Un match nul : Tout ce dont l'Australie a besoin
Soccer mercredi, 21 juin 2006. 13:03 jeudi, 12 déc. 2024. 08:52
STUTTGART (AFP) - Croatie-Australie, jeudi à Stuttgart (groupe F), met aux prises deux nations qui se connaissent bien, entre "Socceroos" aux racines croates et Croates élevés en Australie, pour une rencontre couperet en vue des 8e de finale du Mondial-2006 de football.
Les "Aussies" du sélectionneur néerlandais Guus Hiddink abordent ce choc dans un fauteuil: avec trois points, il leur suffit d'un nul pour se qualifier, sauf si le Japon écrasait le Brésil en soignant sa différence de buts (-2), ce qui paraît fort improbable.
Les joueurs au damier rouge et blanc (un point) doivent pour leur part décrocher impérativement un succès, en espérant eux aussi que les "Samouraïs" ne signent pas un festival offensif contre la "Seleçao".
Le tirage au sort a été cruel. Sept des "Socceroos" possèdent des origines croates selon la Fifa (Zeljko Kalac, Ante Covic, tous deux gardiens remplaçants, le capitaine australien Mark Viduka, Tony Popovic, Josip Skoko, Jason Culina et Marco Bresciano, né de mère croate en dépit d'un nom à consonance italienne).
Et en face, parmi les hommes du sélectionneur Zlatko Kranjcar, ils sont trois à avoir grandi au pays des kangourous (Joey Didulica, gardien remplaçant, Anthony Seric et Josip Simunic, tous trois diplômés de l'Institut du sport australien).
Fougue
L'adjoint de Hiddink, Graham Arnold, estime "qu'on ne peut pas rencontrer deux équipes qui se ressemblent d'avantage, avec un style aussi physique et des qualités techniques aussi évidentes".
Les deux formations devront impérativement régler leur lacunes offensives pour pouvoir passer au tour suivant.
En dépit de son trident offensif Prso-Klasnic-Kranjcar (ce dernier est le fils du sélectionneur), redoutable sur le papier, la Croatie est restée muette face au Brésil (vainqueur 1-0) et au Japon (0-0). Klasnic sera d'ailleurs remplacé par Olic, rétabli, contre les Australiens.
Si les Australiens ont renversé in extremis le cours du match contre le Japon (battu 3-1), ils n'ont pu marquer contre le Brésil (vainqueur 2-0) malgré de nettes occasions en seconde mi-temps.
Hiddink a ciblé les carences: "le réalisme, la dernière passe, le dernier geste". Son homologue croate Zlatko Kranjcar, lui, assure que son équipe sera plus "efficace pour arracher les trois points".
Hiddink doit aussi s'employer à calmer l'ardeur de ses troupes, au football très engagé (25 fautes sifflées contre l'Australie, 9 contre le Brésil). Cette fougue a d'ailleurs failli coûter cher à l'attaquant des "Socceroos" Harry Kewell, qui s'en était pris verbalement à l'arbitre de ce match, l'Allemand Markus Merk. Convoqué par la Fifa, il a finalement été blanchi et pourra tenir sa place.
Quel que soit le résultat de ce match, le sort des entraîneurs est déjà connu: Hiddink partira entraîner la sélection de Russie après le Mondial, quant à Kranjcar, il n'a pas l'intention de démissionner et veut poursuivre sa mission jusqu'à l'Euro-2008.
Les "Aussies" du sélectionneur néerlandais Guus Hiddink abordent ce choc dans un fauteuil: avec trois points, il leur suffit d'un nul pour se qualifier, sauf si le Japon écrasait le Brésil en soignant sa différence de buts (-2), ce qui paraît fort improbable.
Les joueurs au damier rouge et blanc (un point) doivent pour leur part décrocher impérativement un succès, en espérant eux aussi que les "Samouraïs" ne signent pas un festival offensif contre la "Seleçao".
Le tirage au sort a été cruel. Sept des "Socceroos" possèdent des origines croates selon la Fifa (Zeljko Kalac, Ante Covic, tous deux gardiens remplaçants, le capitaine australien Mark Viduka, Tony Popovic, Josip Skoko, Jason Culina et Marco Bresciano, né de mère croate en dépit d'un nom à consonance italienne).
Et en face, parmi les hommes du sélectionneur Zlatko Kranjcar, ils sont trois à avoir grandi au pays des kangourous (Joey Didulica, gardien remplaçant, Anthony Seric et Josip Simunic, tous trois diplômés de l'Institut du sport australien).
Fougue
L'adjoint de Hiddink, Graham Arnold, estime "qu'on ne peut pas rencontrer deux équipes qui se ressemblent d'avantage, avec un style aussi physique et des qualités techniques aussi évidentes".
Les deux formations devront impérativement régler leur lacunes offensives pour pouvoir passer au tour suivant.
En dépit de son trident offensif Prso-Klasnic-Kranjcar (ce dernier est le fils du sélectionneur), redoutable sur le papier, la Croatie est restée muette face au Brésil (vainqueur 1-0) et au Japon (0-0). Klasnic sera d'ailleurs remplacé par Olic, rétabli, contre les Australiens.
Si les Australiens ont renversé in extremis le cours du match contre le Japon (battu 3-1), ils n'ont pu marquer contre le Brésil (vainqueur 2-0) malgré de nettes occasions en seconde mi-temps.
Hiddink a ciblé les carences: "le réalisme, la dernière passe, le dernier geste". Son homologue croate Zlatko Kranjcar, lui, assure que son équipe sera plus "efficace pour arracher les trois points".
Hiddink doit aussi s'employer à calmer l'ardeur de ses troupes, au football très engagé (25 fautes sifflées contre l'Australie, 9 contre le Brésil). Cette fougue a d'ailleurs failli coûter cher à l'attaquant des "Socceroos" Harry Kewell, qui s'en était pris verbalement à l'arbitre de ce match, l'Allemand Markus Merk. Convoqué par la Fifa, il a finalement été blanchi et pourra tenir sa place.
Quel que soit le résultat de ce match, le sort des entraîneurs est déjà connu: Hiddink partira entraîner la sélection de Russie après le Mondial, quant à Kranjcar, il n'a pas l'intention de démissionner et veut poursuivre sa mission jusqu'à l'Euro-2008.