Saison à rebonds pour les gardiens
Soccer dimanche, 2 juil. 2006. 10:50 samedi, 14 déc. 2024. 23:46
MUNICH (AFP) - Les demi-finales du Mondial-2006 de soccer offrent la possibilité à quatre gardiens -Jens Lehmann, Gianluigi Buffon, Fabien Barthez et Ricardo- de briller, alors qu'ils ont déjà négocié bon nombre de ballons traîtres, sur et en dehors des terrains cette saison.
Jens Lehmann (Allemagne) - Il est passé par toutes les émotions possibles. Le 7 avril, un rêve s'est réalisé quand Jürgen Klinsmann l'a préféré à Oliver Kahn. Puis il a plongé en plein cauchemar avec son exclusion à la 18e minute de la finale de la Ligue des champions et la défaite de son club (Arsenal battu par Barcelone 2-1). Au Mondial-2006, dans son pays, Lehmann a fait oublier définitivement toutes les boulettes (choix hasardeux, fautes de mains, sorties aériennes sans autorité) qui avaient terni ses débuts avec les "Gunners". Il a aussi su gérer le "blues" de Kahn, qui n'a toujours pas compris son éviction. Et il est même devenu "Super Lehmann" en excellant dans les tirs au but contre l'Argentine en quart (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2). Elève studieux, il a consulté sa fiche sur les tireurs albicelestes, en stoppant deux sur cinq.
Gianluigi Buffon (Italie) - Il n'a encaissé qu'un seul but dans ce Mondial, marqué qui plus est par un de ses défenseurs. "Gigi" n'a pourtant pas vécu une préparation idéale. Il y a d'abord eu cette luxation à une épaule survenue l'été dernier et presque trois mois d'arrêt qui lui avaient fait craindre le pire. Puis le scandale du Calcio a fait plus que l'éclabousser. Les parquets de Parme et de Turin cherchent à déterminer s'il a effectué des paris clandestins sur sa propre équipe, la Juventus Turin, en ayant recours à des bookmakers non habilités. Sélectionné en dépit de ces affaires, Buffon a été entendu fin mai comme témoin à Parme en pleine préparation des "Azzurri". Le drame de Gianluca Pessotto, son ami et ancien partenaire à la "Juve", s'est ajouté à tout cela. Sans que ses performances en soient affectées.
Fabien Barthez (France) - Il est sorti sans une égratignure de la "guerre des goals" qui a secoué la France. Alors que le public français voulait d'un Grégory Coupet (Lyon) numéro 1, le "divin chauve" a été reconduit. Ni les critiques de la presse, ni les sifflets du Stade de France avant le tournoi ne l'ont fait sortir de sa bulle. C'est même Coupet qui a craqué pendant un stage à Tignes, claquant la porte avant de revenir, quand Barthez s'est dispensé de gravir le sommet d'un glacier, sortie prévue pour souder le groupe. Sans club après son départ de Marseille, il ne s'en fait pas, comme d'habitude, cloîtré dans son cocon mental. "On est dans notre monde, qu'on y reste, on est bien", a-t-il lancé après la qualification pour les demi-finales.
Ricardo (Portugal) - Comme le rappelle l'entraîneur portugais de Chelsea José Mourinho, Ricardo a été "très critiqué dans son club (Sporting Portugal)". Mais son sélectionneur Luiz Felipe Scolari a "cru en lui, ce qui donne une dose de confiance énorme", poursuit encore Mourinho. Scolari avait eu le nez creux dès l'Euro-2004 en le préférant à Vitor Baïa, alors tout juste vainqueur de la Ligue des champions avec Porto et titulaire au Mondial-2002. Scolari peut se frotter les mains. Ricardo, trentenaire aux 54 sélections, a éliminé deux fois l'Angleterre en quart de finale: à l'Euro-2004 en arrêtant le dernier tir au but des Anglais et en marquant lui-même le suivant, puis au Mondial-2006 en arrêtant trois tirs au but, nouveau record du genre. Il y a deux ans, il avait humilié le dernier tireur anglais Darius Vassell en ôtant ses gants. Il a promis cette fois un strip-tease si le Portugal remporte la finale.
Jens Lehmann (Allemagne) - Il est passé par toutes les émotions possibles. Le 7 avril, un rêve s'est réalisé quand Jürgen Klinsmann l'a préféré à Oliver Kahn. Puis il a plongé en plein cauchemar avec son exclusion à la 18e minute de la finale de la Ligue des champions et la défaite de son club (Arsenal battu par Barcelone 2-1). Au Mondial-2006, dans son pays, Lehmann a fait oublier définitivement toutes les boulettes (choix hasardeux, fautes de mains, sorties aériennes sans autorité) qui avaient terni ses débuts avec les "Gunners". Il a aussi su gérer le "blues" de Kahn, qui n'a toujours pas compris son éviction. Et il est même devenu "Super Lehmann" en excellant dans les tirs au but contre l'Argentine en quart (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2). Elève studieux, il a consulté sa fiche sur les tireurs albicelestes, en stoppant deux sur cinq.
Gianluigi Buffon (Italie) - Il n'a encaissé qu'un seul but dans ce Mondial, marqué qui plus est par un de ses défenseurs. "Gigi" n'a pourtant pas vécu une préparation idéale. Il y a d'abord eu cette luxation à une épaule survenue l'été dernier et presque trois mois d'arrêt qui lui avaient fait craindre le pire. Puis le scandale du Calcio a fait plus que l'éclabousser. Les parquets de Parme et de Turin cherchent à déterminer s'il a effectué des paris clandestins sur sa propre équipe, la Juventus Turin, en ayant recours à des bookmakers non habilités. Sélectionné en dépit de ces affaires, Buffon a été entendu fin mai comme témoin à Parme en pleine préparation des "Azzurri". Le drame de Gianluca Pessotto, son ami et ancien partenaire à la "Juve", s'est ajouté à tout cela. Sans que ses performances en soient affectées.
Fabien Barthez (France) - Il est sorti sans une égratignure de la "guerre des goals" qui a secoué la France. Alors que le public français voulait d'un Grégory Coupet (Lyon) numéro 1, le "divin chauve" a été reconduit. Ni les critiques de la presse, ni les sifflets du Stade de France avant le tournoi ne l'ont fait sortir de sa bulle. C'est même Coupet qui a craqué pendant un stage à Tignes, claquant la porte avant de revenir, quand Barthez s'est dispensé de gravir le sommet d'un glacier, sortie prévue pour souder le groupe. Sans club après son départ de Marseille, il ne s'en fait pas, comme d'habitude, cloîtré dans son cocon mental. "On est dans notre monde, qu'on y reste, on est bien", a-t-il lancé après la qualification pour les demi-finales.
Ricardo (Portugal) - Comme le rappelle l'entraîneur portugais de Chelsea José Mourinho, Ricardo a été "très critiqué dans son club (Sporting Portugal)". Mais son sélectionneur Luiz Felipe Scolari a "cru en lui, ce qui donne une dose de confiance énorme", poursuit encore Mourinho. Scolari avait eu le nez creux dès l'Euro-2004 en le préférant à Vitor Baïa, alors tout juste vainqueur de la Ligue des champions avec Porto et titulaire au Mondial-2002. Scolari peut se frotter les mains. Ricardo, trentenaire aux 54 sélections, a éliminé deux fois l'Angleterre en quart de finale: à l'Euro-2004 en arrêtant le dernier tir au but des Anglais et en marquant lui-même le suivant, puis au Mondial-2006 en arrêtant trois tirs au but, nouveau record du genre. Il y a deux ans, il avait humilié le dernier tireur anglais Darius Vassell en ôtant ses gants. Il a promis cette fois un strip-tease si le Portugal remporte la finale.