Ronaldinho, un surdoué en route pour d'autres sommets
Soccer samedi, 19 juil. 2003. 15:46 vendredi, 13 déc. 2024. 22:21
PARIS (AFP) - Technique exceptionnelle, coup d'oeil infaillible, style chaloupé et spectaculaire: à 23 ans, le Brésilien Ronaldinho, sacré champion du monde l'an passé et transféré samedi du Paris-SG (1re div. française) au FC Barcelone (1re div. espagnole), a tout pour devenir la prochaine icône du soccer mondial.
C'est le Mondial 2002, au cours duquel l'artiste a brillé aux côtés des Ronaldo et Rivaldo, qui l'a installé dans le cercle des stars du ballon rond. Et plus particulièrement le quart de finale contre l'Angleterre (2-1), où le prodige aux longs cheveux bouclés et au sourire aussi large que la baie de Rio a fait admirer les multiples facettes de son talent, malgré une exclusion en seconde période.
Pureté du geste, pureté du jeu. C'est le sentiment qu'avait suscité Ronaldinho en offrant à Rivaldo le but de l'égalisation à 1-1. Il avait descendu le terrain en aspirant toute la défense anglaise à grand renfort de passements de jambes, avant de délivrer une passe lumineuse à Rivaldo.
A moins qu'on ne préfère son coup franc magistral de 35 m qui avait trouvé, depuis la ligne de touche, la lucarne laissée entrouverte par le
gardien David Seaman.
Un but exceptionnel, tout comme son premier en sélection, contre le
Venezuela lors de la Copa America 1999. Lob, aile de pigeon, frappe croisée. Magnifique. Et imparable.
A l'époque, on l'avait désigné comme le successeur du "Roi Pelé". Pelé qui avait en quelque sorte "bouclé la boucle" en affirmant après le Mondial-2002 que Ronaldinho était "le joueur le plus impressionnant" de la compétition.
L'échec PSG
C'est en sélection que Ronaldinho a conquis ses seuls titres (Mondial-2002, Copa America 1999 et Championnat du monde des 17 ans 1997). Jusqu'à présent, il n'avait connu que deux clubs, le Gremio Porto Alegre (1re div. brésilienne) et le Paris Saint-Germain, qu'il a tous deux quittés sur des échecs, humain et/ou sportif.
Le PSG avait annoncé son transfert le 17 janvier 2001, prélude d'une bataille judiciaire qui devait durer plus d'un an, Gremio se refusant à céder son joyau. Après arbitrage de la FIFA, le PSG avait finalement versé quelque six millions de dollars au club brésilien en février 2002.
Ronaldinho Gaucho, ainsi nommé au Brésil où le surnom de Ronaldinho est dévolu à Ronaldo, avait pesé de tout son poids pour rejoindre l'Europe et le club parisien. Pourtant, son séjour en France lui laissera un goût d'inachevé.
Cette saison, le champion du monde devait être le moteur du PSG, à la recherche désespérée de titres. Mais cela n'a pas été le cas, en raison notamment de l'incompréhension entre le joueur et l'ex-entraîneur du club, Luis Fernandez, incapable de gérer sa notoriété grandissante.
Le PSG a fini 11e du Championnat et s'est fait battre en finale de Coupe de France par Auxerre (2-1). Ronaldinho, lui, n'a brillé que par intermittence et on lui a souvent reproché de choisir ses matches.
Il a notamment été éblouissant lors des chocs contre Marseille, et a inscrit quelques buts splendides, comme celui contre Guingamp, le 22 février, élu plus beau but de la saison.
Son transfert à Barcelone, le club le plus prestigieux qu'il ait connu, lui donne l'occasion de franchir un nouveau palier. A condition qu'il soit capable de gérer avec sagesse son statut de vedette et de canaliser son goût pour les sorties nocturnes et les compagnies galantes, source de plusieurs conflits avec Fernandez.
C'est le Mondial 2002, au cours duquel l'artiste a brillé aux côtés des Ronaldo et Rivaldo, qui l'a installé dans le cercle des stars du ballon rond. Et plus particulièrement le quart de finale contre l'Angleterre (2-1), où le prodige aux longs cheveux bouclés et au sourire aussi large que la baie de Rio a fait admirer les multiples facettes de son talent, malgré une exclusion en seconde période.
Pureté du geste, pureté du jeu. C'est le sentiment qu'avait suscité Ronaldinho en offrant à Rivaldo le but de l'égalisation à 1-1. Il avait descendu le terrain en aspirant toute la défense anglaise à grand renfort de passements de jambes, avant de délivrer une passe lumineuse à Rivaldo.
A moins qu'on ne préfère son coup franc magistral de 35 m qui avait trouvé, depuis la ligne de touche, la lucarne laissée entrouverte par le
gardien David Seaman.
Un but exceptionnel, tout comme son premier en sélection, contre le
Venezuela lors de la Copa America 1999. Lob, aile de pigeon, frappe croisée. Magnifique. Et imparable.
A l'époque, on l'avait désigné comme le successeur du "Roi Pelé". Pelé qui avait en quelque sorte "bouclé la boucle" en affirmant après le Mondial-2002 que Ronaldinho était "le joueur le plus impressionnant" de la compétition.
L'échec PSG
C'est en sélection que Ronaldinho a conquis ses seuls titres (Mondial-2002, Copa America 1999 et Championnat du monde des 17 ans 1997). Jusqu'à présent, il n'avait connu que deux clubs, le Gremio Porto Alegre (1re div. brésilienne) et le Paris Saint-Germain, qu'il a tous deux quittés sur des échecs, humain et/ou sportif.
Le PSG avait annoncé son transfert le 17 janvier 2001, prélude d'une bataille judiciaire qui devait durer plus d'un an, Gremio se refusant à céder son joyau. Après arbitrage de la FIFA, le PSG avait finalement versé quelque six millions de dollars au club brésilien en février 2002.
Ronaldinho Gaucho, ainsi nommé au Brésil où le surnom de Ronaldinho est dévolu à Ronaldo, avait pesé de tout son poids pour rejoindre l'Europe et le club parisien. Pourtant, son séjour en France lui laissera un goût d'inachevé.
Cette saison, le champion du monde devait être le moteur du PSG, à la recherche désespérée de titres. Mais cela n'a pas été le cas, en raison notamment de l'incompréhension entre le joueur et l'ex-entraîneur du club, Luis Fernandez, incapable de gérer sa notoriété grandissante.
Le PSG a fini 11e du Championnat et s'est fait battre en finale de Coupe de France par Auxerre (2-1). Ronaldinho, lui, n'a brillé que par intermittence et on lui a souvent reproché de choisir ses matches.
Il a notamment été éblouissant lors des chocs contre Marseille, et a inscrit quelques buts splendides, comme celui contre Guingamp, le 22 février, élu plus beau but de la saison.
Son transfert à Barcelone, le club le plus prestigieux qu'il ait connu, lui donne l'occasion de franchir un nouveau palier. A condition qu'il soit capable de gérer avec sagesse son statut de vedette et de canaliser son goût pour les sorties nocturnes et les compagnies galantes, source de plusieurs conflits avec Fernandez.