Un bilan positif en Afrique du Sud
Soccer lundi, 12 juil. 2010. 10:19 vendredi, 13 déc. 2024. 19:42
JOHANNESBURG - La Coupe du monde de football 2010 a prouvé que l'Afrique du Sud était capable d'efficacité, à condition de volonté politique, soulignait lundi la presse locale, en appelant les leaders du pays à ne pas se reposer sur leurs lauriers.
"Les Espagnols sont les champions, mais l'Afrique du Sud tire tout le crédit d'un tournoi exceptionnel", titrait en Une le quotidien The Times, avant d'ajouter en pages intérieures: "Maintenant que le pays a prouvé ce dont il est capable, il doit agir de la même manière pour fournir les services de base à son peuple".
Une injonction reprise par le quotidien à grand tirage The Star. "Le Mondial a contribué à la croissance et amélioré l'image du pays, la volonté politique déployée pour l'événement doit désormais être redirigée vers les problèmes existants".
Plus précis, le journal des affaires Business Day demandait au gouvernement "d'appliquer la même approche pour résoudre des questions nationales cruciales, comme le logement ou l'emploi".
Seize ans après la chute de l'apartheid, plus de 40% de la population vit toujours avec moins de deux dollars par jour et les services publics restent défaillants dans les quartiers les plus déshérités.
Le populaire Sowetan appelait pour sa part les forces de l'ordre à maintenir "l'état d'esprit du Mondial". "Ca ne doit pas être difficile pour la police de maintenir le niveau de service fourni pendant cette période", soulignait son éditorialiste.
Avec une moyenne de 50 homicides par jour, l'Afrique du Sud est l'un des pays les plus violents au monde, mais la criminalité a largement épargné les supporteurs pendant la compétition, grâce notamment à d'importants déploiements policiers.
"Lorsque nos ressources humaines sont bien utilisées, nous pouvons atteindre des sommets", concluait le Citizen. "Appliquons désormais les mêmes principes à améliorer les écoles, les hôpitaux, les routes, et d'autres infrastructures...".
"Les Espagnols sont les champions, mais l'Afrique du Sud tire tout le crédit d'un tournoi exceptionnel", titrait en Une le quotidien The Times, avant d'ajouter en pages intérieures: "Maintenant que le pays a prouvé ce dont il est capable, il doit agir de la même manière pour fournir les services de base à son peuple".
Une injonction reprise par le quotidien à grand tirage The Star. "Le Mondial a contribué à la croissance et amélioré l'image du pays, la volonté politique déployée pour l'événement doit désormais être redirigée vers les problèmes existants".
Plus précis, le journal des affaires Business Day demandait au gouvernement "d'appliquer la même approche pour résoudre des questions nationales cruciales, comme le logement ou l'emploi".
Seize ans après la chute de l'apartheid, plus de 40% de la population vit toujours avec moins de deux dollars par jour et les services publics restent défaillants dans les quartiers les plus déshérités.
Le populaire Sowetan appelait pour sa part les forces de l'ordre à maintenir "l'état d'esprit du Mondial". "Ca ne doit pas être difficile pour la police de maintenir le niveau de service fourni pendant cette période", soulignait son éditorialiste.
Avec une moyenne de 50 homicides par jour, l'Afrique du Sud est l'un des pays les plus violents au monde, mais la criminalité a largement épargné les supporteurs pendant la compétition, grâce notamment à d'importants déploiements policiers.
"Lorsque nos ressources humaines sont bien utilisées, nous pouvons atteindre des sommets", concluait le Citizen. "Appliquons désormais les mêmes principes à améliorer les écoles, les hôpitaux, les routes, et d'autres infrastructures...".