Une belle revanche pour Jose Mourinho
Soccer mercredi, 17 mars 2010. 09:52 vendredi, 13 déc. 2024. 23:34
LONDRES - Jose Mourinho a pris sa revanche sur Chelsea qui l'avait licencié en 2007, en menant son équipe de l'Inter Milan en quarts de finale de la Ligue des Champions grâce à une victoire méritée et empreinte de maîtrise à Londres mardi (1-0, aller: 2-1).
Cette qualification, la première pour les champions d'Italie depuis 2006, porte la marque de l'entraîneur portugais: calme, solidité, engagement, organisation. Et réalisme assassin de Samuel Eto'o (78), déjà fossoyeur des espoirs de Manchester United l'an passé en finale quand il jouait à Barcelone.
Faute d'avoir trouvé la clé, Chelsea sera absent des quarts pour la première fois depuis qu'il avait été battu à Stamford Bridge par le FC Barcelone en 2006, seul revers à domicile de Mourinho durant son séjour londonien.
"Chacun sait que Mourinho ne perd pas à Stamford Bridge. Mon bilan est imbattable. Il est stupéfiant". Dans son style unique, le Portugais avait prévenu son ancienne équipe.
À son crédit, l'Inter, balayé par Liverpool et Manchester United en 2008 et 2009, n'est pas revenu en Angleterre en épicier attaché à protéger petitement son maigre gain. Le Portugais a aligné une équipe offensive, avec un trident Eto'o-Milito-Pandev qui incitait Chelsea à la prudence.
Solide, ne répugnant pas au combat physique dont Chelsea est friand, l'Inter a maîtrisé son match, même si cela n'a d'abord abouti qu'à une frappe contrée de Thiago Motta (5) et à une tête smashée vendangée par un Eto'o laissé seul au second poteau sur un centre de Maicon (26).
Certes, à Stamford Bridge, il faut s'attendre à souffrir comme le rappelait vite une frappe au ras du cadre de Michael Ballack (11).
Eto'o bat encore Drogba
Mais la défense de l'Inter a été solide, sereine, même si Didier Drogba, ceinturé sur corner par Walter Samuel aurait pu obtenir un pénalty (44).
Quand ce n'était pas Maicon qui contrait une frappe de Drogba (26), Walter Samuel réussissait un tacle énorme sur l'Ivoirien qui s'était ouvert le chemin du but (41) ou le gardien Julio Cesar sortait avec autorité devant Nicolas Anelka (42) et intervenait sur une frappe sans angle de Florent Malouda (52).
Les minutes filaient en même temps que les certitudes de Chelsea. Son jeu se délitait, Lucio prenait la mesure de Drogba.
Quand une talonnade somptueuse du milieu interiste Wesley Sneijder ouvrait le chemin du but à Goran Pandev, il fallait un retour désespéré de Yuri Zhirkov (60) pour que Chelsea survive. La maladresse de Milito (65) prolongeait le sursis.
Mais la sanction inévitable était infligée par un Eto'o jusqu'alors moyen, qui, de l'extérieur, en buteur des grands moments, ne gâchait pas l'offrande du brillant Sneijder. Une victoire de plus pour le Camerounais dans son duel personnel avec Drogba qui était exclu en fin de match pour un mauvais geste (87).
"Jose Mourinho, Jose Mourinho". Stamford Bridge reprenait un vieux refrain. Sauf que cette fois, l'accent était italien. Le Portugais ne cachait pas sa satisfaction en fin de match: il peut continuer à parler de lui-même à la troisième personne. "Imbattable".
Cette qualification, la première pour les champions d'Italie depuis 2006, porte la marque de l'entraîneur portugais: calme, solidité, engagement, organisation. Et réalisme assassin de Samuel Eto'o (78), déjà fossoyeur des espoirs de Manchester United l'an passé en finale quand il jouait à Barcelone.
Faute d'avoir trouvé la clé, Chelsea sera absent des quarts pour la première fois depuis qu'il avait été battu à Stamford Bridge par le FC Barcelone en 2006, seul revers à domicile de Mourinho durant son séjour londonien.
"Chacun sait que Mourinho ne perd pas à Stamford Bridge. Mon bilan est imbattable. Il est stupéfiant". Dans son style unique, le Portugais avait prévenu son ancienne équipe.
À son crédit, l'Inter, balayé par Liverpool et Manchester United en 2008 et 2009, n'est pas revenu en Angleterre en épicier attaché à protéger petitement son maigre gain. Le Portugais a aligné une équipe offensive, avec un trident Eto'o-Milito-Pandev qui incitait Chelsea à la prudence.
Solide, ne répugnant pas au combat physique dont Chelsea est friand, l'Inter a maîtrisé son match, même si cela n'a d'abord abouti qu'à une frappe contrée de Thiago Motta (5) et à une tête smashée vendangée par un Eto'o laissé seul au second poteau sur un centre de Maicon (26).
Certes, à Stamford Bridge, il faut s'attendre à souffrir comme le rappelait vite une frappe au ras du cadre de Michael Ballack (11).
Eto'o bat encore Drogba
Mais la défense de l'Inter a été solide, sereine, même si Didier Drogba, ceinturé sur corner par Walter Samuel aurait pu obtenir un pénalty (44).
Quand ce n'était pas Maicon qui contrait une frappe de Drogba (26), Walter Samuel réussissait un tacle énorme sur l'Ivoirien qui s'était ouvert le chemin du but (41) ou le gardien Julio Cesar sortait avec autorité devant Nicolas Anelka (42) et intervenait sur une frappe sans angle de Florent Malouda (52).
Les minutes filaient en même temps que les certitudes de Chelsea. Son jeu se délitait, Lucio prenait la mesure de Drogba.
Quand une talonnade somptueuse du milieu interiste Wesley Sneijder ouvrait le chemin du but à Goran Pandev, il fallait un retour désespéré de Yuri Zhirkov (60) pour que Chelsea survive. La maladresse de Milito (65) prolongeait le sursis.
Mais la sanction inévitable était infligée par un Eto'o jusqu'alors moyen, qui, de l'extérieur, en buteur des grands moments, ne gâchait pas l'offrande du brillant Sneijder. Une victoire de plus pour le Camerounais dans son duel personnel avec Drogba qui était exclu en fin de match pour un mauvais geste (87).
"Jose Mourinho, Jose Mourinho". Stamford Bridge reprenait un vieux refrain. Sauf que cette fois, l'accent était italien. Le Portugais ne cachait pas sa satisfaction en fin de match: il peut continuer à parler de lui-même à la troisième personne. "Imbattable".