ATHENES - Plus d'une centaine de personnes en possession de faux billets pour la finale de la Ligue des champions entre l'AC Milan et Liverpool ont été arrêtés mercredi à l'entrée du stade olympique d'Athènes, peu avant le coup d'envoi, a-t-on appris de source policière.

Les supporteurs, tous des Britanniques, seront relâchés une fois qu'ils auront déposé devant les policiers, qui cherchent à savoir où ils ont acheté les billets, selon la même source.

Dans un premier temps, une source policière avait indiqué qu'une cinquantaine d'entre eux seraient jugés en flagrant délit pour "détention de faux".

Par ailleurs, la police a annoncé dans un communiqué l'arrestation de six personnes, un Grec, quatre Norvégiens et un Polonais qui avaient pénétré dans la nuit de mardi à mercredi dans un hôtel d'Athènes où séjournaient des membres de l'Union européenne de football (UEFA) pour voler 43 billets nominatifs, après avoir acheté le silence d'une femme de ménage.

Selon la police, ces mêmes voleurs avaient par ailleurs déjà écoulé sur le marché quelque 200 billets, aux prix de 2000 à 2700 euros pièce.

Le marché noir des billets faisait rage ces derniers jours sur internet, avec des prix s'échelonnant de 1000 à 2000 euros pour des places valant au départ entre 80 et 200 euros.

Mardi un Britannique avait été arrêté pour avoir vendu cinquante faux billets à des Italiens pour un montant total de 58.000 euros.

L'homme, âgé de 28 ans, avait été interpellé sur la place Syntagma, en plein centre de la capitale. Il devra être jugé pour "faux et escroquerie".

L'UEFA a par ailleurs formellement démenti mercredi des rumeurs selon lesquelles des tickets étaient encore disponibles.

"Il a été dit que 4000 billets avaient été renvoyés à l'organisation par l'AC Milan. Ces informations sont complètement fausses", a déclaré l'UEFA dans un communiqué.

Les deux clubs avaient demandé plus de billets que le quota de 17.000 qui avait été alloué à chacun.

Aucun incident notable n'était à déplorer mercredi peu de temps avant le coup d'envoi, malgré la présence dans les rues du centre ville de ces milliers de supporteurs sans tickets, la plupart britanniques.