COLOGNE (AFP) - Le Ghana a nettement dominé la République tchèque, très décevante et réduite à 10 en seconde période, en s'imposant 2-0 samedi à Cologne pour se relancer dans le Mondial-2006 de football (groupe E).

Le Ghana, dont c'est la première participation à une phase finale de Coupe du monde, offre ainsi à l'Afrique sa première victoire dans le Mondial allemand (les Ghanéens s'étaient inclinés 2-0 contre l'Italie pour leur entrée en lice).

Dans l'attente d'Italie - Etats-Unis (19h00 GMT), l'opération semble excellente pour les Ghanéens, qui affronteront les Américains pour leur dernier match alors que les hommes de Karel Brückner se frotteront aux Italiens.

Comme contre l'Italie, le Ghana a réalisé un gros début de match, asphyxiant les Tchèques au milieu du terrain, avec un excellent Stephen Appiah aux commandes.

C'est d'ailleurs le capitaine ghanéen qui ouvrait parfaitement sur Gyan dès la 2e minute de jeu. L'attaquant des "Black Stars" s'amenait le ballon de la poitrine après une interception manquée d'Ujfalusi et trompait Cech d'un tir du gauche (1-0).

Penalty

Les Tchèques, très loin de leur performance face aux Etats-Unis, se créaient toutefois quelques occasions dangereuses, notamment par Rosicky.

Le nouveau joueur d'Arsenal a gratifié le public du bruyant stade de Cologne de belles accélérations. A la 12e minute, il perçait plein axe avant de servir Nedved qui frappait mais voyait son tir bloqué par Kingson.

Rosicky bissait à la 23e. C'est Plasil cette fois qui récupérait le ballon mais dévissait.

Le jeune meneur de jeu a sans doute eu la plus grosse occasion de la première période pour les Tchèques mais il manquait sa reprise après un très bon centre de Poborsky (43).

Le match s'animait terriblement en seconde période après un penalty sifflé en faveur du Ghana et l'exclusion du défenseur Ujfalusi (65). Mais Gyan manquait la sentence en tirant sur le poteau.

A 10, les Tchèques sombraient complètement et on se demandait où était passée l'équipe séduisante qui avait terrassé les Etats-Unis.

Les supporteurs tchèques, désabusés, ne pouvaient que remercier mille fois leur gardien, Petr Cech, auteur d'arrêts miraculeux dans les vingt dernières minutes, préservant son équipe d'une correction. Le gardien de Chelsea ne pouvait rien en revanche sur le missile de Muntari à huit minutes de la fin (2-0).