Ronaldo veut redevenir le phénomène
Soccer jeudi, 23 août 2001. 08:27 jeudi, 12 déc. 2024. 04:26
MILAN (AFP) - Ancien enfant prodige du soccer mondial, foudroyé en pleine gloire par deux graves blessures au genou droit, le Brésilien de l'Inter Milan, Ronaldo, veut redevenir "le phénomène", le joueur unanimement présenté comme l'héritier du Roi Pelé.
"Ronaldo n'a rien perdu de son talent. Il redeviendra comme avant ses blessures", affirme d'ailleurs Pelé qui suit très attentivement la carrière de Ronaldo.
La vedette brésilienne reste pourtant sur trois années de galère marquées par une finale de Coupe du monde ratée contre la France, quelques heures après un malaise toujours entouré d'un certain mystère, et une double rupture des ligaments croisés du genou droit qui ont failli l'éloigner définitivement des terrains de soccer.
"J'ai plusieurs fois songé à jeter l'éponge. Je pensais que je ne réussirais pas à revenir", avoue aujourd'hui le buteur qui a effectué dimanche un retour encourageant, après seize mois d'absence, à l'occasion d'un match de bienfaisance contre Enyimba, champion du Nigeria. Auteur d'un but, il a joué 35 minutes.
"Je suis au point et j'espère à présent marquer beaucoup d'autres buts sous ce maillot. Mon genou a bien tenu et je suis en confiance", affirme désormais un Ronaldo souriant qui souhaite "payer les supporteurs de l'Inter de leur patience".
Machine à gagner
Il est vrai que depuis son arrivée dans la capitale lombarde, lors de la saison 1997-98, le bilan de Ronaldo est assez décevant sur le plan statistique avec 42 buts en 58 matches de série A, 3 buts en 7 matches de Coupe d'Italie et 7 buts en 17 rencontres européennes. Tout cela pour un seul trophée, la Coupe de l'UEFA 1998.
Et pourtant le président Massimo Moratti n'a pas lésiné sur les moyens pour former une équipe à même de renouer avec le glorieux passé des années Helenio Herrera.
A la veille de la reprise du Championnat d'Italie, dimanche à domicile contre Pérouse, Ronaldo est avide d'évoluer aux côtés de son ami Christian Vieri, autre monstre sacré victime de plusieurs blessures graves. En fait, en deux ans, les deux hommes n'ont joué que 119 minutes ensemble, sanctionnées par quatre buts, deux de Ronaldo et deux de Vieri.
L'arrivée de l'Argentin Hector Cuper aux commandes de l'Inter, même s'il reste sur trois finales européennes perdues (la Coupe des Coupes en 1999 avec Majorque, et la Ligue des champions en 2000 et 2001 avec Valence), devrait transformer le vieux club lombard en une redoutable machine à gagner avec neuf joueurs au service du duo de feu.
Depuis quelques semaines, Ronaldo a retrouvé sa bonne humeur et sa joie de vivre. "En plus de la douleur et de l'incertitude, il y avait le fait que je ne jouais pas. La plus grande joie pour un joueur de soccer c'est de jouer, et je n'éprouvais plus cette joie", explique-t-il. Et puis, à l'horizon, le Mondial de la grande revanche n'est plus tellement loin.
"Ronaldo n'a rien perdu de son talent. Il redeviendra comme avant ses blessures", affirme d'ailleurs Pelé qui suit très attentivement la carrière de Ronaldo.
La vedette brésilienne reste pourtant sur trois années de galère marquées par une finale de Coupe du monde ratée contre la France, quelques heures après un malaise toujours entouré d'un certain mystère, et une double rupture des ligaments croisés du genou droit qui ont failli l'éloigner définitivement des terrains de soccer.
"J'ai plusieurs fois songé à jeter l'éponge. Je pensais que je ne réussirais pas à revenir", avoue aujourd'hui le buteur qui a effectué dimanche un retour encourageant, après seize mois d'absence, à l'occasion d'un match de bienfaisance contre Enyimba, champion du Nigeria. Auteur d'un but, il a joué 35 minutes.
"Je suis au point et j'espère à présent marquer beaucoup d'autres buts sous ce maillot. Mon genou a bien tenu et je suis en confiance", affirme désormais un Ronaldo souriant qui souhaite "payer les supporteurs de l'Inter de leur patience".
Machine à gagner
Il est vrai que depuis son arrivée dans la capitale lombarde, lors de la saison 1997-98, le bilan de Ronaldo est assez décevant sur le plan statistique avec 42 buts en 58 matches de série A, 3 buts en 7 matches de Coupe d'Italie et 7 buts en 17 rencontres européennes. Tout cela pour un seul trophée, la Coupe de l'UEFA 1998.
Et pourtant le président Massimo Moratti n'a pas lésiné sur les moyens pour former une équipe à même de renouer avec le glorieux passé des années Helenio Herrera.
A la veille de la reprise du Championnat d'Italie, dimanche à domicile contre Pérouse, Ronaldo est avide d'évoluer aux côtés de son ami Christian Vieri, autre monstre sacré victime de plusieurs blessures graves. En fait, en deux ans, les deux hommes n'ont joué que 119 minutes ensemble, sanctionnées par quatre buts, deux de Ronaldo et deux de Vieri.
L'arrivée de l'Argentin Hector Cuper aux commandes de l'Inter, même s'il reste sur trois finales européennes perdues (la Coupe des Coupes en 1999 avec Majorque, et la Ligue des champions en 2000 et 2001 avec Valence), devrait transformer le vieux club lombard en une redoutable machine à gagner avec neuf joueurs au service du duo de feu.
Depuis quelques semaines, Ronaldo a retrouvé sa bonne humeur et sa joie de vivre. "En plus de la douleur et de l'incertitude, il y avait le fait que je ne jouais pas. La plus grande joie pour un joueur de soccer c'est de jouer, et je n'éprouvais plus cette joie", explique-t-il. Et puis, à l'horizon, le Mondial de la grande revanche n'est plus tellement loin.