Un match crucial pour l'Afrique du Sud
Soccer jeudi, 10 juin 2010. 11:44 samedi, 14 déc. 2024. 22:35
JOHANNESBURG, Afrique du Sud - Premier pays du continent noir à accueillir la Coupe du monde de football, l'Afrique du Sud se prépare à donner le coup d'envoi d'un mois de compétition, vendredi, avec un premier match face au Mexique.
Nelson Mandela devrait faire une brève apparition publique lors de cette rencontre cruciale pour les supporteurs des Bafana Bafana, qui espèrent voir pour la première fois leur équipe passer le premier tour du Mondial.
Une victoire devant un public déchaîné et armé de vuvuzelas, une trompette typique d'Afrique, dans l'enceinte du stade Soccer City, à Johannesburg, pourrait donner l'élan nécessaire à l'équipe avant d'affronter l'Uruguay et la France dans ce groupe A. Mais une défaite plomberait à coup sûr ses chances de passer le cap du premier tour, alors qu'aucune nation organisatrice n'a jusqu'ici été éliminée avant les huitièmes de finale.
Décriés l'an passé, les Bafana Bafana sortent toutefois d'une série de 12 matchs sans défaite et les succès face au Danemark et à la Colombie ont gonflé le moral des joueurs du Brésilien Carlos Alberto Parreira. "Je pense que l'équipe a montré qu'elle était prête. Elle l'a prouvé face au Danemark", a dit celui qui a conduit son propre pays au titre suprême en 1994.
Parreira ayant rayé de sa liste le buteur Benni McCarthy, jugé hors de forme, Katlego Mphela et Bernard Parker devraient être alignés en attaque, alimentés par le milieu de terrain vedette Stephen Pienaar qui évolué à Everton (Premier League). L'expérimenté capitaine Aaron Mokoena aura notamment pour charge de perturber le jeu de passe mexicain, dont le garant est Giovani Dos Santos.
"Tout le monde doit nous respecter", a averti Parreira, qui a confié que son équipe avait été ravie de sa rencontre avec Nelson Mandela. "Il n'a pas fait de discours, mais sa présence est une très grande source d'inspiration pour l'équipe et le pays. C'était très émouvant de le voir et tout le monde était si content. Je suis sûr que ça aidera beaucoup l'équipe quand elle jouera."
Mais le Mexique n'est pas adversaire à négliger, lui qui a notamment battu l'Italie 2-1 à l'occasion de ses 12 matchs de préparation (dont huit remportés). Les Mexicains, qui ont disputé 13 Coupes du monde, dont deux sur leur sol (1970 et 1986), peuvent compter en attaque sur l'expérimenté Guillermo Franco (West Ham) qui est remis d'une blessure au pied droit. Le sélectionneur Javier Aguirre pourra l'aligner ou choisir le jeune Javier Hernandez. À 22 ans, "Chicharito" (petit pois) a inscrit trois buts lors des quatre derniers matchs du Mexique et prendra la route de Manchester United après le Mondial.
"Je pense que nous avons tous une chance de jouer, assure Franco. Pour moi, la chose la plus important en ce moment, c'est que je me sens bien et si (Aguirre) me choisit, je suis prêt."
Côté expérience, le sélectionneur peut également compter sur Cuauhtémoc Blanco, dont c'est le troisième Mondial, et le défenseur du FC Barcelone Rafael Marquez. "Pour cette Coupe du monde, jeunesse et expérience se mêlent, assure Franco. Nous sommes préparés et motivés."
Nelson Mandela devrait faire une brève apparition publique lors de cette rencontre cruciale pour les supporteurs des Bafana Bafana, qui espèrent voir pour la première fois leur équipe passer le premier tour du Mondial.
Une victoire devant un public déchaîné et armé de vuvuzelas, une trompette typique d'Afrique, dans l'enceinte du stade Soccer City, à Johannesburg, pourrait donner l'élan nécessaire à l'équipe avant d'affronter l'Uruguay et la France dans ce groupe A. Mais une défaite plomberait à coup sûr ses chances de passer le cap du premier tour, alors qu'aucune nation organisatrice n'a jusqu'ici été éliminée avant les huitièmes de finale.
Décriés l'an passé, les Bafana Bafana sortent toutefois d'une série de 12 matchs sans défaite et les succès face au Danemark et à la Colombie ont gonflé le moral des joueurs du Brésilien Carlos Alberto Parreira. "Je pense que l'équipe a montré qu'elle était prête. Elle l'a prouvé face au Danemark", a dit celui qui a conduit son propre pays au titre suprême en 1994.
Parreira ayant rayé de sa liste le buteur Benni McCarthy, jugé hors de forme, Katlego Mphela et Bernard Parker devraient être alignés en attaque, alimentés par le milieu de terrain vedette Stephen Pienaar qui évolué à Everton (Premier League). L'expérimenté capitaine Aaron Mokoena aura notamment pour charge de perturber le jeu de passe mexicain, dont le garant est Giovani Dos Santos.
"Tout le monde doit nous respecter", a averti Parreira, qui a confié que son équipe avait été ravie de sa rencontre avec Nelson Mandela. "Il n'a pas fait de discours, mais sa présence est une très grande source d'inspiration pour l'équipe et le pays. C'était très émouvant de le voir et tout le monde était si content. Je suis sûr que ça aidera beaucoup l'équipe quand elle jouera."
Mais le Mexique n'est pas adversaire à négliger, lui qui a notamment battu l'Italie 2-1 à l'occasion de ses 12 matchs de préparation (dont huit remportés). Les Mexicains, qui ont disputé 13 Coupes du monde, dont deux sur leur sol (1970 et 1986), peuvent compter en attaque sur l'expérimenté Guillermo Franco (West Ham) qui est remis d'une blessure au pied droit. Le sélectionneur Javier Aguirre pourra l'aligner ou choisir le jeune Javier Hernandez. À 22 ans, "Chicharito" (petit pois) a inscrit trois buts lors des quatre derniers matchs du Mexique et prendra la route de Manchester United après le Mondial.
"Je pense que nous avons tous une chance de jouer, assure Franco. Pour moi, la chose la plus important en ce moment, c'est que je me sens bien et si (Aguirre) me choisit, je suis prêt."
Côté expérience, le sélectionneur peut également compter sur Cuauhtémoc Blanco, dont c'est le troisième Mondial, et le défenseur du FC Barcelone Rafael Marquez. "Pour cette Coupe du monde, jeunesse et expérience se mêlent, assure Franco. Nous sommes préparés et motivés."