Rummenigge présente ses excuses
Soccer mardi, 6 sept. 2011. 10:28 jeudi, 12 déc. 2024. 06:47
GENEVE - Karl-Heinz Rummenigge, président du Bayern Munich et de l'ECA (Association européenne des clubs) a retiré mardi ses propos virulents tenus contre le président de la FIFA Joseph Blatter, en août dernier dans le magazine suisse Bilanz.
"J'ai eu un entretien téléphonique la semaine dernière avec Joseph Blatter, et nous en avons parlé, ce n'était pas du tout dans ma volonté d'utiliser ces termes agressifs, je les retire, ce n'était pas très juste", a déclaré M. Rummenigge au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue de la 7e assemblée générale de l'ECA à Genève.
Dans l'entretien publié par Bilanz, Karl-Heinz Rummenigge avait comparé le président de la FIFA à l'ancien dirigeant égyptien renversé, Hosni Moubarak.
"Il y a un an, Moubarak n'aurait pas pu s'imaginer non plus qu'il serait chassé du pouvoir. Blatter n'a pas une bonne image", a affirmé Rummenigge, avant de conseiller à Blatter d'agir vite "avant que son successeur ne le fasse ou qu'une révolution vienne de l'extérieur".
Rummenigge avait déjà brandi la menace d'une révolution si la FIFA ne mettait pas en place les réformes promises après un vaste scandale de corruption en son sein.
Joseph Blatter, 75 ans, lui avait répondu en affirmant ne pas être un dictateur. Il a été réélu le 1er juin à la présidence de la FIFA, sur fond d'accusations de corruption dans les sphères dirigeantes de l'organisation.
"J'ai eu un entretien téléphonique la semaine dernière avec Joseph Blatter, et nous en avons parlé, ce n'était pas du tout dans ma volonté d'utiliser ces termes agressifs, je les retire, ce n'était pas très juste", a déclaré M. Rummenigge au cours d'une conférence de presse tenue à l'issue de la 7e assemblée générale de l'ECA à Genève.
Dans l'entretien publié par Bilanz, Karl-Heinz Rummenigge avait comparé le président de la FIFA à l'ancien dirigeant égyptien renversé, Hosni Moubarak.
"Il y a un an, Moubarak n'aurait pas pu s'imaginer non plus qu'il serait chassé du pouvoir. Blatter n'a pas une bonne image", a affirmé Rummenigge, avant de conseiller à Blatter d'agir vite "avant que son successeur ne le fasse ou qu'une révolution vienne de l'extérieur".
Rummenigge avait déjà brandi la menace d'une révolution si la FIFA ne mettait pas en place les réformes promises après un vaste scandale de corruption en son sein.
Joseph Blatter, 75 ans, lui avait répondu en affirmant ne pas être un dictateur. Il a été réélu le 1er juin à la présidence de la FIFA, sur fond d'accusations de corruption dans les sphères dirigeantes de l'organisation.