Sanction plutôt clémente pour l'Inter Milan
Soccer vendredi, 15 avr. 2005. 17:08 jeudi, 12 déc. 2024. 16:38
ROME (AFP) - La commission de discipline de l'Union européenne de soccer (UEFA) s'est montrée plutôt clémente en infligeant une sanction de quatre matches ferme à huis clos, plus deux avec sursis, à l'Inter Milan, suite aux incidents de son quart de finale retour de Ligue des champions face au Milan AC, mardi.
Tandis que l'Inter, qui dispose de trois jours pour faire appel à compter de la réception des attendus, écope aussi d'une amende de 300.000 francs suisses (193.000 euros), le Milan AC, qui affrontera le PSV Eindhoven en demi-finales, a lui logiquement été déclaré vainqueur 3-0 sur tapis vert de cette manche retour (2-0 à l'aller).
Outre ses quatre matches ferme, l'Inter est donc également sous la menace de deux autres rencontres de Coupe d'Europe à huis clos en cas de "récidive" dans les trois prochaines années, en sus d'une éventuelle nouvelle sanction.
Vendredi après-midi, la commission de discipline de l'UEFA, présidée par l'Espagnol Josep Lluis Vilaseca Guasch et composée du Danois Jim Stjernen, du Suisse Jacques Antenen et de l'Autrichien Thomas Partl, avait débuté ses travaux vers 14h45 (12h45 GMT) à Nyon (Suisse).
Après avoir examiné le rapport de l'arbitre allemand Markus Merk et du délégué de l'UEFA, le Suédois Lars Ake Lagrell, elle a entendu durant près d'une heure les représentants du club italien: le président Giacinto Facchetti, accompagné du responsable de la sécurité Stefano Filucchi et de l'avocat Adriano Raffaelli. Le verdict est, lui, tombé vers 17h00.
Moindre mal
Certes, cette sanction est plus sévère que celle infligée à l'AS Rome, condamnée en septembre dernier à disputer deux rencontres à domicile à huis clos. A cette occasion, l'arbitre suédois Anders Frisk, touché par un projectile au cuir chevelu, avait interrompu à la mi-temps le match face au Dynamo Kiev. Comme pour Inter-Milan AC, l'UEFA avait aussi donné match gagné 3-0 aux Ukrainiens.
Mais, pour l'Inter, déjà sanctionné par l'UEFA il y a quatre ans pour le comportement de ses fans, cela s'apparente à un moindre mal.
En 2001, après une interruption de cinq minutes (jets de sièges et de bouteilles) d'un match contre les Espagnols d'Alavès, en 8e de finale retour de Coupe de l'UEFA, l'Inter avait dû "recevoir" deux fois à Trieste en raison de la suspension de San Siro.
Or, sans tenir compte du principe de récidive, les conséquences étaient cette fois plus spectaculaire - interruption définitive - et l'exposition tout autre, un "euro-derby" en quarts de finale de la C1.
Mardi soir, alors que le Milan AC menait 1 à 0, ce derby avait dû être interrompu à la 72e minute par M. Merk en raison de jets de fumigènes et autres projectiles sur le terrain en provenance de la tribune des supporteurs de l'Inter.
Un de ces fumigènes avait même atteint le gardien brésilien du Milan AC, Dida, le brûlant légèrement à l'épaule droite.
Après une première interruption de 25 minutes, l'arbitre allemand avait bien tenté de faire reprendre la partie. Mais il avait été contraint d'interrompre définitivement le match, après quelques secondes à peine, du fait de nouveaux jets de fumigènes et projectiles sur la pelouse.
Tandis que l'Inter, qui dispose de trois jours pour faire appel à compter de la réception des attendus, écope aussi d'une amende de 300.000 francs suisses (193.000 euros), le Milan AC, qui affrontera le PSV Eindhoven en demi-finales, a lui logiquement été déclaré vainqueur 3-0 sur tapis vert de cette manche retour (2-0 à l'aller).
Outre ses quatre matches ferme, l'Inter est donc également sous la menace de deux autres rencontres de Coupe d'Europe à huis clos en cas de "récidive" dans les trois prochaines années, en sus d'une éventuelle nouvelle sanction.
Vendredi après-midi, la commission de discipline de l'UEFA, présidée par l'Espagnol Josep Lluis Vilaseca Guasch et composée du Danois Jim Stjernen, du Suisse Jacques Antenen et de l'Autrichien Thomas Partl, avait débuté ses travaux vers 14h45 (12h45 GMT) à Nyon (Suisse).
Après avoir examiné le rapport de l'arbitre allemand Markus Merk et du délégué de l'UEFA, le Suédois Lars Ake Lagrell, elle a entendu durant près d'une heure les représentants du club italien: le président Giacinto Facchetti, accompagné du responsable de la sécurité Stefano Filucchi et de l'avocat Adriano Raffaelli. Le verdict est, lui, tombé vers 17h00.
Moindre mal
Certes, cette sanction est plus sévère que celle infligée à l'AS Rome, condamnée en septembre dernier à disputer deux rencontres à domicile à huis clos. A cette occasion, l'arbitre suédois Anders Frisk, touché par un projectile au cuir chevelu, avait interrompu à la mi-temps le match face au Dynamo Kiev. Comme pour Inter-Milan AC, l'UEFA avait aussi donné match gagné 3-0 aux Ukrainiens.
Mais, pour l'Inter, déjà sanctionné par l'UEFA il y a quatre ans pour le comportement de ses fans, cela s'apparente à un moindre mal.
En 2001, après une interruption de cinq minutes (jets de sièges et de bouteilles) d'un match contre les Espagnols d'Alavès, en 8e de finale retour de Coupe de l'UEFA, l'Inter avait dû "recevoir" deux fois à Trieste en raison de la suspension de San Siro.
Or, sans tenir compte du principe de récidive, les conséquences étaient cette fois plus spectaculaire - interruption définitive - et l'exposition tout autre, un "euro-derby" en quarts de finale de la C1.
Mardi soir, alors que le Milan AC menait 1 à 0, ce derby avait dû être interrompu à la 72e minute par M. Merk en raison de jets de fumigènes et autres projectiles sur le terrain en provenance de la tribune des supporteurs de l'Inter.
Un de ces fumigènes avait même atteint le gardien brésilien du Milan AC, Dida, le brûlant légèrement à l'épaule droite.
Après une première interruption de 25 minutes, l'arbitre allemand avait bien tenté de faire reprendre la partie. Mais il avait été contraint d'interrompre définitivement le match, après quelques secondes à peine, du fait de nouveaux jets de fumigènes et projectiles sur la pelouse.