Test pour le Brésil, sommet pour l'Allemagne
Soccer mardi, 7 sept. 2004. 12:37 jeudi, 12 déc. 2024. 09:18
BERLIN (AFP) - Le match amical entre l'Allemagne et le Brésil, mercredi à Berlin (18h45 GMT), aura une simple valeur de test pour les champions du monde brésiliens, alors que les hommes de Juergen Klinsmann devront mettre un terme à une série de dix rencontres sans victoire contre des grandes nations du football.
"Notre devise est agressivité, action, offensive et prise de risque", a lancé Klinsmann, 40 ans, qui effectue face à la Seleçao sa première sortie à domicile, après une large victoire (3-1) en Autriche en août.
Le successeur de Rudi Voeller se doit de faire un bon résultat. Car depuis la victoire (1-0) contre l'Angleterre à Wembley le 7 octobre 2000, l'Allemagne n'a remporté aucun des dix matches contre les "grands", subissant neuf défaites et obtenant un match nul (1-1 contre les Pays-Bas lors de l'Euro-2004 au Portugal).
La rencontre aura également un goût de revanche pour le gardien allemand Oliver Kahn, même s'il s'en défend. En finale du Mondial-2002 à Yokohama, le portier du Bayern Munich s'était "troué" sur une frappe de Ronaldo, qui avait inscrit les deux buts brésiliens.
"Parler de revanche est absurde, affirme Kahn (35 ans, 73 sélections). Il s'agit de l'un des nombreux matches en vue du Mondial-2006 en Allemagne. Cela n'a pas de sens pour moi de considérer cette rencontre comme extraordinaire."
Le "rêve" de Fahrenhorst
Ce sera également "le" match du défenseur central Frank Fahrenhorst (26 ans, 1 sélection) qui aura la lourde tâche de coller à Ronaldo, sous les yeux d'un stade Olympique comble avec 74.315 spectateurs.
"C'est un rêve qui se réalise", explique le joueur du Werder Brême, qui s'avoue toutefois "un peu nerveux". L'autre inconnue sera la performance du milieu de terrain Sebastian Deisler, qui devrait faire son retour après près d'un an d'absence.
Quant aux Brésiliens, vainqueurs de la Bolivie dimanche (3-1) et qui survolent les qualifications sud-américaines pour le Mondial-2006, ce "classique du football mondial" servira surtout de répétition pour la Coupe des confédérations, en juin prochain en Allemagne, estime l'entraîneur Carlos Alberto Parreira.
"La finale du Mondial-2002 est une affaire classée, explique le sélectionneur. En vue de la Coupe des confédérations l'année prochaine, nous pourrons rassembler (via cette rencontre amicale) d'importantes informations sur place."
Même privé de Dida, Kaka, Cafu (Milan AC/1re div. italienne), Lucio et Zé Roberto (Bayern Munich/1re div. allemande), sanctionnés pour leur absence au "match pour la paix" contre Haïti, Parreira dispose d'un réservoir de choix.
Avec le duo Ronaldo-Adriano en pointe et Ronaldinho à la baguette, les trois buteurs contre la Bolivie, le Brésil tient bon en attaque. Pour la défense, Parreira devrait faire confiance à Roque Junior et Juan, le duo défensif du Bayer Leverkusen, actuellement en tête du Championnat d'Allemagne, qui ont l'avantage de bien connaître leurs adversaires.
Les équipes probables:
Allemagne: Kahn - Hinkel, Baumann, Fahrenhorst, Lahm - Deisler, Frings, Ballack, Schneider - Kuranyi, Asamoah
Brésil: Julio Cesar - Belletti, Juan, Roque Junior, Roberto Carlos - Renato, Edmilson, Ronaldinho, Edu - Adriano, Ronaldo
"Notre devise est agressivité, action, offensive et prise de risque", a lancé Klinsmann, 40 ans, qui effectue face à la Seleçao sa première sortie à domicile, après une large victoire (3-1) en Autriche en août.
Le successeur de Rudi Voeller se doit de faire un bon résultat. Car depuis la victoire (1-0) contre l'Angleterre à Wembley le 7 octobre 2000, l'Allemagne n'a remporté aucun des dix matches contre les "grands", subissant neuf défaites et obtenant un match nul (1-1 contre les Pays-Bas lors de l'Euro-2004 au Portugal).
La rencontre aura également un goût de revanche pour le gardien allemand Oliver Kahn, même s'il s'en défend. En finale du Mondial-2002 à Yokohama, le portier du Bayern Munich s'était "troué" sur une frappe de Ronaldo, qui avait inscrit les deux buts brésiliens.
"Parler de revanche est absurde, affirme Kahn (35 ans, 73 sélections). Il s'agit de l'un des nombreux matches en vue du Mondial-2006 en Allemagne. Cela n'a pas de sens pour moi de considérer cette rencontre comme extraordinaire."
Le "rêve" de Fahrenhorst
Ce sera également "le" match du défenseur central Frank Fahrenhorst (26 ans, 1 sélection) qui aura la lourde tâche de coller à Ronaldo, sous les yeux d'un stade Olympique comble avec 74.315 spectateurs.
"C'est un rêve qui se réalise", explique le joueur du Werder Brême, qui s'avoue toutefois "un peu nerveux". L'autre inconnue sera la performance du milieu de terrain Sebastian Deisler, qui devrait faire son retour après près d'un an d'absence.
Quant aux Brésiliens, vainqueurs de la Bolivie dimanche (3-1) et qui survolent les qualifications sud-américaines pour le Mondial-2006, ce "classique du football mondial" servira surtout de répétition pour la Coupe des confédérations, en juin prochain en Allemagne, estime l'entraîneur Carlos Alberto Parreira.
"La finale du Mondial-2002 est une affaire classée, explique le sélectionneur. En vue de la Coupe des confédérations l'année prochaine, nous pourrons rassembler (via cette rencontre amicale) d'importantes informations sur place."
Même privé de Dida, Kaka, Cafu (Milan AC/1re div. italienne), Lucio et Zé Roberto (Bayern Munich/1re div. allemande), sanctionnés pour leur absence au "match pour la paix" contre Haïti, Parreira dispose d'un réservoir de choix.
Avec le duo Ronaldo-Adriano en pointe et Ronaldinho à la baguette, les trois buteurs contre la Bolivie, le Brésil tient bon en attaque. Pour la défense, Parreira devrait faire confiance à Roque Junior et Juan, le duo défensif du Bayer Leverkusen, actuellement en tête du Championnat d'Allemagne, qui ont l'avantage de bien connaître leurs adversaires.
Les équipes probables:
Allemagne: Kahn - Hinkel, Baumann, Fahrenhorst, Lahm - Deisler, Frings, Ballack, Schneider - Kuranyi, Asamoah
Brésil: Julio Cesar - Belletti, Juan, Roque Junior, Roberto Carlos - Renato, Edmilson, Ronaldinho, Edu - Adriano, Ronaldo