Ronaldo réclame 4 millions à un horloger
Soccer jeudi, 4 juil. 2002. 18:41 dimanche, 15 déc. 2024. 14:45
GENEVE (AFP) - Le joueur de soccer brésilien Ronaldo réclame quatre millions de dollars à un horloger genevois, que celui-ci refuse de payer, s'estimant lésé par les ennuis de santé du footballeur, a indiqué jeudi Me Alain Macaluso, l'un des avocats de la société Montega.
Cette maison horlogère, liée avec le champion du monde par un contrat portant sur 5,2 millions de dollars, exige en outre la restitution de 1,2 million de dollars déjà versés au Brésilien, a ajouté l'avocat à l'agence suisse ATS, confirmant une information du site de Radio Suisse Internationale, Swissinfo.org.
Par ce contrat, signé en septembre 1998 avec Emporio Ronaldo, la société du footballeur, Montega s'engageait à commercialiser jusqu'en septembre 2001, la marque "R9", R comme "Ronaldo", 9 comme le numéro du champion du monde.
En échange, Ronaldo recevait une rémunération fixe de 5,2 millions de dollars et des royalties en fonction des ventes, et dont 3 % du bénéfice devait être reversés à une fondation pour les enfants défavorisés créée tout spécialement par Ronaldo.
"Toujours un risque"
Mais la maison horlogère a cessé de payer après les déboires de santé du footballeur, qui, en raison de sa blessure au genou survenue en 1999, n'a pu disputer depuis que 17 matches.
"Une clause du contrat précise que la vedette devra être en bonne santé durant cette période et faire de la promotion pour les montres frappées +R9+", a expliqué Me Macaluso.
"Il y a toujours un risque quand on prend un sportif, mais alors, lui aussi doit en supporter les conséquences. Et si ce risque, il le connaissait et qu'il ne l'a pas dit à celui avec lequel il contractait, alors cela devient plus grave", a estimé pour sa part, Dominique Poncet, un autre avocat de l'horloger.
De son côté, la société de Ronaldo n'a pas pu obtenir, comme elle l'avait demandé à la justice genevoise, la saisie conservatoire des chronographes "R9", des moyens de production ainsi que des documents comptables concernant la vente de ces montres.
"La semaine dernière, la cour de justice genevoise a confirmé en appel que la société Montega est bien débitrice de mon client à hauteur de quatre millions de dollars", a déclaré Me Cyrille Piguet, l'avocat de Ronaldo, qui regrette que la partie adverse ait porté l'affaire sur la place publique.
Les deux parties devraient se retrouver devant un tribunal arbitral.
Cette maison horlogère, liée avec le champion du monde par un contrat portant sur 5,2 millions de dollars, exige en outre la restitution de 1,2 million de dollars déjà versés au Brésilien, a ajouté l'avocat à l'agence suisse ATS, confirmant une information du site de Radio Suisse Internationale, Swissinfo.org.
Par ce contrat, signé en septembre 1998 avec Emporio Ronaldo, la société du footballeur, Montega s'engageait à commercialiser jusqu'en septembre 2001, la marque "R9", R comme "Ronaldo", 9 comme le numéro du champion du monde.
En échange, Ronaldo recevait une rémunération fixe de 5,2 millions de dollars et des royalties en fonction des ventes, et dont 3 % du bénéfice devait être reversés à une fondation pour les enfants défavorisés créée tout spécialement par Ronaldo.
"Toujours un risque"
Mais la maison horlogère a cessé de payer après les déboires de santé du footballeur, qui, en raison de sa blessure au genou survenue en 1999, n'a pu disputer depuis que 17 matches.
"Une clause du contrat précise que la vedette devra être en bonne santé durant cette période et faire de la promotion pour les montres frappées +R9+", a expliqué Me Macaluso.
"Il y a toujours un risque quand on prend un sportif, mais alors, lui aussi doit en supporter les conséquences. Et si ce risque, il le connaissait et qu'il ne l'a pas dit à celui avec lequel il contractait, alors cela devient plus grave", a estimé pour sa part, Dominique Poncet, un autre avocat de l'horloger.
De son côté, la société de Ronaldo n'a pas pu obtenir, comme elle l'avait demandé à la justice genevoise, la saisie conservatoire des chronographes "R9", des moyens de production ainsi que des documents comptables concernant la vente de ces montres.
"La semaine dernière, la cour de justice genevoise a confirmé en appel que la société Montega est bien débitrice de mon client à hauteur de quatre millions de dollars", a déclaré Me Cyrille Piguet, l'avocat de Ronaldo, qui regrette que la partie adverse ait porté l'affaire sur la place publique.
Les deux parties devraient se retrouver devant un tribunal arbitral.