Séville donne une leçon d'humilité à Barcelone
Soccer vendredi, 25 août 2006. 17:12 dimanche, 15 déc. 2024. 09:30
MONACO (AFP) - Séville, tenant de la Coupe de l'UEFA, a donné une leçon d'humilité à la brochette de vedettes de Barcelone, vainqueur de la dernière Ligue des champions, en remportant la Supercoupe d'Europe de soccer (3-0), vendredi à Monaco, dans un match 100% espagnol.
Les Andalous, qui remportent leur première Supercoupe d'Europe, ont privé les homme de Rijkaard d'un 62e trophée dans leur vitrine (et d'une troisième Supercoupe d'Europe).
Le "Barça" a pâti de son indolence, sans doute bercé par ses derniers lauriers (Supercoupe d'Espagne gagnée contre l'Espanyol Barcelone -1 à 0 à l'aller, 3 à 0 au retour- puis amical remporté au Bayern Munich, 4 à 0).
Le football "paillettes" des Barcelonais -coups du foulard de Ronaldinho, passes redoublées avec Eto'o, démarrages de Messi- a fait illusion dans le jeu, mais ne s'est pas traduit au score.
Et les Catalans se sont heurtés au réalisme du FC Séville, affichant au contraire détermination, hargne et sérieux.
Rijkaard (qui a laissé Thuram, Zambrotta sur le banc et fait entrer Giuly en fin de match) avait prévenu la veille du match que ses hommes devraient "souffrir" pour gagner. Mais il était visiblement le seul a en avoir conscience.
La première alerte est venue d'une tête d'Escudé sur Valdes (4e). Puis le FC Séville a planté sa première banderille grâce à Renato, au départ et à la fin de l'action: il servait Luis Fabiano -qui se heurtait à Valdès- et suivait bien pour récuperer victorieusement ce ballon (0-1, 7e).
Puis, sur un corner un première fois repoussé, Kanouté se jetait dans la mêlée et doublait le score d'une tête lobée juste avant la mi-temps (0-2, 45e).
Et Séville corsait l'addition avec un penalty de Maresca (0-3, 90e). Barcelone peut méditer sur ses erreurs.
Les Andalous, qui remportent leur première Supercoupe d'Europe, ont privé les homme de Rijkaard d'un 62e trophée dans leur vitrine (et d'une troisième Supercoupe d'Europe).
Le "Barça" a pâti de son indolence, sans doute bercé par ses derniers lauriers (Supercoupe d'Espagne gagnée contre l'Espanyol Barcelone -1 à 0 à l'aller, 3 à 0 au retour- puis amical remporté au Bayern Munich, 4 à 0).
Le football "paillettes" des Barcelonais -coups du foulard de Ronaldinho, passes redoublées avec Eto'o, démarrages de Messi- a fait illusion dans le jeu, mais ne s'est pas traduit au score.
Et les Catalans se sont heurtés au réalisme du FC Séville, affichant au contraire détermination, hargne et sérieux.
Rijkaard (qui a laissé Thuram, Zambrotta sur le banc et fait entrer Giuly en fin de match) avait prévenu la veille du match que ses hommes devraient "souffrir" pour gagner. Mais il était visiblement le seul a en avoir conscience.
La première alerte est venue d'une tête d'Escudé sur Valdes (4e). Puis le FC Séville a planté sa première banderille grâce à Renato, au départ et à la fin de l'action: il servait Luis Fabiano -qui se heurtait à Valdès- et suivait bien pour récuperer victorieusement ce ballon (0-1, 7e).
Puis, sur un corner un première fois repoussé, Kanouté se jetait dans la mêlée et doublait le score d'une tête lobée juste avant la mi-temps (0-2, 45e).
Et Séville corsait l'addition avec un penalty de Maresca (0-3, 90e). Barcelone peut méditer sur ses erreurs.