Un nouvel affrontement des superpuissances en Espagne
Soccer vendredi, 24 août 2001. 08:11 dimanche, 15 déc. 2024. 01:07
MADRID (AFP) - Malgré l'émergence ces dernières années du Deportivo La Corogne et de Valence, le Championnat d'Espagne de soccer 2001-2002 s'annonce comme celui du retour au traditionnel affrontement entre les frères ennemis, le Real Madrid et le FC Barcelone.
Les deux superpuissances espagnoles ont en effet poursuivi leur course à l'armement. Le Real a investi 76 millions d'euros (106.69 millions de dollars canadiens) dans un unique transfert, battant tous les records de l'histoire du soccer, avec la venue du Français Zinédine Zidane, qu'il espère être l'arme fatale.
Avec le Portugais Luis Figo et le buteur maison Raul Gonzalez, l'arsenal offensif du Real Madrid, qui fête son centenaire en 2002, semble capable de percer toutes les défenses du Championnat et d'Europe.
De son côté, le FC Barcelone n'a pas fait dans la demi-mesure en dépensant 94 millions d'euros (131,95 millions de dollars canadiens) en transferts (pour 35 millions d'euros, ou 49,13 millions de dollars canadiens, de recettes), se portant notamment acquéreur du jeune prodige argentin de 19 ans, Javier Saviola (33 millions d'euros, 46,32 millions de dollars canadiens), qui vient créer un trident offensif aux côtés du Brésilien Rivaldo et du Néerlandais Patrick Kluivert.
Le Barca a aussi réorganisé sa défense en engageant pas moins de quatre joueurs à vocation défensive (Fabio Rochemback, Patrick Andersson, Tito Bonano, Philippe Christanval), pour tenter de transformer le Camp Nou en une forteresse après un an de courants d'air coupables.
Cartouches en réserve
Les deux superpuissances gardent de plus des cartouches en réserve pour le marché d'hiver en cas de problèmes à l'allumage. Ainsi, le Real garde un oeil sur le Français Patrick Vieira alors que les Catalans sont en négociation avec un autre prodige argentin, Juan Roman Riquelme (Boca Juniors).
Première manche du duel Real-Barça le 4 novembre au Santiago-Bernabeu, revanche au Camp Nou le 17 mars.
Le Deportivo La Corogne et Valence n'ont pas eu les moyens de suivre les enchères. Le club galicien a choisi une stratégie de cohésion en conservant tous ses titulaires.
Valence, dépouillé de son entraîneur Hector Cuper et de son stratège Gaizka Mendieta, a changé littéralement son fusil d'épaule. Le club du Levante a en effet troqué ses schémas tactiques défensifs pour un jeu offensif propre à enflammer ses supporteurs, avec comme rampe de lancement le jeune Argentin Pablo Aimar, qui aura cette année les galons de général en chef.
Le Celta Vigo ou Majorque, outsiders de cette Liga, devraient quant à eux jouer les guérilleros alors que la plupart des autres formations ne penseront qu'à la survie dans ce monde de milliardaires.
La grande bataille commence samedi avec un choc entre le Real Madrid et Valence, sur les bords de la Méditerranée. Le stade de Mestalla affichera le "no hay billetes" (guichets fermés) pour cette première rencontre au sommet de la Liga, qui donnera déjà une idée des forces et des faiblesses de chaque armada.
Les deux superpuissances espagnoles ont en effet poursuivi leur course à l'armement. Le Real a investi 76 millions d'euros (106.69 millions de dollars canadiens) dans un unique transfert, battant tous les records de l'histoire du soccer, avec la venue du Français Zinédine Zidane, qu'il espère être l'arme fatale.
Avec le Portugais Luis Figo et le buteur maison Raul Gonzalez, l'arsenal offensif du Real Madrid, qui fête son centenaire en 2002, semble capable de percer toutes les défenses du Championnat et d'Europe.
De son côté, le FC Barcelone n'a pas fait dans la demi-mesure en dépensant 94 millions d'euros (131,95 millions de dollars canadiens) en transferts (pour 35 millions d'euros, ou 49,13 millions de dollars canadiens, de recettes), se portant notamment acquéreur du jeune prodige argentin de 19 ans, Javier Saviola (33 millions d'euros, 46,32 millions de dollars canadiens), qui vient créer un trident offensif aux côtés du Brésilien Rivaldo et du Néerlandais Patrick Kluivert.
Le Barca a aussi réorganisé sa défense en engageant pas moins de quatre joueurs à vocation défensive (Fabio Rochemback, Patrick Andersson, Tito Bonano, Philippe Christanval), pour tenter de transformer le Camp Nou en une forteresse après un an de courants d'air coupables.
Cartouches en réserve
Les deux superpuissances gardent de plus des cartouches en réserve pour le marché d'hiver en cas de problèmes à l'allumage. Ainsi, le Real garde un oeil sur le Français Patrick Vieira alors que les Catalans sont en négociation avec un autre prodige argentin, Juan Roman Riquelme (Boca Juniors).
Première manche du duel Real-Barça le 4 novembre au Santiago-Bernabeu, revanche au Camp Nou le 17 mars.
Le Deportivo La Corogne et Valence n'ont pas eu les moyens de suivre les enchères. Le club galicien a choisi une stratégie de cohésion en conservant tous ses titulaires.
Valence, dépouillé de son entraîneur Hector Cuper et de son stratège Gaizka Mendieta, a changé littéralement son fusil d'épaule. Le club du Levante a en effet troqué ses schémas tactiques défensifs pour un jeu offensif propre à enflammer ses supporteurs, avec comme rampe de lancement le jeune Argentin Pablo Aimar, qui aura cette année les galons de général en chef.
Le Celta Vigo ou Majorque, outsiders de cette Liga, devraient quant à eux jouer les guérilleros alors que la plupart des autres formations ne penseront qu'à la survie dans ce monde de milliardaires.
La grande bataille commence samedi avec un choc entre le Real Madrid et Valence, sur les bords de la Méditerranée. Le stade de Mestalla affichera le "no hay billetes" (guichets fermés) pour cette première rencontre au sommet de la Liga, qui donnera déjà une idée des forces et des faiblesses de chaque armada.