Santos Mirasierra sort de prison
Soccer mercredi, 10 déc. 2008. 16:20 jeudi, 12 déc. 2024. 01:49
MADRID - Le supporteur de l'Olympique de Marseille Santos Mirasierra, condamné en Espagne à trois ans et demi de prison et remis en liberté sous caution après avoir interjeté appel, est sorti de prison mercredi en fin d'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP.
Sa sortie de la prison d'Estremera, à environ 80 km à l'est de Madrid, est intervenue plus tard que prévue, vers 19h10, un document administratif nécessaire pour sa levée d'écrous ayant tardé à arriver, après le paiement de la caution de 6.000 euros dans la matinée.
Il devait rentrer dans la soirée à Marseille (sud-est de la France), en compagnie notamment de sa soeur Lucile et de sa compagne Séverine, à bord d'un avion affrété par l'OM pour le ramener en France, après plus de deux mois de détention provisoire.
Plusieurs journalistes qui attendaient à la porte de la prison ont été bousculés ou frappés par des personnes non-identifiées lors d'une brève bousculade, au moment de la sortie du supporteur marseillais. Des jets de fumigènes ont ajouté à la confusion.
Il s'agissait, selon de premières indications, de jeunes supporteurs espagnols venus célébrer sa sortie de prison.
"Décision proportionnée"
Mirasierra a levé les deux bras au ciel en sortant de la prison et arborait un tee-shirt bleu avec l'inscription "Liberté pour les Ultras", le groupe de supporteurs de l'OM dont il fait partie et qui réclamait sa libération.
Le Marseillais avait été condamné vendredi pour avoir jeté une chaise sur un policier en marge du match aller de Ligue des champions entre l'Atletico Madrid et l'OM, le 1er octobre au stade Vicente-Calderon.
Il avait bénéficié mardi, quelques heures avant un match sous tension de Ligue de champions OM-Atletico à Marseille, d'une mesure de remise en liberté sous caution à la suite de l'appel interjeté par son avocat.
Ce match s'est joué sans incident et s'est conclu par un nul (0-0) entre les deux équipes, qui a permis à l'OM de se qualifier pour les 16e de finales de la Coupe de l'UEFA.
L'appel demande une annulation du jugement en se fondant sur le fait qu'il n'a pas été prouvé matériellement que Mirasierra avait jeté la chaise.
Le secrétaire d'Etat français aux Sports, Bernard Laporte, présent mercredi à Madrid pour un hommage à des champions espagnols, s'est réjoui du fait que cette libération allait permettre à Mirasierra de "rejoindre ses proches et passer les fêtes de fin d'année en famille".
"Cette décision proportionnée permettra à toutes les parties d'aborder le procès en appel de façon plus sereine", a-t-il ajouté. La date de ce procès en appel n'a pas encore été fixée.
Sa sortie de la prison d'Estremera, à environ 80 km à l'est de Madrid, est intervenue plus tard que prévue, vers 19h10, un document administratif nécessaire pour sa levée d'écrous ayant tardé à arriver, après le paiement de la caution de 6.000 euros dans la matinée.
Il devait rentrer dans la soirée à Marseille (sud-est de la France), en compagnie notamment de sa soeur Lucile et de sa compagne Séverine, à bord d'un avion affrété par l'OM pour le ramener en France, après plus de deux mois de détention provisoire.
Plusieurs journalistes qui attendaient à la porte de la prison ont été bousculés ou frappés par des personnes non-identifiées lors d'une brève bousculade, au moment de la sortie du supporteur marseillais. Des jets de fumigènes ont ajouté à la confusion.
Il s'agissait, selon de premières indications, de jeunes supporteurs espagnols venus célébrer sa sortie de prison.
"Décision proportionnée"
Mirasierra a levé les deux bras au ciel en sortant de la prison et arborait un tee-shirt bleu avec l'inscription "Liberté pour les Ultras", le groupe de supporteurs de l'OM dont il fait partie et qui réclamait sa libération.
Le Marseillais avait été condamné vendredi pour avoir jeté une chaise sur un policier en marge du match aller de Ligue des champions entre l'Atletico Madrid et l'OM, le 1er octobre au stade Vicente-Calderon.
Il avait bénéficié mardi, quelques heures avant un match sous tension de Ligue de champions OM-Atletico à Marseille, d'une mesure de remise en liberté sous caution à la suite de l'appel interjeté par son avocat.
Ce match s'est joué sans incident et s'est conclu par un nul (0-0) entre les deux équipes, qui a permis à l'OM de se qualifier pour les 16e de finales de la Coupe de l'UEFA.
L'appel demande une annulation du jugement en se fondant sur le fait qu'il n'a pas été prouvé matériellement que Mirasierra avait jeté la chaise.
Le secrétaire d'Etat français aux Sports, Bernard Laporte, présent mercredi à Madrid pour un hommage à des champions espagnols, s'est réjoui du fait que cette libération allait permettre à Mirasierra de "rejoindre ses proches et passer les fêtes de fin d'année en famille".
"Cette décision proportionnée permettra à toutes les parties d'aborder le procès en appel de façon plus sereine", a-t-il ajouté. La date de ce procès en appel n'a pas encore été fixée.