milieu défensif présenté comme un futur Didier Deschamps lors de son arrivée en provenance du Sporting Lisbonne en 2001 pour 5 millions d'euros et cinq ans de contrat, a aussi salué le travail de rééducation au Portugal du "kiné" de la sélection nationale, et celui du Pr Graziani "qui a fait le maximum pour récupérer l'homme et le joueur".
Delfim, conformément au droit du travail, passera jeudi une visite médicale du travail. "Vous savez, un docteur de plus...", dit-il en souriant.
Mais la direction du club ne s'attendait pas si tôt au retour de celui que son avocat, Me José Vieira, présente comme "un miracle de la médecine alors qu'il était donné mort pour le football voici un an".
Il est évident en tout cas que le joueur ne faisait pas partie des plans de la saison, dans un secteur du jeu déjà bien fourni. Prévenue lundi de son intention de reprendre, la direction de l'OM a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas mardi d'une "reprise d'entraînement", mais d'une "séance de rééducation".
Alors, réintégration à terme dans l'effectif ou rupture du contrat? "Nous allons écouter toutes les propositions", a affirmé son avocat, qui s'était opposé à l'OM à propos du versement d'indemnités au joueur, finalement débouté par la Ligue en mai.
Delfim, lui, a revu l'entraîneur José Anigo, "un homme droit et honnête, qui m'a témoigné son soutien".