Ronaldo sonne la charge
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 15:47 jeudi, 12 déc. 2024. 16:40
DORTMUND (AFP) - Avec 4 buts et un des matches les plus plaisants du Mondial-2006 de soccer, le Brésil a enfin montré toute l'étendue de son talent pour s'assurer avec brio la première place du groupe F et enterré les derniers espoirs du Japon de leur compatriote Zico, jeudi à Dortmund.
Les Ronaldo, Kaka, Ronaldinho et autres Robinho ont offert un excellent spectacle pour replacer le Brésil parmi les favoris et redonner un peu de vigueur à ceux qui essayent d'associer victoire et beau jeu.
"Celui qui ne marque pas finit par encaisser", dit-on souvent au Brésil. Déja qualifié, le Brésil a largement dominé la première période avec des occasions nettes à la pelle. Kawaguchi, le gardien nippon, a sorti pas moins de 5 beaux tirs cadrés en corner, dont deux d'un Ronaldo qui a confirmé sa progression, lors de la première demi-heure. Sans compter deux tirs non cadrés de Kaka et Ronaldinho.
En fait, la version A prime du Brésil avec Juninho, Cicinho, Gilberto, Gilberto Silva et Robinho en lieu et place des titulaires habituels (Zé Roberto, Emerson, Adriano, Roberto Carlos, Cafu), a paru beaucoup plus attrayante que l'équipe habituelle où le jeu semble parfois bloqué, où Adriano semble marcher sur les pieds de Ronaldo, et où il manque un milieu organisateur comme Juninho... La connection Ronaldinho-Ronaldo semble aussi mieux fonctionner dans ce schéma.
Vrai, mais il est aussi vrai que le Brésil avait comme adversaire le Japon de Zico à la philosophie de jeu bien différente de l'Australie ou de la Croatie. Mais il est aussi vrai que le Brésil n'avait pas pris de buts en 180 minutes alors qu'il n'a fallu que 34 minutes au Japon pour trouver la faille par Tamada qui a conclu d'une belle frappe un magistral contre japonais associée à une non moins magistrale erreur de marquage.
Ronaldo comme Müller
Ce but n'a toutefois pas troublé les champions du monde qui ont aligné leur 3e succès en trois rencontres de poules pour porter à 10 le record du nombre de victoires consécutives en Coupe du monde grâce notamment à un doublé de Ronaldo retrouvé, auteur de ses 13e et 14e réalisations en Coupe du monde, qui lui permettent de dépasser Pelé (12) et Just Fontaine (13) pour rejoindre Gerd Müller comme meilleur buteur de l'histoire des Mondiaux.
Le Brésil a donc logiquement égalisé juste avant la pause par Ronaldo, très actif, qui a conclu de la tête une action lancée par Ronaldinho et prolongée de la tête par Cicinho.
Au retour des vestiaires, la démonstration a continué. Le pauvre Kawaguchi a pourtant continué à faire des miracles mais il a dû s'avouer battu à la 53e sur un longue frappe de Juninho puis à la 59e sur une nouvelle frappe croisée de Gilberto. Ces deux remplaçants ont certainement marqué des points sur les tablettes de Carlos Alberto Parreira.
A la 81e, Ronaldo d'une frappe des 25 mètres a fait taire tous ses détracteurs pour être acclamé par les fans brésiliens qui ont scandé son nom. Le phénomène est de retour, le Brésil magique aussi. Parreira changera-t-il ses plans? C'est peu probable, on devrait retrouver le laborieux carré magique en 8e de finale avec Adriano à la place de Robinho et les deux milieux défensifs Zé Roberto et Emerson à la place de Juninho et Gilberto Silva.
Les Ronaldo, Kaka, Ronaldinho et autres Robinho ont offert un excellent spectacle pour replacer le Brésil parmi les favoris et redonner un peu de vigueur à ceux qui essayent d'associer victoire et beau jeu.
"Celui qui ne marque pas finit par encaisser", dit-on souvent au Brésil. Déja qualifié, le Brésil a largement dominé la première période avec des occasions nettes à la pelle. Kawaguchi, le gardien nippon, a sorti pas moins de 5 beaux tirs cadrés en corner, dont deux d'un Ronaldo qui a confirmé sa progression, lors de la première demi-heure. Sans compter deux tirs non cadrés de Kaka et Ronaldinho.
En fait, la version A prime du Brésil avec Juninho, Cicinho, Gilberto, Gilberto Silva et Robinho en lieu et place des titulaires habituels (Zé Roberto, Emerson, Adriano, Roberto Carlos, Cafu), a paru beaucoup plus attrayante que l'équipe habituelle où le jeu semble parfois bloqué, où Adriano semble marcher sur les pieds de Ronaldo, et où il manque un milieu organisateur comme Juninho... La connection Ronaldinho-Ronaldo semble aussi mieux fonctionner dans ce schéma.
Vrai, mais il est aussi vrai que le Brésil avait comme adversaire le Japon de Zico à la philosophie de jeu bien différente de l'Australie ou de la Croatie. Mais il est aussi vrai que le Brésil n'avait pas pris de buts en 180 minutes alors qu'il n'a fallu que 34 minutes au Japon pour trouver la faille par Tamada qui a conclu d'une belle frappe un magistral contre japonais associée à une non moins magistrale erreur de marquage.
Ronaldo comme Müller
Ce but n'a toutefois pas troublé les champions du monde qui ont aligné leur 3e succès en trois rencontres de poules pour porter à 10 le record du nombre de victoires consécutives en Coupe du monde grâce notamment à un doublé de Ronaldo retrouvé, auteur de ses 13e et 14e réalisations en Coupe du monde, qui lui permettent de dépasser Pelé (12) et Just Fontaine (13) pour rejoindre Gerd Müller comme meilleur buteur de l'histoire des Mondiaux.
Le Brésil a donc logiquement égalisé juste avant la pause par Ronaldo, très actif, qui a conclu de la tête une action lancée par Ronaldinho et prolongée de la tête par Cicinho.
Au retour des vestiaires, la démonstration a continué. Le pauvre Kawaguchi a pourtant continué à faire des miracles mais il a dû s'avouer battu à la 53e sur un longue frappe de Juninho puis à la 59e sur une nouvelle frappe croisée de Gilberto. Ces deux remplaçants ont certainement marqué des points sur les tablettes de Carlos Alberto Parreira.
A la 81e, Ronaldo d'une frappe des 25 mètres a fait taire tous ses détracteurs pour être acclamé par les fans brésiliens qui ont scandé son nom. Le phénomène est de retour, le Brésil magique aussi. Parreira changera-t-il ses plans? C'est peu probable, on devrait retrouver le laborieux carré magique en 8e de finale avec Adriano à la place de Robinho et les deux milieux défensifs Zé Roberto et Emerson à la place de Juninho et Gilberto Silva.