Ronaldo offre une cinquième couronne au Brésil
Soccer dimanche, 30 juin 2002. 09:37 samedi, 14 déc. 2024. 16:52
YOKOHAMA (AFP) - Le Brésil a remporté sa cinquième Coupe du monde en s'imposant en finale du Mondial-2002 face à l'Allemagne (2-0), dimanche à Yokohama, grâce à deux buts de Ronaldo, attaquant miraculé après quatre ans de malheurs et pleinement retrouvé au cours de la compétition.
Avec sept finales et les sacres mondiaux de 1958, 1962, 1970, 1994 et maintenant 2002, le Brésil s'est ainsi plus que jamais affirmé comme la plus grande nation de soccer. Un titre que pouvait encore lui contester l'Allemagne, trois fois vainqueur du Mondial, avant la finale, mais la Seleçao et Ronaldo en ont décidé autrement.
Malheureux quatre ans auparavant lors de la défaite contre la France (0-3) après un mystérieux malaise survenu quelques heures avant la finale du Mondial, "le phénomène" a pris une éclatante revanche, s'imposant en plus comme le meilleur buteur d'un mois de compétition avec 8 réalisations.
Son premier but est ainsi presque entièrement à mettre à son crédit. Au pressing sur Dietmar Hamann, il réussissait à arracher le ballon des pieds de l'Allemand puis pivotait pour transmettre à Rivaldo. Le N.10 brésilien frappait alors dans les bras d'Oliver Kahn mais par la faute d'un ballon rendu glissant par une pluie ininterrompue, le capitaine allemand le laissait échapper. Ronaldo, qui avait intelligemment suivi l'action, n'avait plus alors qu'à loger la balle au fond des filets (67).
Ensuite, le joueur de l'Inter Milan ne mettait que quelques minutes à récidiver et à sceller définitivement le sort de la Mannschaft. Sur un centre à ras de terre de Kleberson, Rivaldo laissait astucieusement passer la balle pour Ronaldo, démarqué, dont le tir à ras de terre à droite trompait Kahn (79).
Coups de semonce
Pourtant, jusqu'aux deux coups de semonce de Ronaldo, les Allemands n'avaient pas démérité. Avec l'ambition d'étouffer au maximum les initiatives adverses, et de mettre tant que possible la redoutable triplette Rivaldo-Ronaldinho-Rivaldo hors d'état de nuire, ils avaient réalisé une bonne première période.
Par la faute d'une défense et d'un milieu allemand bien regroupés, les Brésiliens étaient ainsi souvent pris les pieds dans la nasse, même si Ronaldo, déjà, et Kleberson, par deux fois chacun, s'étaient signalés par des frappes dangereuses.
Les hommes de Rudi Voeller, souvent accusés d'attentisme, n'hésitaient pas en plus à se mettre en évidence à l'offensive, par le biais du très remuant Oliver Neuville, efficace de surcroît sur coup de pieds arrêtés, et du milieu Bernd Schneider. Mais faute d'un attaquant vraiment inspiré (1 seul tir lors des 45 premières minutes), l'Allemagne ne parvenait pas à marquer.
Et si elle débutait la seconde période sur le même tempo, le premier coup de génie de Ronaldo mettait abruptement un terme aux ambitions des coéquipiers d'Oliver Kahn.
Avec sept finales et les sacres mondiaux de 1958, 1962, 1970, 1994 et maintenant 2002, le Brésil s'est ainsi plus que jamais affirmé comme la plus grande nation de soccer. Un titre que pouvait encore lui contester l'Allemagne, trois fois vainqueur du Mondial, avant la finale, mais la Seleçao et Ronaldo en ont décidé autrement.
Malheureux quatre ans auparavant lors de la défaite contre la France (0-3) après un mystérieux malaise survenu quelques heures avant la finale du Mondial, "le phénomène" a pris une éclatante revanche, s'imposant en plus comme le meilleur buteur d'un mois de compétition avec 8 réalisations.
Son premier but est ainsi presque entièrement à mettre à son crédit. Au pressing sur Dietmar Hamann, il réussissait à arracher le ballon des pieds de l'Allemand puis pivotait pour transmettre à Rivaldo. Le N.10 brésilien frappait alors dans les bras d'Oliver Kahn mais par la faute d'un ballon rendu glissant par une pluie ininterrompue, le capitaine allemand le laissait échapper. Ronaldo, qui avait intelligemment suivi l'action, n'avait plus alors qu'à loger la balle au fond des filets (67).
Ensuite, le joueur de l'Inter Milan ne mettait que quelques minutes à récidiver et à sceller définitivement le sort de la Mannschaft. Sur un centre à ras de terre de Kleberson, Rivaldo laissait astucieusement passer la balle pour Ronaldo, démarqué, dont le tir à ras de terre à droite trompait Kahn (79).
Coups de semonce
Pourtant, jusqu'aux deux coups de semonce de Ronaldo, les Allemands n'avaient pas démérité. Avec l'ambition d'étouffer au maximum les initiatives adverses, et de mettre tant que possible la redoutable triplette Rivaldo-Ronaldinho-Rivaldo hors d'état de nuire, ils avaient réalisé une bonne première période.
Par la faute d'une défense et d'un milieu allemand bien regroupés, les Brésiliens étaient ainsi souvent pris les pieds dans la nasse, même si Ronaldo, déjà, et Kleberson, par deux fois chacun, s'étaient signalés par des frappes dangereuses.
Les hommes de Rudi Voeller, souvent accusés d'attentisme, n'hésitaient pas en plus à se mettre en évidence à l'offensive, par le biais du très remuant Oliver Neuville, efficace de surcroît sur coup de pieds arrêtés, et du milieu Bernd Schneider. Mais faute d'un attaquant vraiment inspiré (1 seul tir lors des 45 premières minutes), l'Allemagne ne parvenait pas à marquer.
Et si elle débutait la seconde période sur le même tempo, le premier coup de génie de Ronaldo mettait abruptement un terme aux ambitions des coéquipiers d'Oliver Kahn.