Ukraine-Tunisie: à qui gagne passe
Soccer jeudi, 22 juin 2006. 12:04 jeudi, 12 déc. 2024. 09:06
BERLIN (AFP) - Un énorme exploit de l'Arabie saoudite contre l'Espagne étant présumé improbable, la rencontre Ukraine-Tunisie vendredi à Berlin lors de la dernière journée du Groupe H du Mondial-2006 de soccer sera décisive pour l'attribution d'un passeport pour les 8e de finale.
Le vainqueur, si vainqueur il y a, poursuivra donc son chemin, dans l'hypothèse où l'Arabie saoudite, à la défense des plus friables, ne se mette pas soudain à étriller l'Espagne.
Si tel était le cas, et si c'était la Tunisie qui l'emportait, l'affaire se jouerait à la différence de buts entre ces deux équipes (-2 pour la Tunisie et -4 pour l'Arabie saoudite avant les derniers matches).
L'Ukraine, elle, 2e du groupe avec 3 points, qui a maté l'Arabie saoudite sur le même score qu'elle avait été corrigée par l'Espagne (4-0), pourrait même se contenter d'un nul pour passer. A condition que l'Arabie ne gagne pas par 4 buts d'écart.
Tunisie et Ukraine, en tout cas, ont l'occasion d'écrire un peu plus leur propre histoire. L'Ukraine, à l'indépendance encore fraîche, participe en effet à son premier Mondial.
Shevchenko va mieux
Il faut voir l'enthousiasme de ses supporteurs se massant dans les tribunes du stade de Potsdam (est), où l'équipe de Blokhine a pris ses quartiers, pour mesurer toute la dimension d'une qualification. D'autant que, comme le dit l'attaquant Andrei Voronine, "certains d'entre nous ne sont pas sûrs de disputer de nouveau un Mondial".
La relève ukrainienne, dans laquelle s'illustre le milieu Maksym Kalinichenko élu homme du match contre l'équipe du Golfe, a cependant de quoi voir venir. La riposte après la déroute devant l'Espagne, où "les joueurs n'avaient pas respecté mes consignes" selon Blokhine, l'a prouvé.
Argument supplémentaire: Andreï Shevchenko, l'icône ukrainienne, ballon d'or 2004, affirme se sentir mieux, après un mois d'absence.
Mais l'histoire tend aussi les bras à la Tunisie, qui n'a jamais atteint les rivages des 8e. Et l'Espagne a dû gamberger jusqu'à la 71e minute pour égaliser face à la formation dirigée par le Français Roger Lemerre, au gros potentiel physique, avant d'achever le travail (victoire 3-1).
Conclusion de Lemerre: "L'équipe a rendu une copie très propre, c'est clair pour moi, sur le plan tactique. Ces 90 minutes laissent un message d'espoir".
Le vainqueur, si vainqueur il y a, poursuivra donc son chemin, dans l'hypothèse où l'Arabie saoudite, à la défense des plus friables, ne se mette pas soudain à étriller l'Espagne.
Si tel était le cas, et si c'était la Tunisie qui l'emportait, l'affaire se jouerait à la différence de buts entre ces deux équipes (-2 pour la Tunisie et -4 pour l'Arabie saoudite avant les derniers matches).
L'Ukraine, elle, 2e du groupe avec 3 points, qui a maté l'Arabie saoudite sur le même score qu'elle avait été corrigée par l'Espagne (4-0), pourrait même se contenter d'un nul pour passer. A condition que l'Arabie ne gagne pas par 4 buts d'écart.
Tunisie et Ukraine, en tout cas, ont l'occasion d'écrire un peu plus leur propre histoire. L'Ukraine, à l'indépendance encore fraîche, participe en effet à son premier Mondial.
Shevchenko va mieux
Il faut voir l'enthousiasme de ses supporteurs se massant dans les tribunes du stade de Potsdam (est), où l'équipe de Blokhine a pris ses quartiers, pour mesurer toute la dimension d'une qualification. D'autant que, comme le dit l'attaquant Andrei Voronine, "certains d'entre nous ne sont pas sûrs de disputer de nouveau un Mondial".
La relève ukrainienne, dans laquelle s'illustre le milieu Maksym Kalinichenko élu homme du match contre l'équipe du Golfe, a cependant de quoi voir venir. La riposte après la déroute devant l'Espagne, où "les joueurs n'avaient pas respecté mes consignes" selon Blokhine, l'a prouvé.
Argument supplémentaire: Andreï Shevchenko, l'icône ukrainienne, ballon d'or 2004, affirme se sentir mieux, après un mois d'absence.
Mais l'histoire tend aussi les bras à la Tunisie, qui n'a jamais atteint les rivages des 8e. Et l'Espagne a dû gamberger jusqu'à la 71e minute pour égaliser face à la formation dirigée par le Français Roger Lemerre, au gros potentiel physique, avant d'achever le travail (victoire 3-1).
Conclusion de Lemerre: "L'équipe a rendu une copie très propre, c'est clair pour moi, sur le plan tactique. Ces 90 minutes laissent un message d'espoir".