Un affrontement inégal?
Soccer mardi, 24 juin 2008. 09:57 samedi, 14 déc. 2024. 19:56
BÂLE - L'Allemagne qui a retrouvé son football en quart, face à la Turquie avec seulement 14 joueurs encore disponibles: la première demi-finale de l'Euro-2008 mercredi à Bâle (14h45 heure du Québec) semble déséquilibrée, mais Allemands et Turcs prennent un malin plaisir à déjouer les pronostics. Cette rencontre est présentée sur les ondes de RDS.
Depuis qu'elle a balayé le Portugal de Cristiano Ronaldo en quarts de finale (3-2), la "Nationalmannschaft" affiche à nouveau son statut de favori, mis à mal par une phase de poules inquiétante, marquée par un échec retentissant contre la Croatie (2-1).
Alors que toute l'Allemagne se voit déjà en finale le 29 juin à Vienne et rêve d'un quatrième sacre européen après les titres de 1972, 1980 et 1996, Joachim Löw refuse de s'emballer.
"La question la plus importante avant ce match est de garder les pieds sur terre, il faut qu'on reste concentré", prévient le sélectionneur, de retour au bord du terrain au St Jakob-Park, après avoir purgé un match de suspension pour son exclusion contre l'Autriche (1-0).
Comme le reconnaît lui-même son capitaine Michael Ballack, la victoire contre le Portugal a donné "beaucoup de confiance et une certaine décontraction" à la sélection allemande.
Mais le milieu de terrain de Chelsea a prévenu ces coéquipiers: "Cela sera un match très difficile, il ne faut pas sous-estimer cette équipe turque", martèle-t-il depuis plusieurs jours.
Tentation
La tentation est pourtant très forte: à cause des suspensions des uns, dont le gardien de but titulaire Volkan, et des blessures des autres, le sélectionneur turc Fatih Terim assure n'avoir que 14 joueurs à disposition avant le match le plus important de l'histoire du football turc, après la demi-finale de la Coupe du monde 2002, perdue (1-0) contre le Brésil.
Löw, lui, a l'embarras du choix. Son équipe, au repos depuis jeudi, est "de plus en plus en forme physiquement", assure son préparateur physique américain Mark Verstegen et il enregistre même le retour du milieu de terrain Torsten Frings, touché aux côtes face à l'Autriche le 16 juin.
Son homologue turc n'en reste pas moins confiant: "Nous avons montré plusieurs fois que nous pouvions réussir l'impossible, les Allemands ont peur de notre style de jeu", insiste le bouillant Fatih Terim, surnommé "l'Empereur".
A trois reprises déjà dans cet Euro, la Turquie a en effet réussi à renverser des situations bien compromises: contre la Suisse (2-1) et la République tchèque (3-2 alors qu'elle était menée 2-0 jusqu'à la 75e) en phase de poules, puis contre la Croatie en quarts de finale (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1), où elle avait égalisé dans le temps additionnel de la prolongation, une minute après le but croate.
Ce 18e duel Allemagne-Turquie de l'histoire --le premier dans un tournoi depuis 1954-- a également une signification toute particulière pour la communauté turque d'Allemagne, estimée à plus de deux millions de personnes.
A Berlin, 500 000 personnes sont ainsi attendues dans le centre-ville au pied de la porte de Brandebourg pour suivre la rencontre.
Depuis qu'elle a balayé le Portugal de Cristiano Ronaldo en quarts de finale (3-2), la "Nationalmannschaft" affiche à nouveau son statut de favori, mis à mal par une phase de poules inquiétante, marquée par un échec retentissant contre la Croatie (2-1).
Alors que toute l'Allemagne se voit déjà en finale le 29 juin à Vienne et rêve d'un quatrième sacre européen après les titres de 1972, 1980 et 1996, Joachim Löw refuse de s'emballer.
"La question la plus importante avant ce match est de garder les pieds sur terre, il faut qu'on reste concentré", prévient le sélectionneur, de retour au bord du terrain au St Jakob-Park, après avoir purgé un match de suspension pour son exclusion contre l'Autriche (1-0).
Comme le reconnaît lui-même son capitaine Michael Ballack, la victoire contre le Portugal a donné "beaucoup de confiance et une certaine décontraction" à la sélection allemande.
Mais le milieu de terrain de Chelsea a prévenu ces coéquipiers: "Cela sera un match très difficile, il ne faut pas sous-estimer cette équipe turque", martèle-t-il depuis plusieurs jours.
Tentation
La tentation est pourtant très forte: à cause des suspensions des uns, dont le gardien de but titulaire Volkan, et des blessures des autres, le sélectionneur turc Fatih Terim assure n'avoir que 14 joueurs à disposition avant le match le plus important de l'histoire du football turc, après la demi-finale de la Coupe du monde 2002, perdue (1-0) contre le Brésil.
Löw, lui, a l'embarras du choix. Son équipe, au repos depuis jeudi, est "de plus en plus en forme physiquement", assure son préparateur physique américain Mark Verstegen et il enregistre même le retour du milieu de terrain Torsten Frings, touché aux côtes face à l'Autriche le 16 juin.
Son homologue turc n'en reste pas moins confiant: "Nous avons montré plusieurs fois que nous pouvions réussir l'impossible, les Allemands ont peur de notre style de jeu", insiste le bouillant Fatih Terim, surnommé "l'Empereur".
A trois reprises déjà dans cet Euro, la Turquie a en effet réussi à renverser des situations bien compromises: contre la Suisse (2-1) et la République tchèque (3-2 alors qu'elle était menée 2-0 jusqu'à la 75e) en phase de poules, puis contre la Croatie en quarts de finale (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1), où elle avait égalisé dans le temps additionnel de la prolongation, une minute après le but croate.
Ce 18e duel Allemagne-Turquie de l'histoire --le premier dans un tournoi depuis 1954-- a également une signification toute particulière pour la communauté turque d'Allemagne, estimée à plus de deux millions de personnes.
A Berlin, 500 000 personnes sont ainsi attendues dans le centre-ville au pied de la porte de Brandebourg pour suivre la rencontre.