Rome explose de bonheur après le match
Soccer mercredi, 5 juil. 2006. 10:43 jeudi, 12 déc. 2024. 04:38
ROME (AFP) - Rome a tremblé et souffert pendant deux heures, puis a explosé de bonheur mardi soir après la victoire de l'équipe d'Italie sur l'Allemagne 2 à 0 après prolongation en demi-finale de la Coupe du monde de football à Dortmund (ouest de l'Allemagne).
Douze ans après le match - perdu - contre le Brésil en 1994, l'Italie va disputer à nouveau une finale de la Coupe du monde, un événement que les Romains ont célébré dans les rues de la ville éternelle à grand coups de klaxons, de pétards et de fumigènes.
Après l'angoisse d'un match serré durant lequel l'équipe des "azzurri" n'avait pu concrétiser sa supériorité, un grand cri libérateur a jailli de toutes les fenêtres ouvertes des appartements, de tous les cafés bondés de "tifosi", de toutes les places où étaient installés des écrans géants, au premier but marqué à la 119e minute par Grosso.
La clameur était à peine retombée qu'une seconde ovation a explosé au second but marqué à la 121e minute par Del Piero, propulsant l'Italie en finale.
Une noria de voitures et de "motorini", les deux-roues à moteur prisés des Romains, a aussitôt quitté les quartiers périphériques pour le centre-ville, dont les accès ont été rapidement barrés par la police, provoquant des embouteillages monstres sur les quais au bord du Tibre.
Tandis que les conducteurs faisaient jouer les avertisseurs, passagers et passagères, cheveux au vent, agitaient frénétiquement des drapeaux tricolores vert-blanc-rouge offerts par milliers dans les rues par des vendeurs à la sauvette pakistanais.
Final splendide
Sur le Circo Massimo (le "grand cirque"), vaste esplanade à l'emplacement où la Rome antique organisait des courses de chars, quelque 20 à 30.000 jeunes avaient assisté au match sur un écran géant. Hurlements, fumigènes, sauts d'enthousiasme ont salué la victoire de l'équipe nationale.
"Je suis née en 1980, et on m'a toujours rabâché avec l'Italie championne du monde en 1982 contre l'Allemagne, mais ma génération ne l'a jamais vécu", raconte Francesca.
"Battre l'Allemagne en prolongation comme en 1970 c'est vraiment parfait. On ne pouvait pas faire mieux", commente en connaisseur Luigi, 26 ans.
Simone, un garçon de 20 ans se réjouit d'avoir découvert "une équipe aussi forte et compacte, on ne l'avait jamais vue comme ça".
Pour Gianluca, 16 ans, c'est l'émotion qui prime: "On a souffert, mais la fin était splendide, merveilleuse", raconte-t-il.
De l'autre côté du Tibre, dans les appartements du pape Benoît XVI au Vatican, l'atmosphère était moins fiévreuse. Mais tandis que le souverain pontife dormait déjà, ses secrétaires particuliers, l'Allemand Georg Gaenswein et l'Ukrainien Mgr Mietek ont suivi la rencontre à la télévision.
"Une très belle partie qui fait du bien au football italien", a commenté pour l'agence Ansa Mgr Gaenswein, faisant allusion au scandale des matches truqués actuellement jugé par les instances disciplinaires du "Calcio".
Douze ans après le match - perdu - contre le Brésil en 1994, l'Italie va disputer à nouveau une finale de la Coupe du monde, un événement que les Romains ont célébré dans les rues de la ville éternelle à grand coups de klaxons, de pétards et de fumigènes.
Après l'angoisse d'un match serré durant lequel l'équipe des "azzurri" n'avait pu concrétiser sa supériorité, un grand cri libérateur a jailli de toutes les fenêtres ouvertes des appartements, de tous les cafés bondés de "tifosi", de toutes les places où étaient installés des écrans géants, au premier but marqué à la 119e minute par Grosso.
La clameur était à peine retombée qu'une seconde ovation a explosé au second but marqué à la 121e minute par Del Piero, propulsant l'Italie en finale.
Une noria de voitures et de "motorini", les deux-roues à moteur prisés des Romains, a aussitôt quitté les quartiers périphériques pour le centre-ville, dont les accès ont été rapidement barrés par la police, provoquant des embouteillages monstres sur les quais au bord du Tibre.
Tandis que les conducteurs faisaient jouer les avertisseurs, passagers et passagères, cheveux au vent, agitaient frénétiquement des drapeaux tricolores vert-blanc-rouge offerts par milliers dans les rues par des vendeurs à la sauvette pakistanais.
Final splendide
Sur le Circo Massimo (le "grand cirque"), vaste esplanade à l'emplacement où la Rome antique organisait des courses de chars, quelque 20 à 30.000 jeunes avaient assisté au match sur un écran géant. Hurlements, fumigènes, sauts d'enthousiasme ont salué la victoire de l'équipe nationale.
"Je suis née en 1980, et on m'a toujours rabâché avec l'Italie championne du monde en 1982 contre l'Allemagne, mais ma génération ne l'a jamais vécu", raconte Francesca.
"Battre l'Allemagne en prolongation comme en 1970 c'est vraiment parfait. On ne pouvait pas faire mieux", commente en connaisseur Luigi, 26 ans.
Simone, un garçon de 20 ans se réjouit d'avoir découvert "une équipe aussi forte et compacte, on ne l'avait jamais vue comme ça".
Pour Gianluca, 16 ans, c'est l'émotion qui prime: "On a souffert, mais la fin était splendide, merveilleuse", raconte-t-il.
De l'autre côté du Tibre, dans les appartements du pape Benoît XVI au Vatican, l'atmosphère était moins fiévreuse. Mais tandis que le souverain pontife dormait déjà, ses secrétaires particuliers, l'Allemand Georg Gaenswein et l'Ukrainien Mgr Mietek ont suivi la rencontre à la télévision.
"Une très belle partie qui fait du bien au football italien", a commenté pour l'agence Ansa Mgr Gaenswein, faisant allusion au scandale des matches truqués actuellement jugé par les instances disciplinaires du "Calcio".