Six joueurs de Leicester inculpés
Soccer vendredi, 5 mars 2004. 13:03 jeudi, 12 déc. 2024. 11:56
CARTHAGENE (AFP) - Six joueurs du club de soccer de Leicester (1re div. anglaise) ont été inculpés vendredi par une juge de Carthagène, dont trois, qui ont été incarcérés, pour agression sexuelle et trois autres pour violation de domicile et non assistance à personne en danger.
La juge, agissant sur une plainte déposée par trois jeunes femmes, a inculpé et envoyé à la prison de Sangonera les trois joueurs Britanniques Keith Gillespie, Paul Dickov et Frank Sinclair pour agression sexuelle et violation de domicile, a-t-on appris de source judiciaire à Carthagène.
Trois autres joueurs -le Français Lilian Nalis et les Britanniques Matt Elliott et James Scowcroft- ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, ce dernier moyennant une caution de 20.000 euros, a-t-on appris de source diplomatique britannique en Espagne.
Ces trois joueurs, inculpés de violation de domicile et non assistance à personne en danger, pourront donc quitter le territoire espagnol et regagner la Grande-Bretagne, où ils devront toutefois se soumettre au contrôle périodique des autorités consulaires espagnoles.
Bracelet
Neuf joueurs au total avaient été interpellés mercredi à la suite de la plainte déposée la veille par trois jeunes femmes alors qu'elles étaient en partance pour l'Allemagne à l'aéroport d'Alicante.
Ces trois femmes accusent les joueurs, à des degrés divers de participation, de les avoir agressées sexuellement après être entrés de force dans la nuit de dimanche à lundi dans leur chambre de l'hôtel de luxe Hyatt Regency à La Manga, station balnéaire où le club britannique effectuait un stage d'entraînement.
Les trois victimes, deux originaires du Malawi et une du Kenya, s'étaient laissées convaincre par la police espagnole de demeurer en Espagne pour témoigner, ce qu'elles ont fait vendredi devant la juge de Carthagène qui a également longuement entendu les six joueurs incriminés.
Un médecin du service d'urgences de l'hôpital d'Alicante qui avait examiné les jeunes femmes a constaté de multiples lésions. Ces dernières ont en outre remis comme preuves à la police un bracelet supposé appartenir à l'un de leurs assaillants et des vêtements déchirés et tachés de sang.
S'exprimant à la sortie du tribunal, le directeur du club, Tim Davies, s'est dit satisfait que trois joueurs aient été remis en liberté vendredi.
Contrôle judiciaire
"Nous travaillons avec des représentants légaux pour permettre la remise en liberté des trois joueurs restant", a-t-il affirmé.
"Nous avons confiance en la justice espagnole, a poursuivi M. Davies. Nous sommes également persuadés de l'innocence de nos joueurs et nous espérons qu'ils retourneront en Angleterre très rapidement".
Sur les neuf footballeurs interpellés à la suite de la plainte déposée par ces trois femmes, trois autres joueurs avaient été remis en liberté dès jeudi.
L'Allemand Steffen Freund a été mis hors de cause et deux autres, le Grec Nikos Dabizas et le Britannique Danny Coyne, mis en cause pour violation de domicile et non assistance à personne en danger, ont été libérés sous contrôle judiciaire.
L'équipe de Leicester était en stage depuis le début de la semaine près de La Manga, une station balnéaire régulièrement fréquentée par les équipes britanniques et notamment par l'équipe nationale anglaise.
Selon un gardien de l'hôtel, les joueurs semblaient être en état d'ébriété la nuit des faits.
La juge, agissant sur une plainte déposée par trois jeunes femmes, a inculpé et envoyé à la prison de Sangonera les trois joueurs Britanniques Keith Gillespie, Paul Dickov et Frank Sinclair pour agression sexuelle et violation de domicile, a-t-on appris de source judiciaire à Carthagène.
Trois autres joueurs -le Français Lilian Nalis et les Britanniques Matt Elliott et James Scowcroft- ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, ce dernier moyennant une caution de 20.000 euros, a-t-on appris de source diplomatique britannique en Espagne.
Ces trois joueurs, inculpés de violation de domicile et non assistance à personne en danger, pourront donc quitter le territoire espagnol et regagner la Grande-Bretagne, où ils devront toutefois se soumettre au contrôle périodique des autorités consulaires espagnoles.
Bracelet
Neuf joueurs au total avaient été interpellés mercredi à la suite de la plainte déposée la veille par trois jeunes femmes alors qu'elles étaient en partance pour l'Allemagne à l'aéroport d'Alicante.
Ces trois femmes accusent les joueurs, à des degrés divers de participation, de les avoir agressées sexuellement après être entrés de force dans la nuit de dimanche à lundi dans leur chambre de l'hôtel de luxe Hyatt Regency à La Manga, station balnéaire où le club britannique effectuait un stage d'entraînement.
Les trois victimes, deux originaires du Malawi et une du Kenya, s'étaient laissées convaincre par la police espagnole de demeurer en Espagne pour témoigner, ce qu'elles ont fait vendredi devant la juge de Carthagène qui a également longuement entendu les six joueurs incriminés.
Un médecin du service d'urgences de l'hôpital d'Alicante qui avait examiné les jeunes femmes a constaté de multiples lésions. Ces dernières ont en outre remis comme preuves à la police un bracelet supposé appartenir à l'un de leurs assaillants et des vêtements déchirés et tachés de sang.
S'exprimant à la sortie du tribunal, le directeur du club, Tim Davies, s'est dit satisfait que trois joueurs aient été remis en liberté vendredi.
Contrôle judiciaire
"Nous travaillons avec des représentants légaux pour permettre la remise en liberté des trois joueurs restant", a-t-il affirmé.
"Nous avons confiance en la justice espagnole, a poursuivi M. Davies. Nous sommes également persuadés de l'innocence de nos joueurs et nous espérons qu'ils retourneront en Angleterre très rapidement".
Sur les neuf footballeurs interpellés à la suite de la plainte déposée par ces trois femmes, trois autres joueurs avaient été remis en liberté dès jeudi.
L'Allemand Steffen Freund a été mis hors de cause et deux autres, le Grec Nikos Dabizas et le Britannique Danny Coyne, mis en cause pour violation de domicile et non assistance à personne en danger, ont été libérés sous contrôle judiciaire.
L'équipe de Leicester était en stage depuis le début de la semaine près de La Manga, une station balnéaire régulièrement fréquentée par les équipes britanniques et notamment par l'équipe nationale anglaise.
Selon un gardien de l'hôtel, les joueurs semblaient être en état d'ébriété la nuit des faits.