Roger pourrait rester en prison
Soccer vendredi, 18 mars 2005. 12:54 vendredi, 13 déc. 2024. 03:36
GENEVE (AFP) - Le juge d'instruction Marc Tappolet va demander que la détention préventive de Marc Roger, l'ex-président français du club de soccer genevois Servette FC, qui a fait faillite, soit prolongée pour une durée de trois mois, a-t-il indiqué vendredi à l'agence de presse suisse ATS.
"C'est une affaire qui peut durer un certains temps", a expliqué le juge chargé du dossier du club en faillite depuis mi-février.
La demande de prolongation de détention du Français, arrêté mardi, devrait parvenir vendredi à la Chambre d'accusation du canton de Genève, a-t-il précisé.
Marc Roger, accusé de banqueroute frauduleuse, gestion déloyale et abus de confiance, sur plainte des anciens joueurs du club, est incarcéré depuis mardi à la prison genevoise de Champ-Dollon.
Par contre, Olivier Maus, un autre ex-administrateur du Servette inculpé jeudi par la justice genevoise, a regagné son domicile jeudi soir après avoir été entendu par le juge d'instruction.
Le milliardaire genevois est inculpé de gestion fautive. "Il s'agit d'une version allégée de la banqueroute frauduleuse", a précisé le juge.
Marotte
Héritier d'une des plus grosses fortunes du canton de Genève, Olivier Maus, 60 ans, est associé-gérant de la société Maus Frères SA, actionnaire, avec la famille Nordmann, du grand distributeur Manor. En 2004, la fortune de la famille était évaluée entre 1,5 et 2 milliards de francs suisses (1 à 1,3 mds d'euros).
Le Servette était la marotte d'Olivier Maus depuis une trentaine d'années. Il a occupé à plusieurs reprises la charge de vice-président du club. Démissionnaire à l'automne 2002 après le refus de ses collègues de céder le club à Marc Roger, il était revenu dans les bagages du Français au printemps 2004, avant de démissionner une nouvelle fois de son poste d'administrateur le 24 novembre 2004. En janvier 2005, il a été radié du conseil d'administration du club genevois.
"Pour l'heure, je n'ai pas reçu de plainte émanant d'autres investisseurs, comme l'ex-président du Real Madrid Lorenzo Sanz", a précisé le juge.
Le Servette a déposé son bilan le 11 janvier et a été mis en faillite définitive mi-février, après une dernière tentative pour le revendre à des investisseurs syriens.
Le club, repris par Marc Roger début 2004, avait accumulé un passif de 7,2 millions d'euros et les salaires des joueurs n'étaient plus payés depuis le mois d'octobre.
Plus que centenaire, le Servette était la plus ancienne formation helvétique à s'être toujours maintenue dans l'élite du championnat suisse de soccer. Il a été rétrogradé depuis en Première Ligue (équivalent d'une 3ème division).
"C'est une affaire qui peut durer un certains temps", a expliqué le juge chargé du dossier du club en faillite depuis mi-février.
La demande de prolongation de détention du Français, arrêté mardi, devrait parvenir vendredi à la Chambre d'accusation du canton de Genève, a-t-il précisé.
Marc Roger, accusé de banqueroute frauduleuse, gestion déloyale et abus de confiance, sur plainte des anciens joueurs du club, est incarcéré depuis mardi à la prison genevoise de Champ-Dollon.
Par contre, Olivier Maus, un autre ex-administrateur du Servette inculpé jeudi par la justice genevoise, a regagné son domicile jeudi soir après avoir été entendu par le juge d'instruction.
Le milliardaire genevois est inculpé de gestion fautive. "Il s'agit d'une version allégée de la banqueroute frauduleuse", a précisé le juge.
Marotte
Héritier d'une des plus grosses fortunes du canton de Genève, Olivier Maus, 60 ans, est associé-gérant de la société Maus Frères SA, actionnaire, avec la famille Nordmann, du grand distributeur Manor. En 2004, la fortune de la famille était évaluée entre 1,5 et 2 milliards de francs suisses (1 à 1,3 mds d'euros).
Le Servette était la marotte d'Olivier Maus depuis une trentaine d'années. Il a occupé à plusieurs reprises la charge de vice-président du club. Démissionnaire à l'automne 2002 après le refus de ses collègues de céder le club à Marc Roger, il était revenu dans les bagages du Français au printemps 2004, avant de démissionner une nouvelle fois de son poste d'administrateur le 24 novembre 2004. En janvier 2005, il a été radié du conseil d'administration du club genevois.
"Pour l'heure, je n'ai pas reçu de plainte émanant d'autres investisseurs, comme l'ex-président du Real Madrid Lorenzo Sanz", a précisé le juge.
Le Servette a déposé son bilan le 11 janvier et a été mis en faillite définitive mi-février, après une dernière tentative pour le revendre à des investisseurs syriens.
Le club, repris par Marc Roger début 2004, avait accumulé un passif de 7,2 millions d'euros et les salaires des joueurs n'étaient plus payés depuis le mois d'octobre.
Plus que centenaire, le Servette était la plus ancienne formation helvétique à s'être toujours maintenue dans l'élite du championnat suisse de soccer. Il a été rétrogradé depuis en Première Ligue (équivalent d'une 3ème division).