Ronaldo en quête de rédemption
Soccer mardi, 1 août 2006. 15:56 mercredi, 11 déc. 2024. 21:35
LONDRES (AFP) - De retour à Manchester après avoir contribué à l'exclusion de son coéquipier Wayne Rooney lors de la Coupe du monde de soccer, Cristiano Ronaldo entame une quête de rédemption qui s'annonce difficile, entre tensions internes au club et rancoeur des supporters.
Le joueur portugais de 21 ans est devenu l'une des cibles préférées des tabloïds anglais depuis l'élimination de l'Angleterre en quart de finale du Mondial, le 1er juillet à Gelsenkirchen, privée de son attaquant vedette expulsé à la 62e minute et battue aux tirs aux buts par le Portugal.
Quand Wayne Rooney avait marché sur le bas-ventre du défenseur portugais Ricardo Carvalho, Cristiano Ronaldo s'était précipité vers l'arbitre, visiblement pour l'inciter à sortir le carton rouge. Une caméra avait ensuite capté le regard du Portugais, souriant après l'élimination de son coéquipier de club.
Malgré une campagne très agressive, la presse anglaise n'a pas obtenu le renvoi du "wonderboy" portugais de Manchester United mais se délecte, depuis le premier entraînement réunissant lundi Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney, des tensions réelles ou supposées entre les deux joueurs.
"Le seul endroit où Wazza (surnom de Rooney, ndlr) veut enterrer la hache de guerre, c'est dans la tête de Ron" (Ronaldo), titrait début juillet le Sun, relativisant par avance les déclarations apaisantes tenues en public, sous la pression de son entraîneur Sir Alex Ferguson, par le tempétueux natif de Liverpool.
Dispositif "anti-émeutes"
Après avoir menacé de "couper en deux" son coéquipier avec une pioche, Wayne Rooney, le prodige anglais de 20 ans, s'est efforcé de relativiser l'incident dans son autobiographie parue après le Mondial, puis a scellé la réconciliation officielle en déjeunant lundi avec Cristiano Ronaldo et son entraîneur.
Mais les journaux anglais, rappelant les menaces de mort reçues par l'attaquant portugais, insistent sur le dispositif de sécurité "anti-émeutes" adopté par Manchester pour son retour et spéculent sur l'accueil que lui réserveront les supporters, à la reprise du championnat, le 20 août contre Fulham.
La chaîne Sunsport affirmait ainsi lundi que Ronaldo avait demandé à sa famille de ne pas mettre les pieds en Angleterre pour lui épargner la vengeance populaire.
Seul le Guardian tournait en dérision cette ambiance paranoïaque, rappelant que les agents de sécurité de Manchester avaient "principalement dû traiter avec les fans furieux d'avoir déboursé 17,99 livres sterling pour l'autobiographie indigente de Wayne Rooney".
Le joueur portugais de 21 ans est devenu l'une des cibles préférées des tabloïds anglais depuis l'élimination de l'Angleterre en quart de finale du Mondial, le 1er juillet à Gelsenkirchen, privée de son attaquant vedette expulsé à la 62e minute et battue aux tirs aux buts par le Portugal.
Quand Wayne Rooney avait marché sur le bas-ventre du défenseur portugais Ricardo Carvalho, Cristiano Ronaldo s'était précipité vers l'arbitre, visiblement pour l'inciter à sortir le carton rouge. Une caméra avait ensuite capté le regard du Portugais, souriant après l'élimination de son coéquipier de club.
Malgré une campagne très agressive, la presse anglaise n'a pas obtenu le renvoi du "wonderboy" portugais de Manchester United mais se délecte, depuis le premier entraînement réunissant lundi Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney, des tensions réelles ou supposées entre les deux joueurs.
"Le seul endroit où Wazza (surnom de Rooney, ndlr) veut enterrer la hache de guerre, c'est dans la tête de Ron" (Ronaldo), titrait début juillet le Sun, relativisant par avance les déclarations apaisantes tenues en public, sous la pression de son entraîneur Sir Alex Ferguson, par le tempétueux natif de Liverpool.
Dispositif "anti-émeutes"
Après avoir menacé de "couper en deux" son coéquipier avec une pioche, Wayne Rooney, le prodige anglais de 20 ans, s'est efforcé de relativiser l'incident dans son autobiographie parue après le Mondial, puis a scellé la réconciliation officielle en déjeunant lundi avec Cristiano Ronaldo et son entraîneur.
Mais les journaux anglais, rappelant les menaces de mort reçues par l'attaquant portugais, insistent sur le dispositif de sécurité "anti-émeutes" adopté par Manchester pour son retour et spéculent sur l'accueil que lui réserveront les supporters, à la reprise du championnat, le 20 août contre Fulham.
La chaîne Sunsport affirmait ainsi lundi que Ronaldo avait demandé à sa famille de ne pas mettre les pieds en Angleterre pour lui épargner la vengeance populaire.
Seul le Guardian tournait en dérision cette ambiance paranoïaque, rappelant que les agents de sécurité de Manchester avaient "principalement dû traiter avec les fans furieux d'avoir déboursé 17,99 livres sterling pour l'autobiographie indigente de Wayne Rooney".