LAS VEGAS - La bataille juridique de la vedette de soccer Cristiano Ronaldo contre une femme du Nevada dans une affaire de viol devra être décidée par un arbitre, et non dans une salle d'audience, a déclaré mardi un juge du magistrat américain.

Kathryn Mayorga, une ancienne enseignante et mannequin vivant dans la région de Las Vegas, affirme dans une poursuite que Ronaldo ou ses associés ont violé le règlement confidentiel de 2010 en autorisant la diffusion de rapports dans des publications européennes en 2017.

Mayorga a rencontré Ronaldo dans une boîte de nuit en 2009 et elle l'a suivi ainsi que d'autres personnes dans sa suite à l'hôtel. Elle allègue qu'il l'a agressée dans une chambre, selon sa poursuite.

Ronaldo, par l'entremise de ses avocats, insiste sur le fait que la relation sexuelle était consensuelle. Mayorga avait reçu une somme de 375 000 $ US dans une entente pour garder le silence, en 2010.

Les avocats de Mayorga disent qu'elle n'a pas rompu l'accord de confidentialité. Sa poursuite parle de complot, de diffamation, de rupture de contrat, de coercition et de fraude. Elle cherche à annuler l'accord de 2010 et à empocher au moins 200 000 $ de plus de la part de Ronaldo. Ses avocats ont demandé que l'affaire soit tranchée dans une salle d'audience.

La recommandation du juge du magistrat américain Daniel Albregts, mardi, a mis par écrit sa décision verbale du mois de novembre permettant au règlement de rester sous scellés. Albregts a aussi recommandé à la juge de district américain Jennifer Dorsey que le règlement soit décidé par un médiateur.

Ronaldo est un des athlètes les plus riches du monde. Il joue en Italie pour la Juventus de Turin et il est le capitaine de l'équipe nationale du Portugal.